« C’était un mois de tragédie, de deuil et de chagrin », raconte sœur Noel Marie Gabriel au média américain
Global sisters report. Entre le 10 avril – jour du vendredi saint -, et le 10 mai, pas moins de douze sœurs du couvent de la Présentation de la Vierge Marie, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Détroit, sont décédées du coronavirus. L’une était enseignante, l’autre bibliothécaire, une troisième organiste… Elles étaient toutes âgées de 69 à 99 ans et membres de la Congrégation des sœurs de Saint-Félix de Cantalice, ou sœurs Féliciennes, depuis au moins 50 ans.
« J’avais tellement mal… J’étais si malade que je priais le Seigneur de m’emporter »
Parmi les 18 autres sœurs qui ont contracté le virus, une treizième est décédée six semaines plus tard. « Nous savions tous que si le coronavirus touchait notre couvent, ce serait mauvais », témoigne après coup sœur Mary Ann Smith. Elle-même a contracté le virus et cru qu’elle allait mourir, avant de s’en sortir miraculeusement : « J’avais tellement mal… J’étais si malade que je priais le Seigneur de m’emporter », souffle-t-elle.