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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Hélène et aux Saintes âmes du 18 août

SAINT DU JOUR
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Date 18 août

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

SAINTE HÉLÈNE, IMPÉRATRICE

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Mère de Constantin, l’empereur qui donna la liberté de culte aux chrétiens, Sainte Hélène est commémorée le 18 aout. Attentive aux nécessités des pauvres et profondément chrétienne elle construisit d’importantes basiliques et est évoquée en lien avec

Ce fut la richesse d’esprit , plus que la richesse matérielle liée au prestige, qui caractérisa l’agir de Sainte Hélène, bien avant sa conversion qui eut lieu à l’âge adulte. Humilité, générosité et dévouement envers le prochain sont les vertus qui émergent de peu d’informations dont on dispose sur elle.

Les humbles origines, le mariage et la naissance de Constantin

De famille plébéienne et païenne, Hélène naquit au milieu du IIIème siècle, probablement à Drépanum, en Bithynie, dans le golfe de Nicomédie,( actuellement en Turquie), bourgade dont le nom fut modifié en Helenopolis après sa mort, par son fils et empereur Constantin. Selon Saint Ambroise, Hélène était «stabularia», c’est-à-dire « servante d’auberge». Elle tomba amoureuse du jeune officier Constance Chlore, qui, malgré son haut rang social, voulut la prendre pour épouse en l’emmenant avec lui à Dardania dans les Balkans. La jeune femme qui n’avait pas droit aux titres honorifiques du mari, fut une épouse fidèle et en 280 elle mit au monde à Naissus en Serbie, Constantin.

La répudiation et la vie cachée

Les vertus militaires et politiques permirent à Constance d’obtenir, ensemble, avec Galerius, le titre de César; mais il était nécessaire de sceller cette promotion à l’intérieur du nouveau système politique de la Tétrarchie, ainsi les empereurs Dioclétien et Maximien l’obligèrent en 293 à renvoyer sa femme pour épouser en second la belle-fille Théodora. Hélène, éloignée de la famille et du fils qu’elle avait élevé jusque-là avec dévouement et amour, ne se découragea jamais et demeura humblement dans l’ombre, pendant que Constantin était élevé à la cour de Dioclétien.

Augusta, mère de l’empereur, humble et attentive aux plus pauvres

Quant en 305, Constance Chlore devint chef de l’empire le jeune fils le suivit en Bretagne où il prit part à la campagne de guerre contre les Pitti pour ensuite lui succéder à sa mort par acclamation de l’armée. Parmi les premières mesures prises le nouvel empereur rappela aussitôt sa mère Hélène Flavie Giulia en lui conférant le titre de Augusta (impératrice). Hélène , dont l’effigie fut frappée sur les pièces de monnaie, eut, depuis lors, accès au trésor impérial. Les honneurs ne lui montèrent pas à la tête, mais au contraire stimulèrent en elle son penchant naturel envers le prochain qui se caractérisa dans l’aumône, dans l’aide aux nécessités matérielles des pauvres, dans la libération des gens de prison, des mines et le retour d’exil de nombreuses personnes. Les œuvres de miséricorde reflétaient la foi d’Hélène, lumineuse et contagieuse à tel point que beaucoup se demandent dans quelle mesure elle a eu une influence sur son fils et sur la promulgation de l’édit de Milan de 313 qui donna la liberté de culte aux chrétiens après trois siècles de persécutions. On raconte qu’elle prenait part aux célébrations religieuses, en portant des habits modestes pour se confondre dans la foule et invitait les affamés au repas et les servait en personne.

L’Invention de la Vraie Croix en Terre Sainte

Un événement bouleversa la vie de la famille lorsqu’en 326 Constantin fit tue d’abord son fils Crispin, sur instigation de la marâtre Fausta, sa deuxième femme, ensuite cette dernière soupçonnée d’atteinte à son honneur. Face à cette tragédie Hélène, âgée de 78 ans maintint solide sa foi en se rendant en pèlerinage pénitentiel en Terre Sainte. Elle y fit édifier les basiliques de la Nativité à Bethléem, de l’Ascension sur le Mont des Oliviers et poussa Constantin à construire celle de la Résurrection. Sur le Golgotha où elle fit détruire les édifices païens construits par les Romains, eut lieu la prodigieuse invention de la vraie Croix: le cadavre d’un homme couché sur le bois retrouva miraculeusement la vie. Les trois clous qui fixèrent le corps du Christ furent donnés par Hélène à Constantin. Un fut incrusté dans la couronne en fer conservée dans la cathédrale de Monza ,comme pour rappeler qu’il n’existe pas de souverain qui ne soit pas soumis à la volonté de Dieu. Les précieuses reliques sont aujourd’hui conservées dans la basilique romaine de Sainte Croix en Jérusalem. Hélène meurt en 329, à l’âge de 80 ans en un endroit non identifié. Elle fut assistée par son fils qui fit transporter son corps à Rome sur la via Labicana où il fut enterré dans un mausolée à elle intitulé. Le sarcophage de porphyre , transporté au XIe siècle au Latran, est aujourd’hui conservé dans les Musées du Vatican. Son culte se répandit en Orient comme en Occident où elle est commémorée respectivement le 21 mai et le 18 août et associée iconographiquement au symbole de la croix. La personnalité spirituelle d’Hélène fut telle qu’elle a été choisie ensemble avec les saints André, Véronique et Longin pour être placée parmi les statues monumentales qui sont aux pieds des piliers de la coupole de Michel-Ange dans la basilique Vaticane.

  

Sainte Hélène

Impératrice
(† 328)

Sainte Hélène
Sainte Hélène

Sainte Hélène naquit vers le milieu du IIIe siècle. Voici ce que dit saint Ambroise:

"Hélène, première femme de Constance Chlore, qui ceignit depuis la couronne impériale, était, paraît-il, une humble fille d'étable. Noble fille d'étable, qui sut mettre tant de sollicitude dans la recherche de la Crèche sacrée! Noble fille d'étable, à qui fut réservé de connaître l'Étable de Celui qui guérit les blessures de l'humanité déchue! Noble fille d'étable, qui préféra les abaissements du Christ aux dignités trompeuses du monde! Aussi le Christ l'a-t-Il élevée de l'humilité de l'étable au sommet des grandeurs humaines."

La gloire de sainte Hélène c'est d'avoir été la mère du grand Constantin. "Constantin, dit saint Paulin de Nole, doit plus à la piété de sa mère qu'à la sienne d'avoir été le premier empereur chrétien." Contrairement aux autres empereurs, Constance Chlore reconnaissait le vrai Dieu. Les prêtres chrétiens étaient admis à sa cour et y vivaient en paix. Une telle bienveillance ne peut être attribuée qu'à l'influence de l'impératrice sur le coeur de son époux. Sainte Hélène a donc joué un grand rôle dans la fin des persécutions, puisqu'elle fut l'épouse et la mère des deux hommes qui, sous son influence, protégèrent le christianisme. Qui sait même si les prières d'Hélène ne méritèrent point à Constantin l'apparition miraculeuse de la Croix, par laquelle il remporta la victoire et devint seul maître de l'empire?

Un autre événement remarquable dans la vie de sainte Hélène, c'est la découverte de la vraie Croix du Sauveur, dont l'Église célèbre le souvenir le 3 mai.

Hélène vivait sans étalage de grandeurs. Nourrir les pauvres, donner aux uns de l'argent, aux autres des vêtements, à d'autres une maison ou un coin de terre, c'était son bonheur. Sa bonté s'étendait aux prisonniers, aux exilés, à tous les malheureux. Le peuple ne pouvait voir sans une joie mêlée de larmes son impératrice venir en habits simples et communs prendre sa place à l'église dans les rangs des fidèles: une telle conduite n'a sa source que dans l'Évangile. Hélène eut, avant sa mort, la consolation de voir Constantin, non seulement protecteur de la religion de Jésus-Christ, mais chrétien lui-même.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Saint Alberto Hurtado Cruchaga
Prêtre s.j. et fondateur du :
« El Hogar de Cristo »

À

lberto Hurtado Cruchaga naît le 22 janvier 1901 à Viña del Mar au Chili et devint orphelin de père à l’âge de 4 ans. Sa mère fut contrainte de vendre à des conditions défavorables leur modeste propriété pour payer les dettes de la famille. En conséquence, Alberto et son frère durent aller vivre auprès de parents et furent souvent déplacés de chez l’un vers chez l’autre. Dès son jeune âge, il apprit la condition des pauvres sans domicile et à la merci d’autrui.

Une bourse d’étude lui donna la possibilité de fréquenter le Collège des Jésuites à Santiago. Là, il devint membre de la Congrégation Mariale et, comme tel, s’intéressa vivement aux pauvres, prenant du temps avec eux dans les quartiers les plus misérables chaque dimanche après-midi.

À la fin de ses études secondaires en 1917, il aurait voulu devenir jésuite, mais on lui conseilla de retarder la réalisation d’un tel projet afin de s’occuper de sa mère et de son frère plus jeune. En travaillant l’après-midi et le soir, il réussit à subvenir à leurs besoins, tout en fréquentant la Faculté de Droit de l’Université Catholique. Pendant cette période aussi, sa sollicitude pour les pauvres qu’il visitait chaque dimanche, ne se démentait pas. L’obligation du service militaire interrompit ses études mais, une fois son devoir accompli, il obtint son diplôme au début d’août 1923. Le 15 du même mois, il entra au Noviciat de la Compagnie à Chillán.

En 1925, il alla à Cordoba, en Argentine, où il étudia les humanités.

En 1927, il fut envoyé en Espagne pour étudier la philosophie et la théologie. Cependant, en raison de la suppression de la Compagnie dans ce pays en 1931, il dut partir en Belgique et continuer la théologie à Louvain. C’est là qu’il fut ordonné prêtre le 24 août 1933 et qu’il obtint le doctorat en Pédagogie et Psychologie en 1935. Après avoir accompli le troisième an de Probation à Drongen, toujours en Belgique, il retourna au Chili en janvier 1936.

De retour dans son pays, son zèle s’étendit progressivement à tous les domaines : il commença à déployer son activité comme professeur de religion au Collège Saint Ignace, de pédagogie à l’Université Catholique de Santiago et au Séminaire Pontifical. Il écrivit divers essais sur l’éducation, comme aussi sur l’ordre social chrétien. Il construisit une maison d’Exercices Spirituels dans un village qui porte aujourd’hui son nom. Il fut directeur de la Congrégation Mariale des étudiants, les impliquant dans la catéchèse des pauvres. Il anima des retraites innombrables selon les Exercices Spirituels, et offrit sa direction spirituelle à de nombreux jeunes, accompagnant plusieurs d’entre eux dans leur réponse à une vocation sacerdotale et contribuant de façon notable à la formation de nombreux laïcs chrétiens.

En 1941, le Père Hurtado publia son livre le plus fameux : « ¿Es Chile un país católico? ». La même année lui fut confiée la responsabilité d’Assistant de la section des jeunes de l’Action Catholique pour l’Archidiocèse de Santiago, puis, l’année suivante, au niveau national. Il s’y engagea avec un esprit remarquable d’initiative, de dévouement et de sacrifice.

En octobre de l’année 1944, alors qu’il donnait les Exercices, il ressentit le besoin impérieux de faire appel aux auditeurs en leur demandant de penser aux nombreux pauvres de la ville, et en particulier aux enfants innombrables qui vagabondaient dans les rues de Santiago. Cet appel suscita promptement un élan de générosité et fut le début de l’initiative qui a fait connaître de plus le Père Hurtado. Il s’agit d’une forme d’action caritative qui fournissait aux personnes sans domicile non seulement un endroit où vivre, mais un vrai foyer domestique: « El Hogar de Cristo ».

Au moyen des contributions des bienfaiteurs et avec la collaboration active de laïcs engagés, le Père Hurtado ouvrit une première maison d’accueil pour les enfants, puis pour les femmes, puis encore une autre pour les hommes: les pauvres commencèrent ainsi finalement à avoir au « Hogar de Cristo » une ambiance familiale où vivre. Ces maisons se multiplièrent, tout en adoptant des formes et des caractéristiques nouvelles : certaines devinrent des centres de réhabilitation; d’autres des centres de formation artisanale, et ainsi de suite, le tout toujours inspiré par des valeurs chrétiennes et imprégné de celles-ci.

En 1945, Le Père Hurtado visita les États-Unis pour étudier le mouvement « Boys Town » de façon à l’adapter à son pays. Les six dernières années de sa vie furent dédiées au développement des diverses formes selon lesquelles « El Hogar de Cristo » existait et opérait.

En 1947 le Père Hurtado fonda l’Association Syndicale Chilienne (ASICH), pour promouvoir un syndicalisme s’inspirant de la Doctrine Sociale de l’Eglise.

Entre 1947 et 1950, il écrivit trois livres importants sur les syndicats, sur l’humanisme social et sur l’ordre social chrétien.

En 1951, il fonda le revue « Mensaje » la célèbre revue des Jésuites chiliens destinée à faire connaître et à expliquer la Doctrine de l’Église.

Un cancer du pancréas le conduisit en quelques mois à la fin de sa vie. Au milieu de douleurs atroces on l’entendit répéter souvent: « Content, Seigneur, Content ».

Après avoir passé son existence à manifester l’amour de Dieu aux pauvres, il fut rappelé à Lui le 18 août 1952.

Depuis son retour au Chili jusqu’à sa mort, le Père Hurtado a vécu seulement quinze années. Ce furent des années d’apostolat intense, expression d’un profond amour personnel pour le Christ et, pour cette raison même, caractérisé par un grand dévouement aux enfants pauvres et abandonnés, par un zèle ardent pour la formation des laïcs, et par un sens vif de la justice sociale chrétienne.

Alberto Hurtado Cruchaga a été béatifié, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 16 octobre 1994, et canonisé le 23 octobre 2005, par le pape Benoît XVI   

Autres Fêtes du Jour
Saint Agapit  Martyr près de Rome (IIIe siècle)
Saint Alberto Hurtado Cruchaga  fondateur du Hogar de Christo (✝ 1952)
Bienheureux Antoine Banassat  prêtre martyr à Rochefort (✝ 1794)
Saint Arsène de Paros  higoumène dans un monastère de l'Attique (✝ 1877)
Saint Daig MacCairill  (✝ v. 560)
Saint Eone  Evêque d'Arles (✝ 504)
Saint Firmin  évêque de Metz (IVe siècle)
Saints Flore et Laure  (IIe siècle)
BBx François, Jacques, Athanase, Martin et Vincent  martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Saints Georges et Jean  (✝ 674)
Saint Jean de Rila  Moine en Bulgarie (✝ 946)
Saint Léon  martyr en Lycie (IVe siècle)
Bienheureux Léonard de la Cave  abbé (✝ 1255)
Saint Macaire de Pélécète  Higoumène de Pélécète (✝ 850)
Bienheureux Mannes de Guzman  frère de saint Dominique (✝ v. 1225)
Saints martyrs de 'Masse Blanche'  martyrs en Afrique (✝ v. 260)
Notre Dame de Liesse
Bienheureuse Paule de Montaldo  abbesse clarisse en Italie (✝ 1514)
Bienheureux Renaud de Concoregio  évêque de Ravenne (✝ v. 1321)
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