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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le Père a envoyé Jésus porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays

ÉVANGILE
« Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays » (Lc 4, 16-30)

Alléluia. Alléluia.
L’Esprit du Seigneur est sur moi ;
il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
Alléluia. (Lc 4, 18ac)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

          En ce temps-là,
   Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
  On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
  L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par
 l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,

  annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.
  Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
  Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit
ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre »
  Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
Ils se disaient :
« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
  Mais il leur dit :
« Sûrement vous allez me citer le dicton :
“Médecin, guéris-toi toi-même”,
et me dire :
“Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »
   Puis il ajouta :
« Amen, je vous le dis :
aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
  En vérité, je vous le dis :
Au temps du prophète Élie,
lorsque pendant trois ans et demi
le ciel retint la pluie,
et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
  pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
chez une veuve étrangère.
  Au temps du prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
et aucun d’eux n’a été purifié,
mais bien Naaman le Syrien. »

          À ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
         Ils se levèrent,
poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement
de la colline où leur ville est construite,
pour le précipiter en bas.
         Mais lui, passant au milieu d’eux,
allait son chemin.

           – Acclamons la Parole de Dieu.

PAROLES DU SAINT PÈRE

Selon les habitants de Nazareth, Dieu est trop grand pour s'abaisser et parler à travers un homme aussi simple! C'est le scandale de l'Incarnation : l'événement déconcertant d'un Dieu fait chair, qui pense avec un esprit humain, travaille et agit avec des mains humaines, aime avec un cœur humain, un Dieu qui lutte, mange et dort comme l'un de nous. Le Fils de Dieu renverse tout schéma humain : ce ne sont pas les disciples qui ont lavé les pieds du Seigneur, mais c'est le Seigneur qui a lavé les pieds des disciples. C'est un motif de scandale et d'incrédulité non seulement à cette époque, mais à toutes les époques, aujourd'hui aussi!(Angélus du 8 juillet 2018)

 

Jésus est rejeté de la synagogue de Nazareth

Mais malheureusement, comme les contemporains d'Elie ou d'Élisée, ses concitoyens passeront auprès du médecin divin, sans en profiter parce qu'ils ne croient pas en Lui. Ce qui les étrangle : c'est la jalousie, l'envie… Sa doctrine, ils l'admirent, mais la petite interrogation acidulée notée par les trois synoptiques est révélatrice !« D'où lui vient tout cela ? » N'est-ce pas choquant ?

128843-jesus-est-rejete-de-la-synagogue-de-nazareth

Méditation de l'Evangile du lundi 31 août

Qui, sinon la Vierge Marie, a bien pu transmettre à Luc le récit de l'incident de Nazareth ? Elle aura été tellement bouleversée par cette scène que les détails en sont restés dans sa mémoire.

Au début, tout se passe pour le mieux. Jésus enseigne à travers le texte d'Isaïe qu'il a choisi de commenter. Il rappelle que l'Envoyé du Père, conduit par l'Esprit Saint, n'est venu qu'apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres, aux captifs, aux aveugles que nous sommes. Et pourtant Jésus ne put faire aucun miracle dans sa patrie parce que ses concitoyens, jaloux de ses dons et de son autorité, refusèrent de lui faire confiance :

« Et Il s'étonnait de leur incrédulité » . Le manque de confiance paralyse. Son amour ne va qu'à ceux qui ont foi en Lui : « Et Il ne fit pas là beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité »

Il ne fut donc pas reçu par les siens. Il est mal reçu chez Lui, dans sa bourgade car sa Sagesse, sa Puissance lui créent des inimitiés stupides et cancanières. On ne trouve que des mots méchants et mesquins pour déprécier son père et sa mère, ses frères et sœurs : les plus pauvres du village !…« D'où lui vient cette Sagesse et ses miracles ? N'est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère n'a-t-elle pas nom “Marie', et ses frères “Jacques et Joseph, et Simon et Judas” ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D'où lui vient donc tout cela ? Et Ils se scandalisaient à son sujet »

Cela nous montre en contrepartie combien Jésus aima les siens. Ils furent tellement unis dans cette famille de Nazareth que l'on ne sépare Jésus ni de sa mère ni de son père adoptif Joseph.

Pour ses concitoyens, « Il est le fils du charpentier » , tant les silhouettes des deux hommes se sont fondues dans un même travail ! Et si l'on parle de Jésus, on ne peut pas ne pas évoquer sa mère : « Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie ? » Jésus, Marie, Joseph, groupe inséparable, qui évoque l'un, évoque les deux autres pour les habitants de la petite bourgade de Nazareth. Il n'a pas trahi non plus sa parenté : « Jacques, Joseph, Simon, et Judas, ses frères et sœurs » sont inséparables, eux aussi, de l'image que ses contemporains se font de Lui.

Mais malheureusement, comme les contemporains d'Elie ou d'Élisée, ses concitoyens passeront auprès du médecin divin, sans en profiter parce qu'ils ne croient pas en Lui. Ce qui les étrangle : c'est la jalousie, l'envie… Sa doctrine, ils l'admirent, mais la petite interrogation acidulée notée par les trois synoptiques est révélatrice !« D'où lui vient tout cela ? » N'est-ce pas choquant ?

Ce besogneux n'est-il pas le fils du charpentier, le fils de celle que l'on appelle “Marie” Non, ce n'est pas possible qu'un simple ouvrier puisse avoir tant de génie, tant de talents ! « Et ils se scandalisaient à son sujet »

Marie se rappelle de tout cela comme si c'était hier : lorsque son fils a parlé de Naïman et de la veuve de Sarepta, tout a basculé.

La rage s'est emparée de ses concitoyens et ils en sont venus aux voies de fait. « En entendant ces paroles, tous dans la synagogue furent remplis de colère, et s'étant levés, ils le poussèrent hors de la ville et le conduisirent jusqu'au sommet de la colline sur laquelle leur ville était bâtie pour le précipiter »

Ils sont subjugués par cet homme. Cette finale, avec son verbe rejeté en fin de phrase, nous laisse sous l'impression qu'Il les domine totalement et s'échappe quand Il veut : « Mais Lui, passant au milieu d'eux, s'en allait ! »

Père Gabriel

       Saint Jean-Paul II (1920-2005)

pape

    Lettre apostolique « Novo Millenio Inuente », § 4 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« C'est aujourd'hui »

 

« Nous te rendons grâce, Seigneur Dieu, Maître de tout » (Ap 11,17)...

Cette dimension de louange est de première importance. C'est en effet de là que part toute réponse authentique de foi en la révélation de Dieu dans le Christ. Le christianisme est grâce ; c'est la surprise d'un Dieu qui, non content de créer le monde et l'homme, s'est mis à la hauteur de sa créature et « après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé par les prophètes, en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par son Fils » (He 1,1-2).

   En ces jours ! Oui, le Jubilé nous a fait sentir que deux mille ans d'histoire ont passé sans atténuer la fraîcheur de cet « aujourd'hui » par lequel les anges ont annoncé aux bergers l'événement merveilleux de la naissance de Jésus à Bethléem : « Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur » (Lc 2,11). Deux mille ans ont passé mais plus que jamais reste vivante la proclamation que Jésus a faite de sa propre mission dans la synagogue de Nazareth devant ses compatriotes stupéfaits, s'appliquant à lui-même la prophétie d'Isaïe : « Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit ». Deux mille ans ont passé, mais les pécheurs qui ont besoin de miséricorde –- et qui n'en a pas besoin ? –- trouvent toujours une consolation dans cet « aujourd'hui » du salut qui, sur la croix, a ouvert les portes du Règne de Dieu au larron repenti : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Lc 23,43).

Homélie du Père Gilbert Adam
L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Jésus vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.

On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. La mission de Jésus manifeste des guérisons de malades, Jésus parle aux foules, il libère des possédés. Mais cette mission nous dit des histoires plus dérangeantes. Aujourd’hui, on le chasse de la synagogues. Dès le début de sa mission Jésus est en butte à la critique et au rejet. L’onction de Dieu est une couronne d’épines sur le bois de la croix. Quand Jésus a dit oui à sa mission il a dit oui à tout cela. Certes, il est venu ouvrir un chemin de paix en sacrifiant sa propre vie. Il est venu dire la Vérité qui conduit à la Vie, mais certains ne l’ont pas entendu parce qu’ils ne voulaient pas l’entendre. Nous voulons entendre la parole de Dieu mais pouvons-nous accepter Jésus comme le Fils de Dieu ? Il nous montre le bon chemin, mais ses paroles nous dérangent dans la conception de la vie du monde. Dans l’assistance de la synagogue de Nazareth se trouve peut-être Marie, sa mère. Jésus tombe alors sur le passage du livre d’Isaïe. Son mystère est dévoilé : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. »

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. 
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. » Tous lui rendaient témoignage ; et ils s’étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : ’Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays’ » Jésus commente dans la synagogue de Nazareth le texte d’Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. » Ces paroles ont une signification qui dépasse le moment présent. L’Esprit Saint habite l’intérieur du Christ dans la plénitude. « Cette parole de l’Écriture, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. » Ces paroles de l’Évangile ont une actualité qui est éternelle et elles sont toujours d’actualité. Quand nous écoutons la Parole de Dieu, nous la recevons comme une Parole qui a le pouvoir de nous transformer. Dieu parle à notre cœur. Tout ce qu’Il dit est profondément rempli de sagesse et d’amour. La parole de Dieu est une source inépuisable de vie. Ces paroles sortent du cœur de Dieu. Jésus vient dans son pays avec un cœur profondément ouvert, désireux de donner le don de Dieu. Jésus n’attend que la foi de ceux qui le reçoivent, pour agir. Or les habitants de Nazareth ne reçoivent pas son message ! La parole de Dieu donnée par Jésus reçoit une interprétation différente par ses concitoyens, ce n’est pas la volonté du Père qu’ils attendent mais la leur. « Il a fait des miracles ailleurs, pourquoi pas chez nous ! » Annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres correspond pour eux de se débarrasser des Romains !

Jésus ajouta : Amen, je vous le dis : aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays. 
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. » A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. Chaque jour, quand nous entendons l’Evangile, nous demandons de dire ce que disait Marie : « qu’il me soit fait selon votre parole. » Dieu nous répond : "Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit." Pour que cette Parole soit efficace sur nous, il faut nous détacher de tout préjugé. Nous constatons l’humanité de Jésus, mais ils nous croire en sa divinité. A chaque fois que nous écoutons la Parole de Dieu, nous savons que c’est Dieu Lui-même qui nous parle. Ce qui se passe à Nazareth se passe encore dans nos vies et dans nos familles aujourd’hui ! Jésus est le don de Dieu, il annonce la Bonne Nouvelle et nous ne le recevons pas toujours. L’Esprit Saint manifeste qu’il y des malentendus dans nos familles et dans nos communautés. Chacun croit posséder le don de Dieu, or Jésus viens annoncer le Père et son Royaume et il nous faudrait chercher la volonté du Père. La visibilité de Jésus annonce l’invisibilité du Père. Aujourd’hui, l’image que nous donnons de Jésus en vivant comme lui, annonce le mystère de Dieu venu chez nous. Dans la force de l’Esprit Saint, nous vivons en lui, comme les premiers témoins, nous mettons en scène la profondeur de Dieu, son secret d’amour et son mystère.

Nous demandons à Jésus la grâce de le rejoindre sans cesse dans le cœur de notre Père.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

 

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