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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Abandonner la haine, pardonner toujours, Le Père vous traitera en pécheur si vous ne pardonne pas à vos semblables du fond du cœur. 

ÉVANGILE
« Je ne te dis pas de pardonner jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois » (Mt 18, 21-35)

Alléluia. Alléluia.
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés. »
Alléluia. (cf. Jn 13, 34)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi,
combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu’à sept fois ? »
    Jésus lui répondit :
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois,
mais jusqu’à 70 fois sept fois.
    Ainsi, le royaume des Cieux est comparable
à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
    Il commençait,
quand on lui amena quelqu’un
qui lui devait dix mille talents
(c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
    Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser,
le maître ordonna de le vendre,
avec sa femme, ses enfants et tous ses biens,
en remboursement de sa dette.
    Alors, tombant à ses pieds,
le serviteur demeurait prosterné et disait :
‘Prends patience envers moi,
et je te rembourserai tout.’
    Saisi de compassion, le maître de ce serviteur
le laissa partir et lui remit sa dette.

    Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons
qui lui devait cent pièces d’argent.
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant :
‘Rembourse ta dette !’
    Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait :
‘Prends patience envers moi,
et je te rembourserai.’
    Mais l’autre refusa
et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
    Ses compagnons, voyant cela,
furent profondément attristés
et allèrent raconter à leur maître
tout ce qui s’était passé.
    Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :
‘Serviteur mauvais !
je t’avais remis toute cette dette
parce que tu m’avais supplié.
    Ne devais-tu pas, à ton tour,
avoir pitié de ton compagnon,
comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?’
    Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux
jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.

    C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera,
si chacun de vous ne pardonne pas à son frère
du fond du cœur. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Savoir pardonner

       Jésus nous demande une liberté d'esprit absolue vis-à-vis des péchés de nos frères. Il nous demande d'être comme le Père céleste, ce Père des Miséricordes toujours prêt à pardonner et à oublier.

Méditation de l'Evangile du dimanche 13 septembre
 

 
Cette idée du Christ-Jésus que nous sommes tous frères, membres d'une même famille, celle de Dieu, cette pensée avait bien frappé ses disciples. Pierre, en effet, lorsqu'il demande à Jésus combien de fois il devait pardonner à son prochain, appelle ce prochain son frère.

“Seigneur, si mon frère a péché contre moi, combien de fois lui pardonnerai-je ? Jusqu'à sept fois ? … Jésus lui dit : Je ne te dis pas : jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois”

Quelles conséquences, si dans la vie pratique, ces idées de Jésus animaient notre manière de vivre et d'agir !

Pardonner sans limite, c'est un des principes de Jésus. Cela rejoint l'histoire de la brebis perdue (pour qui on lâche tout), ou bien celle du fils prodigue.

La bonté de Jésus et son pardon n'ont pas de limites : “Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, Pierre, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois”. Quel contraste avec nos cœurs et l'ardeur de la haine. Il nous faut faire effort contre nous pour apprendre à pardonner et à nous en donner la force. La Sagesse de Jésus se montre bien différente de la sagesse du monde.

Abandonner la haine, toujours pardonner, quand la vengeance serait si douce et qu'elle est à la portée de la main, ne peut être un commandement dicté par un cœur humain. Seul celui de l'Homme crucifié pour les autres pouvait faire cette obligation à tous ceux qu'Il faisait siens : “Je ne te dis pas jusqu'à sept fois…”

Jésus nous demande une liberté d'esprit absolue vis-à-vis des péchés de nos frères. Il nous demande d'être comme le Père céleste, ce Père des Miséricordes toujours prêt à pardonner et à oublier. Nous savons facilement dire : “J'ai pardonné”, mais nous ajoutons trop facilement : “mais je ne puis oublier”. Ce n'est pas tout à fait la ligne de conduite demandée par Jésus.

Contrairement à nos attitudes, celles de Jésus sont d'oubli et de pardon. Nous avons trop bonne mémoire. Dieu est patient, nous ne le sommes guère.


Père Gabriel

                                        Saint Jean-Paul II
(1920-2005)

pape

Encyclique « Dives in misericordia », § 14 (trad. copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois »

 

Le Christ souligne avec insistance la nécessité de pardonner aux autres : lorsque Pierre lui demande combien de fois il devrait pardonner à son prochain, il lui indique le chiffre symbolique de « soixante-dix fois sept fois », voulant lui montrer ainsi qu'il devrait savoir pardonner à tous et toujours.

Il est évident qu'une exigence aussi généreuse de pardon n'annule pas les exigences objectives de la justice. La justice bien comprise constitue pour ainsi dire le but du pardon. Dans aucun passage du message évangélique, le pardon, ni même la miséricorde qui en est la source, ne signifient indulgence envers le mal, envers le scandale, envers le tort causé ou les offenses. (...) La réparation du mal et du scandale, le dédommagement du tort causé, la satisfaction de l'offense sont conditions du pardon. (...)

La miséricorde toutefois a la force de conférer à la justice un contenu nouveau, qui s'exprime de la manière la plus simple et la plus complète dans le pardon. Le pardon en effet manifeste qu'en plus des processus (...) caractéristiques de la justice, l'amour est nécessaire pour que l'homme s'affirme comme tel. L'accomplissement des conditions de la justice est indispensable surtout pour que l'amour puisse révéler son propre visage. (...) L'Église estime à juste titre que son devoir, que le but de sa mission, consistent à assurer l'authenticité du pardon.

Homélie du Père Gilbert Adam

Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.

"Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »

Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Pierre réfléchit au pardon, pardonner « jusqu’à sept fois, » n’était pas si mal ! Il se montre généreux. Jésus, en multipliant le chiffre de Pierre par 10 et par 7, rend ce chiffre illimité. Ainsi le pardon ne peut être restreint par aucune limite. Nous savons que le premier mouvement de celui qui a subi un tort est le plus souvent de se venger. Jésus reprend la fidélité de Dieu : « Un bref instant je t’avais abandonnée mais sans relâche, avec tendresse, je vais te rassembler.(Isaïe ») C’est avec une amitié sans fin que Dieu manifeste sa tendresse, qu’il nous rachète. Pour Jésus, l’amitié de Dieu est sans fin et sans limite. Notre malheur est de nous considérer comme les maîtres du monde et de faire tout tourner autour de nous comme si en nous étions le centre. Or le centre du monde c’est Dieu. Il nous faut, avec Pierre, opérer un décentrement pour nous mettre dans une attitude d’adoration fondamentale. Nous recevons tout de Dieu, et nous sommes heureux de nous recevoir nous-même de Dieu. Cet amour de Dieu est transformant, guérissant pour notre vie, il nous apprend le pardon.

"Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Jésus illustre la miséricorde de Dieu par une parabole. Il a dû prendre cette histoire dans les coutumes d’alors. Il s’agit d’un chef oriental ou d’un romain qui gouverne un pays colonisé. Ce ministre avait une dette énorme : 10 000 talents : C’était ce qu’il fallait pour faire vivre une famille pendant 30 millions de jours. Devant le Créateur nous sommes devant le don de la vie et de l’amour, nous sommes toujours en dette. Mais l’amour est un don gratuit que rien ne peut acheter, il n’appelle que la reconnaissance. L’attitude de Dieu envers nous ne se base pas sur la justice, l’amour ne peut être que miséricordieux. Dans le cœur de Dieu, le pardon ne connaît pas d’attente ni de demi-mesure, il est immédiat et total.

"…Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » Devant la supplication de son compagnon qui lui devait cent pièces d’argent. "Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Le pardon est un geste d’amour qui nous transforme, il ne s’achète pas. Jésus nous dit que le temps de l’histoire qui nous est donnée est une grande remise des dettes. Ce n’est pas le temps du jugement et du châtiment. Nos dettes sont limitées et elles sont pardonnables. Jésus nous fait dire dans le Notre Père : "Pardonne-nous nos torts envers Toi comme nous-mêmes avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous." La pitié nous situe à notre juste place devant notre frère qui demande pardon pour pouvoir vivre. Un horizon de reconnaissance s’ouvre devant nous pour savourer les bonnes choses qui nous sont données. Cette parole est infiniment précieuse car celui qui l’a dit ne peut la dire sans se l’appliquer à lui-même. Pierre prend au sérieux le rôle qu’il va jouer dans la communauté. Dieu nous a disposés pour recevoir la grâce d’un tel don ! Il nous transforme à son image afin que nous devenions ce que nous sommes. Nous pouvons le rejoindre dans l’amour et nous répandre en amour en le laissant passer devant, établis dans l’amour.

Nous demandons la grâce d’entendre pour que notre cœur soit rempli de bienveillance, de douceur, d’humilité, de tendresse, les uns vis-à-vis des autres.

Mt:18 : 28- Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” 29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” 30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. 31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. 

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