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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers 

ci-dessous Lien de la messe
PAROLE DU JOUR
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Date07/07/2020

LECTURE DU JOUR

Lecture du livre du prophète Osée
(Os 8, 4-7.11-13)

Ainsi parle le Seigneur :
Les fils d’Israël ont établi des rois sans me consulter,
ils ont nommé des princes sans mon accord ;
avec leur argent et leur or, ils se sont fabriqué des idoles.
Ils seront anéantis.
Je le rejette, ton veau, Samarie !
Ma colère s’est enflammée contre tes enfants.
Refuseront-ils toujours de retrouver l’innocence ?
Ce veau est l’œuvre d’Israël,
un artisan l’a fabriqué,
ce n’est pas un dieu ;
ce veau de Samarie sera mis en pièces.
Ils ont semé le vent,
ils récolteront la tempête.
L’épi ne donnera pas de grain ;
s’il y avait du grain,
il ne donnerait pas de farine ;
et, s’il en donnait,
elle serait dévorée par les étrangers.
Éphraïm a multiplié les autels pour expier le péché ;
et ces autels ne lui servent qu’à pécher.
J’ai beau lui mettre par écrit tous les articles de ma loi,
il n’y voit qu’une loi étrangère.
Ils offrent des sacrifices pour me plaire
et ils en mangent la viande,
mais le Seigneur n’y prend pas de plaisir.
Au contraire, il y trouve le rappel de toutes leurs fautes,
il fait le compte de leurs péchés.
Qu’ils retournent donc en Égypte !

ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 9, 32-38)

En ce temps-là,
voici qu’on présenta à Jésus
un possédé qui était sourd-muet.
Lorsque le démon eut été expulsé,
le sourd-muet se mit à parler.
Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient :
« Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient :
« C’est par le chef des démons
qu’il expulse les démons. »

Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages,
enseignant dans leurs synagogues,
proclamant l’Évangile du Royaume
et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues
comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Jésus guérit deux aveugles et d'un muet

Non seulement Jésus leur parle, mais Il les touche. Il vient en ami et non en homme extraordinaire, évitant, par une guérison instantanée, de fausser les relations entre Lui et le malade. A travers Jésus, Dieu se fait tout proche de notre malheur : Il y touche.

« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

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Méditation de l'évangile du mardi 7 juillet

Et Jésus, s'éloignant de là, deux aveugles le suivirent en criant et disant : Aie pitié de nous, Fils de David !”

Deux aveugles, deux mendiants le harcelèrent de leurs cris. Il ne leur répond pas sur la route, mais les fait entrer dans la maison où Il s'arrête.

“Et quand Il fut entré dans la maison, les aveugles s'approchèrent de Lui”

Il leur parle, les interroge, crée un climat de confiance et d'intérêt pour ces gens à qui on jette quelques pièces de monnaie, mais pour qui on ne prend pas le temps de s'arrêter.

“Et Jésus leur dit : Croyez-vous que Je puisse faire cela ? Ils lui dirent : Oui Seigneur !” .

Non seulement Il leur parle, mais Il les touche. Il vient en ami et non en homme extraordinaire, évitant, par une guérison instantanée, de fausser les relations entre Lui et le malade. A travers Jésus, Dieu se fait tout proche de notre malheur : Il y touche.

“Alors Il leur toucha les yeux, en disant : Qu'il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s'ouvrirent”

Jésus les respecte tant qu'Il les fait concourir à leur propre guérison en appelant à leur propre espérance. Les gestes de Dieu ! Dieu nous atteint en Jésus. Et Il continue. C'est cette présence amicale de Dieu qu'Il a voulu perpétuer dans le sacrement du pain et du vin, mais aussi par notre propre approche fraternelle.

Que de personnes, que de gens nous guéririons dans leur âme si nous les touchions, si nous étions plus abordable.


Père Gabriel

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

(1873-1897)

 

carmélite, docteur de l'Église

Lettre 135 À Céline, 15 août 1892 (Thérèse de Lisieux par elle-même, - Scrupules et humiliations; Éd. Grasset-DDB 1997 p. 17; Éd. du Cerf-DDB 1992)

« Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers »

Un jour que je pensais à ce que je pouvais faire pour sauver les âmes, une parole de l'Évangile m'a montré une vive lumière. Autrefois Jésus disait à ses disciples en leur montrant les champs de blés mûrs : « Levez les yeux et voyez comme les campagnes sont déjà assez blanches pour être moissonnées » (Jn 4,35), et un peu plus tard : « À la vérité la moisson est abondante mais le nombre des ouvriers est petit ; demandez donc au maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers ». Quel mystère ! Jésus n'est-il pas tout-puissant ? Les créatures ne sont-elles pas à celui qui les a faites ? Pourquoi Jésus dit-il donc : « Demandez au maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers » ? Pourquoi ? Ah ! c'est que Jésus a pour nous un amour si incompréhensible qu'il veut que nous ayons part avec lui au salut des âmes. Il ne veut rien faire sans nous. Le créateur de l'univers attend la prière d'une pauvre petite âme pour sauver les autres âmes rachetées comme elle au prix de tout son sang. Notre vocation à nous ce n'est pas d'aller moissonner dans les champs de blés mûrs. Jésus ne nous dit pas : « Baissez les yeux, regardez les campagnes et allez les moissonner ». Notre mission [comme Carmélites] est encore plus sublime. Voici les paroles de notre Jésus : « Levez les yeux et voyez. Voyez comme dans mon Ciel il y a des places vides, c'est à vous de les remplir ; vous êtes mes Moïse priant sur la montagne (Ex 17,8s). Demandez-moi des ouvriers et j'en enverrai, je n'attends qu'une prière, un soupir de votre cœur ! »

 

info document - JPEG - 2.5 Mo

 

  • Homélie du Père Gilbert Adam 
  • « La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux ! Priez donc le maître de la moisson. 
  •  
  • "Comme ils s’en allaient, on lui amena un démoniaque muet. Le démon chassé, le muet parla.

    Et les foules, étonnées, disaient : Jamais rien de semblable ne s’est vu en Israël. Mais les pharisiens disaient : C’est par le prince des démons qu’il chasse les démons !" Jésus parcourait les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume. Jésus veut le bonheur de l’homme qu’il cherche sans relâche et de tout son cœur. Un combat se livre en chacun de nous et les Pharisiens choisissent de vivre avec le menteur plutôt qu’avec Jésus. Dans nos combats, avec nos faiblesses et nos tentations, nous nous rendons compte que nous sommes confrontés aux mêmes choix qu’au temps de Jésus. La Bonne Nouvelle, c’est cet Amour nouveau qui est arrivé jusqu’à nous ! Jésus est l’homme "guérissant toute maladie et toute infirmité" ! C’est merveilleux de découvrir le cœur de Jésus qui annonce l’amour infini du Père. Cet amour du Père nous donne le cœur de Jésus qui délivre tous les souffrants. « Voyant les foules ! » Le regard de Jésus s’étend à l’infini car les foules sont fatiguées, abattues.

    "Jésus parcourait toutes les villes et les villages, il enseignait dans leurs synagogues, proclamait la bonne nouvelle du Règne et guérissait toute maladie et toute infirmité. A la vue des foules, il fut ému, car elles étaient lassées et abattues, comme des moutons qui n’ont pas de berger." Jésus peut rassasier la faim de Dieu des hommes en dépit de leurs misères, de leurs souffrances, de leur indifférence. Les hommes qui sont éloignés de Dieu en ont encore plus besoin. Le regard de Jésus n’est pas un regard extérieur de critique, un discours moralisant, c’est un regard de tendresse, de miséricorde, de compassion. « Voyant les foules ! » Nous pourrions penser que Jésus va envoyer immédiatement ses disciples en mission leur disant : "Allez ! " Non, Jésus dit : "La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux ! Priez donc le maître de la moisson." Le cœur blessé de Jésus s’exprime ainsi devant la blessure de son peuple. Le Prophète Osée l’a annoncé dans la première lecture : Son peuple ne sait plus reconnaître Dieu, ni même les choses de Dieu ! Quand il l’a reconnu et qu’il veut marcher sur le chemin de Dieu, très vite ce chemin se perverti. Dans son cœur, ils offrent des sacrifices pour me plaire, dit Dieu mais ce qu’ils ont donné d’une main, ils l’ont récupéré de l’autre main ! Or Dieu est là, attendant que nous revenions à lui.

    ​​​​​​​

"La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux , Priez donc le maître de la moisson. » ! Les vrais ouvriers sont peu nombreux. Le regard de Jésus est un regard de compassion, de tendresse et de miséricorde ! Jésus voit mon cœur, il me propose de prêter main forte à la moisson par la prière. Nous demandons de regarder avec les yeux du Christ tellement de personnes qui sont prêtes à tomber dans ses bras si seulement quelqu’un les attirait. C’est le Père, le Fils et le Saint-Esprit qui œuvrent au salut du monde. Dieu veut s’adjoindre des ouvriers. Marie est la première ouvrière qui croit que Dieu peut venir prendre corps au milieu de nous. Elle aime Jésus qui lui est donné dans l’Esprit Saint. C’est ainsi que commence le salut du monde. A la Croix, dans le regard de la Vierge Marie qui est tout près de Jésus, il n’y a que compassion ! Dans sa grande douleur, elle regarde vers le Père car Jésus est vraiment l’homme des douleurs. Aujourd’hui, quand Marie regarde un souffrants de l’humanité, c’est son Enfant qu’elle y découvre, d’une manière vraiment mystérieuse. C’est vraiment le regard caché du Père qui regarde chacun de ses enfants pour le sortir de la misère, de la détresse. Coopérer à l’œuvre de sanctification du monde, c’est demeurer dans ce regard d’amour, c’est d’abord une présence. Demeurer ainsi en Dieu, laisser Dieu demeurer en nous de cette manière est bien difficile pour nous : « Priez donc le maître de la moisson ».

Nous demandons la grâce de demeurer dans l’amour de Dieu, qui fait jaillir les sources d’eaux vives en nous.

Père Gilbert Adam

9 rue du Lavoir.
60350 Trosly-Breuil
Tel/Fax : 03 44 85 92 00
Tel : 08 77 35 13


     
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