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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Seigneur celui qui va au Seigneur n'aura jamais soif ni faim

Évangile selon saint Matthieu 14, 13-21

En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » Jésus dit : « Apportez-les moi. » Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

Méditation

La Multiplication des pains Regnum-Christi

 

Prière

Jésus, je viens chercher ma nourriture dans cette méditation de l’Évangile. Nourris-moi de ta Parole !

Demande

Père, donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

 

Réflexion
  1. C’est dans un lieu « désert » que se trouve Jésus. Il y a là une claire allusion à un autre épisode de l’histoire du peuple d’Israël. La sortie d’Égypte était loin derrière et la traversée du désert pour atteindre la terre promise se faisait longue. Le peuple se plaignait à Moïse que Dieu les ait fait sortir d’Égypte pour les laisser mourir de faim dans le désert. Mais Dieu est fidèle. Il entendit leur cri et fit en sorte qu’une fine couche de pain apparaisse chaque matin sur le sol. Les Hébreux appelèrent ce pain « manne ». On trouve ce récit dans le livre de l’Exode.
     
  2. Ici, c’est Jésus qui va nourrir la foule en lui donnant du pain. Jésus est même plus grand que Moïse, puisque c’est lui-même qui fait apparaître le pain. Mais il ne le fait pas immédiatement. D’abord, il sollicite ses disciples. Il les met à l’épreuve en quelque sorte. Les disciples sont déroutés. Sans doute la foi leur manque. Alors Jésus lève les yeux, bénit les pains, les rompt et les donne aux disciples pour qu’ils en apportent aux gens. La prière et le geste de Jésus préfigurent le don du pain eucharistique. Les verbes « bénir » et « rompre le pain » sont répétés à chaque messe.
     
  3. Et si Jésus veut avoir besoin de ses disciples pour faire parvenir ce pain aux foules, c’est qu’il leur confie déjà un ministère. Malgré leur manque de foi, malgré leurs hésitations, Jésus choisit d’agir par la médiation de ses disciples, une médiation eucharistique qu’ils auront ensuite à poursuivre après sa mort et sa Résurrection. Ce sont bien eux qui – aujourd’hui encore – nous donnent l’Eucharistie qui rend la présence de Jésus réelle et actuelle.
    Après que tous ont mangé, les disciples rapportent douze corbeilles, le chiffre des douze tribus, donc le chiffre d’Israël. C’est vers tout Israël que Jésus est envoyé. Avant d’être le Messie des nations, il est le Messie des Juifs. Jésus disait d’ailleurs qu’il a été envoyé d’abord aux brebis perdues de la maison d’Israël, ensuite seulement et par l’entremise des Juifs, il a rejoint les païens. Telle est la pédagogie que Dieu a mise en place dès les premiers moments de l’histoire de son peuple Israël.
    Israël commença à exister comme peuple dès qu’il fut libéré du joug égyptien et Dieu prit soin de lui au désert en lui donnant la manne. Désormais, en Jésus, Dieu convoque un nouveau peuple qui réunit les Juifs et les païens, afin de les libérer définitivement du joug de l’esclavage du péché et afin de les nourrir du pain eucharistique, le pain qui fait vivre éternellement.
Dialogue avec le Christ

Jésus, tu me nourris chaque dimanche de ton pain eucharistique, ce pain que tu es toi-même, ce pain qui refait mes forces de semaine en semaine et qui me fait vivre éternellement. Loué sois-tu pour le grand don de toi-même !

Résolution

Relire le chapitre 16 du livre de l’Exode à la lumière de la multiplication des pains, afin de mieux comprendre comment Jésus accomplit les Écritures bibliques.

Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi
Méditations: Regnum Christi 
Texte de l’Évangile et informations liturgiques: © AELF - Paris - Tous droits réservés
Saint Athanase (295-373)

évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église

24ème lettre festale pour Pâques (Lire la Bible avec les Pères. 2, Le Cycle de Moïse ; trad. Sœur Isabelle de la Source ; Médiaspaul 1990 p. 31 rev.)

« Un endroit désert, à l’écart »

Chacun des saints a dû fuir « la voie large et spacieuse » (Mt 7,13), pour demeurer seul, à part, et là, vivre dans la vertu : Élie, Élisée (…), Jacob (…). Le désert et l'abandon des tumultes de la vie procurent à l'homme l'amitié de Dieu ; ainsi Abraham, quand il est sorti du pays des Chaldéens, a été appelé « ami de Dieu » (Jc 2,23). Le grand Moïse aussi, lors de son départ du pays d'Égypte (…) a parlé avec Dieu face à face, a été sauvé des mains de ses ennemis et a traversé le désert. Tous ceux-là sont l'image de la sortie des ténèbres vers la lumière admirable, et de la montée vers la ville qui est au ciel (He 11,16), la préfiguration du vrai bonheur et de la fête éternelle. Quant à nous, nous avons auprès de nous la réalité que des ombres et des symboles annonçaient, je veux dire l'image du Père, notre Seigneur Jésus Christ (Col 2,17; 1,15). Si nous le recevons comme nourriture en tout temps, et si nous marquons de son sang les portes de nos âmes, nous serons libérés des travaux de Pharaon et de ses inspecteurs (Ex 12,7; 5,6s). (…) Maintenant nous avons trouvé le chemin pour passer de la terre au ciel (…). Autrefois, par l'intermédiaire de Moïse, le Seigneur précédait les fils d'Israël dans une colonne de feu et de nuée ; maintenant, il nous appelle lui-même en disant : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive ; de celui qui croit en moi, sortiront des fleuves d'eau vive jaillissant jusqu'à la vie éternelle » (Jn 7,37s). Que chacun se prépare donc avec un ardent désir à se rendre à cette fête ; qu'il écoute le Sauveur l'appeler, car c'est lui qui nous console tous et chacun en particulier. Que celui qui a faim vienne à lui : il est le vrai pain (Jn 6,32). Que celui qui a soif vienne à lui : il est la source d'eau vive (Jn 4,10). Que le malade vienne à lui : il est le Verbe, la Parole de Dieu, qui guérit les malades. Si quelqu'un est accablé par les fardeaux du péché et s'en repent, qu'il se réfugie à ses pieds : il est le repos et le port du salut. Que le pécheur ait confiance, car il a dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt 11,28).

Homélie du Père Gilbert Adam
Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Quand Jésus apprit cela, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.

En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. La souffrance de Jésus est activée par la nouvelle de la mort de Jean le Baptiste. Nous pouvons imaginer combien le regard de Jésus est blessé par le martyre de Jean le Baptiste. Quand Jésus plonge son regard dans cette marée humaine, c’est le regard d’un enfant, comme quand il descendait dans le fleuve du Jourdain. L’humanité blessée dont le regard n’est pas pur, l’humanité meurtrie, troublée retrouve une espérance dans le regard de Jésus. C’est le regard d’un enfant, avec tout ce qu’il peut contenir de découverte, d’attente, de questionnement aussi. Jésus est déjà devant sa Passion. Jean Baptiste, le Précurseur, avait annoncé les événements à venir ! Il a subi les violences du « monde » quand il est venu en aide aux pauvres de Jésus, « Il en on fait tout ce qu’ils ont voulu dira Jésus. » Nous pouvons donc imaginer l’angoisse qui étreint Jésus, mais sa tendresse miséricordieuse est toujours à l’œuvre. Déjà se profile la tache des apôtres qui devront continuer son œuvre. Jésus a pitié de cette foule qui vient à sa rencontre, ils sont là, désirant écouter sa parole, recevant de lui une régénération vitale pour leur vie en souffrance. Jésus aime ce peuple et il reconnaît l’image de Dieu dans cette humanité et ces personnes qui le reconnaissent.

 

Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » 

Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » Jésus dit : « Apportez-les moi. » Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Il y a quelque chose de très bouleversant dans cet Evangile. Jésus entretient un véritable cœur à cœur avec ses disciples quand il regarde l’humanité dans la faim, il établit des liens ! Les disciples ont bien vu que les provisions s’épuisaient : Cela faisait trois jours qu’ils sont là avec cette foule. Nous sommes toujours confronté au ce manque fondamental de l’humanité ! L’angoisse n’est pas loin et la panique peut prendre le relais aujourd’hui encore. Il y a un mystère de connivence dans cette humanité et Jésus, le fils de l’homme. Jésus sait ce qu’Il va faire, mais Il veut la coopération de ses apôtres qui devront continuer son œuvre de salut. Le rôle des apôtres dans la distribution du pain est nécessaire. L’essentiel de l’action de Jésus est cachée aux yeux de tous. Les disciples, malgré leur fatigue, servent ces gens qui leur paraissaient d’abord encombrants. Ils regardent maintenant et voient combien Jésus est bon.

Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants. Ils mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta les restes des morceaux : sept corbeilles ! 
Ce miracle annonce la nouvelle Création ou Dieu sera tout en tous. C’est ainsi qu’est annoncée aussi l’eucharistie ! Le Seigneur Jésus nourrira son peuple dans la détresse. Il ne fuira pas devant l’adversité mais il s’offrira avec son Corps et son Sang pour que nous ayons la vraie vie. Le peuple qui marche dans les ténèbres est éclairé par la Parole de Vérité et il est nourri du Pain de la vie. "Que chacun se prépare donc avec un ardent désir à se rendre à cette fête ; qu’il écoute le Sauveur l’appeler, car c’est lui qui nous console tous et chacun en particulier. Que celui qui a faim vienne à lui : il est le vrai pain. Que celui qui a soif vienne à lui : il est la source d’eau vive. Que le malade vienne à lui : il est le Verbe, la Parole de Dieu, qui guérit les malades. Si quelqu’un est accablé par les fardeaux du péché et s’en repent, qu’il se réfugie à ses pieds : il est le repos et le port du salut. Que le pécheur ait confiance, car il a dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos, » dit Saint Athanase

Nous demandons la grâce d’une confiance de plus en plus grande vis à vis de Jésus

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