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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Aimer nos frères et sœurs c'est annoncer la Parole de vie et appliquer à soit-même la Parole dans la foi

ÉVANGILE
« Ils disent et ne font pas » (Mt 23, 1-12)

Alléluia. Alléluia.
Vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux ;
vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Alléluia. (cf. Mt 23, 9b.10b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
    et il déclara :
« Les scribes et les pharisiens enseignent
dans la chaire de Moïse.
    Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire,
faites-le et observez-le.
Mais n’agissez pas d’après leurs actes,
car ils disent et ne font pas.
    Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter,
et ils en chargent les épaules des gens ;
mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
    Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens :
ils élargissent leurs phylactères
et rallongent leurs franges ;
    ils aiment les places d’honneur dans les dîners,
les sièges d’honneur dans les synagogues
    et les salutations sur les places publiques ;
ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
    Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi,
car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner,
et vous êtes tous frères.
    Ne donnez à personne sur terre le nom de père,
car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
    Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres,
car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
    Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
    Qui s’élèvera sera abaissé,
qui s’abaissera sera élevé. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

PAROLES DU SAINT PÈRE

C’est un grand honneur d’avoir pour Mère une Reine, la même Reine des Anges et des Saints, qui règne glorieuse dans le ciel. Mais cela donne encore plus de joie de savoir que l’on a pour Reine une Mère, d’aimer comme Mère Celle que vous appelez Notre-Dame. C’est une vraie Mère, avec le visage marqué, une Mère qui souffre parce qu’elle prend véritablement à cœur les problèmes de notre vie. C’est une Mère proche, qui ne nous perd jamais de vue; c’est une Mère tendre, qui nous tient par la main sur le chemin de chaque jour. (Message-vidéo aux pèlerins polonais à Częstochowa, 26 août 2017)

Attention à l'enseignement des scribes

« Et la masse du peuple écoutait Jésus avec plaisir » Le peuple ne se trompe pas, il sait reconnaître ceux qui l'aiment jusqu'à la moelle, et ceux qui le méprisent. 

 Méditation de l'Evangile du samedi 22 août

On peut fermer aux hommes les chemins de l'Espérance, si notre religion devient si mesquine que tous nous vomissent. Écoutons les paroles de Jésus aux pharisiens et aux scribes qui tarissent les sources de la vraie Vie :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le Royaume des Cieux : car vous n'entrez pas vous-mêmes et vous ne laissez pas entrer ceux qui le voudraient »

Et Jésus note que nos manières de prier, de parler des choses saintes, d'acquitter les préceptes peuvent être si révoltantes qu'elles détournent à jamais de Dieu.

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les biens des veuves et faites semblant de prier longuement… vous dites : Si quelqu'un jure par le sanctuaire, il est tenu…
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites qui acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, et qui avez passé sur les points plus graves de la loi : a justice, la compassion et la bonne foi… »

Nous risquons plus ou moins, dans une religion devenue routinière, d'être pour nos frères ces scribes et ces pharisiens qui leur ferment les portes du Royaume, les portes de la Grande Espérance.

« Et la masse du peuple L'écoutait avec plaisir »

Le peuple ne se trompe pas, il sait reconnaître ceux qui l'aiment jusqu'à la moelle, et ceux qui le méprisent.


Père Gabriel

 

                      Isaac le Syrien (7ème siècle)

moine près de Mossoul

Discours ascétiques, 1e série, n°20 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 140)

« Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé »

L'humilité est une puissance secrète que les saints reçoivent quand ils ont mené à bien toute l'ascèse de leur vie. Cette puissance en effet n'est donnée qu'à ceux qui parviennent à la perfection de la vertu par la force de la grâce. (...) C'est la puissance même qu'ont reçu les bienheureux apôtres sous la forme du feu. Le Sauveur leur avait ordonné en effet de ne pas quitter Jérusalem jusqu'à ce qu'ils aient reçu la puissance d'en haut (Ac 2,3 ; 1,4). Jérusalem est ici la vertu. La puissance est l'humilité. Et la puissance d'en haut est le Paraclet, c'est-à-dire l'Esprit Consolateur.

  Or c'est là ce qu'avait dit l'Écriture Sainte : les mystères sont révélés aux humbles (Lc 10,21). Aux humbles est donné de recevoir en eux-mêmes cet Esprit des révélations qui découvre les mystères. C'est pourquoi des saints ont dit que l'humilité accomplit l'âme dans les contemplations divines. Que nul donc n'aille s'imaginer qu'il est parvenu à la mesure de l'humilité parce qu'une pensée de componction lui sera venue à un certain moment, ou parce qu'il aura versé quelques larmes. (...) Mais si un homme a vaincu tous les esprits contraires (...), s'il a renversé et soumis toutes les forteresses des ennemis, et si alors il a senti qu'il a reçu cette grâce, quand « l'Esprit rend témoignage à son esprit » (Rm 8,16) selon la parole de l'apôtre Paul, là est la perfection de l'humilité. Bienheureux celui qui la possède. Car à tout heure il embrasse le sein de Jésus (cf Jn 13,25).

Homélie du Père Gilbert Adam

 

Sainte Marie Reine.
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
« Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

L’ange entra chez elle et dit : Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. Marie et l’Archange se font face avec un certain étonnement. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne la grâce de Dieu. Dieu s’est préparé une demeure digne de lui, par sa volonté et celle de Marie. Le mystère resté dans le silence depuis toujours est maintenant révélé, il est aujourd’hui manifesté. L’œuvre du salut du monde se joue dans cet échange entre Dieu et Marie. Dieu, par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel, prend l’initiative, il fait le premier pas. L’Annonciation n’est pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie, déjà il l’avait comblée de grâce par sa Conception Immaculée. Marie, la première sauvée, ouvre pour nous un Chemin royal, le chemin qui nous ouvre la porte du Royaume. L’Ange Gabriel l’a saluée comme les anciens prophètes avaient salués la ville sainte Jérusalem en disant : Réjouis-toi ! Marie est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse, elle s’interroge, elle est troublée. Quelle est belle cette rencontre de la Vierge Marie, la Reine de l’univers, et l’Ange si majestueux ! Le Roi du monde est reçu dans un cœur humain assoiffé d’Amour vrai.

"L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Le projet inouï de Dieu résonne aux oreilles de Marie toute étonnée. Devenir la mère de Jésus, fils du Très-Haut, héritier de David ! Dieu tend la main dans le respect de la liberté de sa créature. La valeur du oui de Marie tient en cette liberté respectée par le Seigneur Dieu. Ce respect dit la pauvreté et l’humilité de celui qui demande et fait confiance. Marie est dans le trouble que l’humanité ressent chaque fois que Dieu s’approche d’elle. Dieu, qui comble le désir de Marie, provoque en elle une sainte crainte face à un mystère qui la dépasse. Mais l’Ange la rassure : « Soit sans crainte Marie. » Une question monte au cœur de Marie : « Comment cela va-t-il se faire ? » Alors se dévoilent la puissance et la délicatesse de Dieu : « L’Esprit Saint viendra sur toi. » Marie est royale, l’Esprit Saint est toujours à l’œuvre en elle ! Jésus agit en nous pour que nous soyons dans l’amour, nous aussi, saints et irréprochables sous son regard.

"Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. »
 Comblée de grâce, émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple, Marie demeure libre. C’est au nom de l’humanité en attente du sauveur que Marie donne son consentement : « Voici la servante du seigneur que tout se passe pour moi selon ta parole ! » Marie nous apprend à nous ouvrir à l’œuvre de Dieu en nous, à devenir ses collaborateurs. Elle nous aide à préparer la venue du Seigneur. Elle nous montre comment, dans la réalisation du dessein de Dieu, grâce et liberté sont inextricablement nouées. C’est en contemplant le mystère de la vierge Marie que nous pouvons comprendre ce que Jésus veut réaliser avec nous, dans son Eglise. Marie, élevée dans le ciel avec Jésus, le Roi d’amour, nous fait bénéficier de son privilège d’enfant du Père. Graciée à l’avance, nous faisons par elle l’expérience d’un « monde nouveau, » celui de l’Amour plus fort que la mort.

Nous demandons la grâce de l’action de grâce pour tant de merveilles.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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