Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
3 Août 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint-Siège
Son habitation fut la première église en Europe fondée par S.Paul. Quand l’Apôtre met pied à Philippes en Macédoine, il trouve hospitalité chez Lydie, commerçante en pourpre, nouvelle convertie à l’Evangile avec toute sa famille. Son histoire se trouve au chapitre 16 des Actes des Apôtres.
Elle venait de la Grèce d'Asie et s'était installée à Philippes, port de la mer Egée pour son commerce de tissu et de pourpre. C'est là qu'elle rencontra saint Paul et saint Luc (Actes des Apôtres 16. 11). Ils vinrent habiter chez elle "Si vous voulez bien me considérer comme une servante de Dieu, descendez chez moi."
Les Églises d'Orient fêtent cette païenne qui professait la foi juive et qui fut convertie au Christ par saint Paul lors de son passage à Philippes en Macédoine. Elle l'accueillit avec ses compagnons Silas et Luc (Actes 16. 11 à 15). Elle dut mourir vers 50-55, puisque Paul écrivant aux chrétiens de Philippes ne la mentionne pas dans sa lettre.
Au 20 mai, commémoraison de sainte Lydie, la marchande de pourpre de Thyatire, qui, à Philippes de Macédoine, fut la première dans cette ville à croire à l'Évangile, après la prédication de l'Apôtre saint Paul.
Martyrologe romain
Bx Augustin Kažotić
Évêque o.p. et martyr
A |
ugustin Kažotić, fils d'une famille patricienne, naît à Trogir (en Dalmatie) vers 1260.
Entré, à quinze ans, dans l’Ordre Dominicain, probablement à Trogir ou à Split, il se distingua rapidement durant ses études, qu’il alla poursuivre à Paris.
Impressionné par sa réputation d’érudit et de religieux dévot, le Bx Benoît XI (Nicola Boccasini, 1303-1304) – lui-même dominicain – nomma Augustin Kažotić évêque de Zagreb en 1303. Il y promut de nombreuses activités pastorales et initia une réforme de la liturgie et de l’éducation. Il fonda également une école cathédrale accueillant les étudiants défavorisés.
Sa défense inflexible des droits de tous contre les abus du Roi Charles Robert d’Anjou (1308-1342) lui valut d’être exilé du Royaume de Croatie et de Hongrie. Il se rendit alors en Avignon et demanda l’aide du pape Jean XXII (Jacques Duèse, 1316-1334), en 1318.
Le nom d’Augustin Kažotić est généralement lié à deux petits traités écrits lors de son séjour à Avignon (1318-1322) : le premier fait partie de la consultation judiciaire et doctrinale demandée par le pape Jean XXII, qui aboutira à la bulle Super illius specula de 1320, qui assimile désormais la sorcellerie à l’hérésie ; le second, sur la pauvreté du Christ, est lié aux débats sur les mouvements de pauvreté, en particulier l’usus pauper des franciscains. Dans un tout autre domaine, son nom est lié à l’histoire de la musique, puisqu’il est, semble-t-il, l’un des premiers auteurs connus en Croatie.
Augustin Kažotić attendit en vain pendant quatre ans l’autorisation de pouvoir rentrer dans son pays. En 1322, le Pape lui donna enfin la charge du Diocèse de Lucera, ville des Pouilles dans le Sud de l’Italie, qui venait d'être restauré.
Pendant le règne de l’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen, des milliers de musulmans Sarrasins, qui servaient dans les troupes impériales d’élite, habitaient à Lucera. Après la chute de la dynastie Hohenstaufen, la restauration de la chrétienté pouvait commencer dans la ville et cette mission fut confiée à Augustin Kažotić. Son travail fut si efficace qu’un an plus tard, les musulmans encore présents décidèrent de le supprimer.
Il fut assassiné par un sarrasin qui le frappa à la tête avec une lance de fer : il meurt de ses blessures le 3 août 1323, ajoutant l’honneur du martyre aux nombreux mérites qu’il eut de son vivant.
Dès sa mort, il fut considéré comme saint. Il fut béatifié par le pape Clément XI (Giovanni Francesco Albani, 1700-1721) le 4 avril 1702. Le procès de Béatification est conservé aux archives diocésaines de Lucera. Son culte s'est développé à travers les siècles, en Italie, en Croatie et dans l’ordre des Frères Prêcheurs.
En avril 2010, a été lancé le procès de sa Canonisation. Le diocèse de Lucera-Troia s'est constitué acteur principal de la cause, tandis que la Province dominicaine de Croatie et l'Archevêché de Zagreb en sont co-acteurs.
Bx Miguel Remon Salvador
Religieux o.f.m. conv. et martyr
M |
iguel Remon Salvador naît à Caudé, dans le diocèse espagnol de Teruel, le 17 septembre 1907. Attiré par la vie religieuse, en 1927, il entra au couvent de Granollers, des frères mineurs conventuels, où il fit le noviciat sous la direction du maître des novices, le père Alfonso López López.
Il émit ses vœux temporaires en 1928 et les perpétuels en 1933, prenant le nom de Miguel.
Il était toujours affable et pacifique : il s’occupait de ses propres tâches avec un grand esprit de service. En 1933 il fut envoyé en Italie pour effectuer des tâches dans la célèbre basilique de Lorette (Loreto en italien). Après deux ans, en 1935, il retourna dans son couvent de Granollers.
À cause de la révolution antichrétienne il se réfugia dans la maison de quelques amis avec le père Alfonso López López ; c’est ici qu’ils furent arrêtés le 3 août 1936. Le soir du même jour ils furent fusillés ensemble après avoir dit : « Nous ne renierons jamais notre foi et tout ce que nous avons fait ».
Alfonso López López, Miguel Remon Salvador et quatre de leurs confrères, appartenant à l'Ordre des Frères Mineurs Conventuels, ont été béatifiés le 11 mars 2001, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), avec un groupe composé de 233 martyrs de la même persécution.
Martyrologe Romain : En Espagne, dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, quatre bienheureux martyrs: à Lucenz, Sauveur Fernandis Segui, prêtre - à Barcelone, François Bandres Sanchez, prêtre salésien, et à Samalus, près de Barcelone, Alphonse Lopez Lopez, prêtre, et Michel Remon Salvador, franciscains conventuels.