Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
7 Juillet 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint-Siège
Ralph ou Raoul Milner et saint Roger Dickenson, martyrs.
Il restait à peine cent mille catholiques en Grande Bretagne quand la reine Élisabeth, fille d'Henri VIII, créa "l'inquisition anglaise". Les catholiques ne pouvaient ni sortir de leurs village ni assister à une messe romaine sans payer une forte amende et, pour les prêtres, sans encourir la peine de mort. Ralph Milner était un laboureur illettré et Roger Dickenson un prêtre. Ralph, arrêté pour avoir entendu la messe, ne pouvait payer l'amende. Il fut jeté en prison et, comme il avait aidé le prêtre, ils furent tous deux pendus côte à côte.
Il fait partie des Quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.
- Illustration: à lire (en anglais), Memoirs of Missionary Priests and Other Catholics... Prêtres missionnaires et autres catholiques ayant été martyrisés en Angleterre à cause de leur religion entre 1577 et 1684.
À Winchester en Angleterre, l'an 1591, les martyrs Roger Dickinson, prêtre, et Raoul Milner, paysan et père de famille, pauvre et illettré, mais ferme dans la foi. Ils furent arrêtés ensemble, sous la reine Élisabeth Ière, et condamnés aux supplices de la pendaison. On vénère en même temps qu'eux le bienheureux Laurent Humphrey, qui avait embrassé dans sa jeunesse la foi catholique et qui fut pendu au gibet au même lieu, un jour non précisé.
Martyrologe romain
Saint Antonin Fantosati, évêque
Saint Joseph-Marie Gambaro, prêtre
Tous deux franciscains et martyrs en Chine
Martyrologe Romain : En Chine, près de la ville de Hengchow dans la province de Hunan, en 1900 (le 07 juillet), les saints martyrs Antonin Fantosati, évêque, et Joseph-Marie Gambaro, prêtre, tous deux franciscains. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, alors qu’ils accostaient à la rive du fleuve pour venir en aide aux fidèles, ils furent massacrés à coups de pierres.
Antonino, au siècle Antonio Sante Agostino, Fantosati naît le 16 octobre 1842 à Santa Maria in Valle, au diocèse de Spolète (Ombrie - Italie).
Giuseppe Maria Gambaro naît à Galliate (Piémont, Italie) le 07 août 1869. Après une enfance pieuse, il entre le 23 octobre 1883 au couvent de Monte Mesma : là, il fait son noviciat et fait des études ecclésiastiques. Il a été ordonné prêtre à Novara le 12 mars 1892 et a été immédiatement nommé recteur du Collège séraphique de Cerano, puis d'Ornavasso, un poste qu'il a occupé jusqu'à son départ pour la Chine, qui a eu lieu après de nombreux refus, en décembre 1895.
Antonino Fantosati est missionnaire en Chine depuis plus de 30 ans et vicaire apostolique du Hunan méridional depuis 8 ans lorsque, le 4 juillet 1900, un jeune missionnaire franciscain de 27 ans, le Père Cesidio Giacomantino est tué par les Boxers à Heng-chow-fou. Lorsqu'il apprend ce qui s'est passé, Mgr Fantosati, alors en visite pastorale dans les montagnes, décide aussitôt de se rendre près de ses fidèles persécutés. À ceux qui essayent de le dissuader d'accomplir ce dangereux voyage, il répond : « Je ne le peux pas, mon devoir est de défendre mes enfants et surtout les orphelins ». Et il part accompagné du Père Joseph-Marie Gambaro qui n'a que 30 ans.
Ils arrivent devant Heng-chow-fou le 7 juillet. Dès que leur barque est reconnue, de nombreuses barques l'entourent et la poussent au rivage où les deux missionnaires sont accueillis par une grêle de pierres. Ils s'effondrent sans proférer une plainte, mais en répétant seulement : « Jésus, Marie ». Le P. Gambaro se traîne jusqu'aux pieds de son évêque, il l'embrasse et retombe mort. Mgr Fantosati agonise encore pendant deux heures. Un païen l'achève. De nombreux païens, qui avaient assisté au terrible martyre, répétaient : « Cet étranger était vraiment un homme juste ! »
Antonino Fantosati et Giuseppe Maria Gambaro ont été béatifiés le 24 novembre 1946 par le vénerable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Le Ier octobre 2000, saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) canonisa un groupe de 120 martyrs en Chine parmi lesquels figuraient Antonino Fantosati, Giuseppe Maria Gambaro et les autres 26 martyrs chinois béatifiés avec eux en 1946
Bienheureuse María Romero Meneses
Religieuse s.d.b. FMA
M |
aría Romero Meneses naît à Granada (Nicaragua - Amérique centrale) le 13 janvier 1902. Son père était très riche et ministre dans le gouvernement de la république. Mais il était aussi très généreux envers les malheureux, ce qui lui causa beaucoup de dommage car il fut trompé et sa situation économique en fut compromise pour toujours.
Marie avait un cœur semblable à celui de son père. Sa famille songeait pour elle à un bel avenir : elle étudia la musique, le piano et le violon mais elle choisit la voie religieuse. Il lui semblait que le charisme de Don Bosco avait été créé justement pour ses saintes aspirations. À l’âge de vingt et un ans, elle émet la profession religieuse dans l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice.
Après avoir prononcé ses vœux perpétuels, elle fut envoyée à San José au Costa Rica, qui devint sa deuxième patrie. On la destina à l’enseignement dans un collège pour jeunes filles aisées. Mais elle cherchait surtout « les enfants pauvres et abandonnés » comme Don Bosco. Une fois conquis ceux de la ville, elle partit à la campagne pour « sauver les âmes! ».
Comme Don Bosco, elle forma, en les choisissant parmi les meilleures de ses élèves, ses disciples pour l`Œuvre des Patronages. Elle les appelait « les petites missionnaires » et elles firent des miracles, et pas seulement au sens figuré. Elle ne cessa jamais, même quand elle dut abandonner l'enseignement et jusqu’à son dernier soupir, la catéchèse aux petits et aux plus grands. Autour d’elle grandirent des « œuvres sociales » qui émerveillèrent le gouvernement lui-même.
Elle réussit à créer un village pour les plus pauvres parmi les pauvres, en donnant à chaque famille, retirée de sous les ponts, une petite maison personnelle. Elle sut répandre beaucoup la dévotion à Marie Auxiliatrice.
Elle lui construisit une église au centre de San José qui est un phare de salut pour de très nombreuses âmes. Elle fit réellement des grandes choses grâce à sa foi et avec l’aide de personnes aisées conquises à sa cause après avoir fait l’expérience des effets de la dévotion à la Vierge.
Cette sœur si active était aussi une grande mystique, douée d’une union intime avec Dieu. On a déjà imprimé quelques volumes de ses « Écrits Spirituels ».
Elle meurt d’un infarctus le 7 juillet 1977. Le gouvernement du Costa Rica l’a déclarée citoyenne d’honneur de la nation. Sa dépouille se trouve à San José au Costa Rica, à côté de la grande œuvre qu’elle avait fondée comme « Maison de la Vierge » et « Œuvre Sociale ».
María Romero Meneses a été béatifiée, à Rome, le 14 avril 2002 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Jusqu'à ces derniers temps, saint Cyrille et saint Méthode n'étaient honorés qu'en certains lieux, surtout aux divers pays slaves qu'ils avaient évangélisés et à Rome. Le pape Léon XIII étendit leur culte à toute l'Église, et leur fête est fixée au 7 juillet.
Ces deux nobles frères, nés à Thessalonique, allèrent s'instruire à Constantinople. Après de profondes études, Méthode se fit moine; Cyrille reçut de l'impératrice Théodora la mission de christianiser certains peuples voisins de la Grèce; de là, il fut appelé avec son frère à l'évangélisation de la Moravie, où leur zèle produisit des merveilles de conversions. Ils traduisirent la Bible en langue slave, langue qui leur doit sa formation régulière.
Leur renommée les fit appeler à Rome par le pape Nicolas Ier; ils y arrivèrent porteurs des reliques du Pape saint Clément Ier, que Cyrille avait découvertes dans la Chersonèse. Revenus à leur apostolat, ils furent accusés d'employer la langue slave dans les cérémonies liturgiques; mais ils se défendirent victorieusement auprès du pape Adrien II.
Cyrille étant mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de saint Clément; son frère retourna encore vers ses chers Slaves et évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie. Accusé de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat revêtu du caractère épiscopal. Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de gloire.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Saint Prosper naquit dans l'Aquitaine, au commencement du Ve siècle; nous le connaissons surtout par ses excellents ouvrages, car ce savant homme semble avoir passé sa vie la plume à la main, dans les controverses contre les hérétiques. Il s'était évidemment appliqué à l'étude des belles-lettres et surtout à l'intelligence de la Sainte Écriture. Chez Prosper, à la science se joignait la vertu, et un auteur contemporain, faisant de lui les plus grands éloges, l'appelle homme saint et vénérable. Les semi-pélagiens, en particulier, eurent en lui l'un de leurs plus redoutables adversaires.
Son érudition et sa sainteté le rendirent célèbre dans toute l'Église, et saint Léon le Grand qui se connaissait en mérite, ne fut pas plutôt élevé au suprême pontificat, qu'il attira Prosper à Rome pour faire de lui son secrétaire et se servir de lui, comme saint Damase avait fait de saint Jérôme, pour répondre aux questions qui lui étaient adressées de tout l'univers chrétien. Plusieurs historiens croient même que le fond de l'admirable lettre de saint Léon sur l'Incarnation du Verbe est de la composition de saint Prosper, et que le grand Pape n'a fait qu'y mettre son style.
Le Saint n'était pas moins habile dans les sciences humaines que dans les sciences ecclésiastiques, surtout dans les mathématiques, l'astronomie et chronologie. Tout porte à croire que Prosper n'était ni évêque, ni même prêtre; mais comme il a passé sa vie à combattre les hérésies, à soutenir les vérités de la religion et éclaircir le grand et difficile mystère de la grâce, l'Église lui a donné place parmi ses Pères et ses Docteurs.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950