Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
1 Septembre 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Ses origines sont encore mystérieuses ; il vécut probablement entre le VI et le VIII siècle .Il fut ermite dans une forêt du Sud de la France jusqu’au moment où, par amitié d’un roi, il devint abbé et guide spirituel de toute la région. L’Eglise célèbre sa mémoire le 1° septembre.
La tombe de saint Gilles vénérée, dans une abbaye de la région de Nîmes, en France, remonte probablement à l’époque mérovingienne, même si l’inscription n’est pas antérieure au X siècle, date où fut composée la Vie du Saint abbé, entremêlée de prodiges. C’est à partir d’ici qu’on part pour tenter de reconstruire la vie de Gilles que la légende plus populaire veut qu’il soit arrivé d’Athènes pour vivre comme ermite dans une forêt près de l’embouchure du Rhône, dans la France méridionale, pour se consacrer ainsi davantage avec plus de dévouement au service de Dieu . Il passait son temps dans la prière, entre austérité et jeûnes. Il se nourrissait d’herbes, de racines, de fruits sauvages, dormait sur la terre nue et son cousin était un caillou.
Emu par autant de sacrifice, le Seigneur aurait envoyé à Gilles une biche pour lui fournir du lait chaque jour. Mais durant une battue de chasse l’ermite est découvert par Flavius, roi des Goths, et entra dans ses grâces. Par erreur, en effet, le souverain ayant décoché une flèche pour tuer la biche, blessa le Saint auprès duquel l’animal s’était réfugié. Entre les deux naquit une amitié et le roi qui avait été ému de compassion pour ce qui s’était passé décida d’offrir à Gilles une superficie de terre pour y construire une abbaye. Ici, l’anachorète, en échange de la solitude irrémédiablement perdue, eut le réconfort de voir prospérer une communauté active de moines, dont il devint le père spirituel jusqu’à sa mort, le 1°septembre de l’an 720. Le monastère prit le nom d’ « Abbaye de Saint Gilles ».
Ensemble avec ses moines, saint Gilles affronta une grande œuvre d’évangélisation et de civilisation de la région, l’actuel Languédoc.Il défricha les champs, fertilisa les sols jusqu’alors incultes, ouvrit des routes de commerce et spécialement il prêcha l’Evangile en convertissant les pécheurs et en les soumettant à la pénitence. En raison des nombreux miracles opérés grâce à lui, Gilles fut connu dans toute la France sous l e nom de « saint thaumaturge ». Mais son culte s’étendit, comme en font preuve les nombreux témoignages, même en Belgique, Hollande et Italie. Parmi les endroits emblématiques il ya Tolfa, dans le Latium, et Latronico, petit centre de la Basilicate où depuis presque trois siècles se renouvelle le « le miracle de la manne » attribué au saint ermite. Dans la Basilicate dédiée à ce saint patron, depuis 1716, et seulement un ou plusieurs vendredis du mois de mars, de la fresque représentant Saint Gilles en pénitence dans un ermitage, « suinte » un liquide incolore. Cet événement dont les chroniques en parlaient déjà depuis 1709, se vérifia de manière éclatante en 1716, quand on raconte que le peuple préoccupé par les calamités naturelles qu’il y avait, priait saint Gilles pour qu’il les fasse cesser. Les prières furent exaucées et ce liquide était probablement le signe du « miracle » advenu. Le 22 février 2728 l’évêque promulgua un décret selon lequel le liquide pouvait être recueilli à chaque fois que le phénomène se produit. Depuis lors le mystérieux événement se répète presque chaque année et les gens l’attendent avec impatience.
Sainte Teresa Margherita del Sacro Cuore
Vierge o.c.d. (1747-1770)
Commémorée le 07 mars (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le Ier septembre par l’Ordre Carmélitain.
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eresa Margherita del Sacro Cuore, dans le siècle Anna Maria Redi, deuxième des treize enfants de Ignazio et Camilla Ballati, naît à Arezzo en Toscane (I), le 15 juillet 1747.
Dès son jeune âge, elle est habitée par une profonde piété et elle manifeste un grand désir d’entendre parler de Dieu. On peut même la qualifier de « petite contemplative » quand à l’âge de 6 ans, elle pose la question : « Dites-moi, qui est ce Dieu? » à qui peut lui répondre!
Son penchant au recueillement et à la prière s’accentue au cours des années vécues au pensionnat des bénédictines de Florence. Durant ses jeux d’enfant (car elle demeure une enfant enjouée, espiègle et normale), elle passe cette réflexion tout imprégnée de Celui qui l’habite : « Pendant que nous nous amusons, Jésus pense à nous! » C’est aussi durant cette période chez les Bénédictines que sa vie eucharistique et mariale, de même que sa dévotion au Sacré-Cœur s’épanouiront malgré le contexte janséniste de l’époque.
A son retour dans le cercle familial, elle attend une année avant de révéler son désir de vie religieuse au Carmel. Cette vocation, elle l’a découverte durant les derniers mois de ses études chez les sœurs Bénédictines. Son directeur spirituel et son confident, son pieux père Ignazio, ne s’oppose pas à la vocation de sa fille bien qu’il en ait le cœur brisé. Anne Marie entre donc au Carmel de Florence, le 1er septembre 1764. Elle prend l’habit le 11 mars 1765 et devient sœur Thérèse Marguerite du Sacré-Cœur de Jésus. Elle reçoit comme maîtresse de novices une carmélite digne de former les « anciens Pères du désert ». Mais jamais Thérèse Marguerite ne manifestera de mouvements d’impatience, de susceptibilité ou d’amertume. A l’âge de 23 ans, deux péritonites viennent écourter sa vie sur terre. Elle meurt le 7 mars 1770.
Teresa Margherita del Sacro Cuore a été béatifiée le 9 juin 1929 et canonisée le 13 mars 1934, par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).
Qu’a donc fait sœur Thérèse Marguerite Redi pour que l’Église reconnaisse sa sainteté quelques 150 ans plus tard ? Le fondement de sa vie religieuse repose sur sa foi profonde et vivante; et cette foi vivante provient de ce qu’elle demeure constamment en présence du Seigneur. Son leitmotiv « Dieu est Amour » est le résumé de toute sa vie. Rendre à Dieu amour pour amour, mais cachée dans le cœur du Christ. La pensée de ce que le Seigneur a souffert, éveille en elle le « désir de souffrir aussi un peu pour lui ». Aucune épreuve ne lui semble trop pénible à cause de l’Amour qui l’habite. Mais cet amour pour Dieu passe aussi par l’amour bien concret de chacune de ses sœurs. Après sa profession, elle reçoit le travail d’infirmière dans la communauté. Elle prodigue les soins avec patience et sans mouvement d’humeur. Au travers de ce quotidien, aucune de ses sœurs ne soupçonne le feu d’Amour qui la brûle et commence à la consumer de plus en plus en vue du grand passage!
Le témoignage de son directeur spirituel, le père Ildephonse de St-Aloysius Gonzaga, au procès canonique, nous permet de pénétrer le silence de la vie cachée de sainte Thérèse Marguerite et de retrouver son itinéraire spirituel. Elle a été conduite sur le véritable chemin thérésien d’une contemplation assidue de la sainte humanité de Jésus, Verbe incarné. En fait, sa dévotion au Sacré-Cœur explique tous les aspects de sa spiritualité et de sa vie religieuse.
Elle considère le Sacré-Cœur comme le « centre de l’amour » par lequel la Parole de Dieu, dès le sein du Père, nous a aimés de toute éternité, et avec lequel il a tant mérité pour nous. Elle fait l’expérience, par le Sacré Cœur de Jésus, de « l’Habitation divine », comme le dit saint Paul « vous êtes le temple de Dieu ». Et sa grande épreuve intérieure sera d’aimer cet Amour mais de ne plus le sentir; ce sera d’aimer sans croire qu’elle aime!
Une grande grâce contemplative, reçue le dimanche après la Pentecôte de 1767, lui fait expérimenter en toute vérité, dans son être de chair ce « Dieu est Amour » et il deviendra la source de sa vie et de sa sainteté. C’est ce feu de l’Amour qui consume par la suite la vie toute simple et cachée de sœur Thérèse Marguerite du Sacré-Cœur. Sa vie humaine et spirituelle est brûlée par cette charité vécue à « l’extrême ».
Thérèse Marguerite avait une santé forte et solide. Mais le 7 mars 1770, quelques douleurs mal diagnostiquées la conduisent à la mort après 18 heures de souffrances affreuses. Elle meurt à 23 ans après 6 ans de vie au Carmel. Durant sa courte maladie, à travers une douleur intolérable, elle trouve encore la patience et la charité de conseiller une sœur sur les soins à donner à des sœurs malades. Elle meurt paisiblement le regard fixé sur son crucifix qu’elle tient en ses mains et qu’elle baise avec amour.
Le corps de la jeune carmélite défunte était déjà très altéré et enflé après sa mort, à un point tel qu’on songeait à ne pas exposer sa dépouille à la grille du parloir comme c’était la coutume. Mais dès qu’on commença à la transporter un changement étonnant se produisit. La couleur bleuâtre de son visage et de son cou fit place à une délicate pâleur, le visage prit un éclat rosé, le corps devint mince et souple. La défunte semblait d’une beauté rayonnante plus qu’elle ne l’avait été de son vivant. On retarda l’inhumation de 15 jours et le corps demeura dans le même état en répandant un parfum agréable. Son corps est demeuré intact jusqu’à nos jours. Il repose maintenant dans une châsse en verre au monastère de Florence.
La fonction de Thérèse Marguerite Redi dans l’histoire de la spiritualité ne consiste pas à être « un maître » mais « un témoin ». Elle a témoigné par sa vie au Carmel, que lorsque cette vie est vécue sans compromis, dans son expression ascétique et contemplative la plus pure, cette vie est capable de conduire l’âme à l’union la plus intime avec Dieu. Le Sacré-Cœur de Jésus, où elle a su se cacher pour aimer, est la demeure où elle nous invite.
Née à Digne (Alpes de Haute Provence) vers 1214.
Décédée à Marseille le 1er septembre 1274.
Sœur du bienheureux Hugues de Barjols (ou de Digne), franciscain mort en 1256, elle fonde à Hyères un établissement de béguines, désigné sous le nom de Dames de Roubaud, qui essaimèrent ensuite à Marseille et à Aix. Une 'Vie de Sainte Douceline' est publiée en provençal en 1297, par une de ses disciples, Philippine de Porcellet. Ses restes sont conservés dans l'église des Franciscains (frères mineurs) à Marseille depuis 1275, à coté de son frère Hugues.
"A Marseille, une béguine composait le texte d'une biographie, celle de la fondatrice de son 'béguinage'. Intitulé 'Vie de la Bienheureuse Mère', cet ouvrage écrit en langue provençale, telle qu'elle était parlée à Marseille au XIIIe siècle, a été salué par les plus grands, entre autres Ernest Renan, comme un pur chef d'œuvre. Chef d'œuvre qui brosse le portrait de sainte Douceline. Cette dernière, sœur du célèbre franciscain, Hugues, vénéré par le roi Saint Louis, à la suggestion de son frère, inaugura en 1250 un type de vie pour femmes désireuses de se consacrer au Seigneur, totalement inédit.
On relèvera chez elle une permanente défiance à l'égard de tout élément institutionnel. "Restez unies, disait-elle à ses filles, dans l'amour du Seigneur, car vous êtes ici rassemblées dans l'amour du Christ et le Christ vous a liées en sa Charité. Tous les autres saints ordres ont un lien très fort, leur Règle; mais vous autres, le seul lien qui vous lie c'est la Charité. Cette pauvre cordelette vous tient unies dans le Christ." (source: Histoire du diocèse de Marseille )
Par testament, Saint Louis d'Anjou, décédé à Brignoles en 1297, a demandé a être enseveli auprès de ses maîtres spirituels: Hugues et Douceline.
Le tombeau de Sainte Douceline a été le siège de nombreux miracles. Il existe une église 'Sainte Douceline' à Hyères.
- Figures de la chrétienté Hyéroise - Sainte Douceline et son frère Hugues' diocèse de Fréjus-Toulon.
photo et histoire de sainte Douceline diocèse de Fréjus-Toulon
1250 à 1200 av JC.
Serviteur de Moïse, chef des Israélites dans la conquête de la Terre Promise.
Choisi par Moïse pour lui succéder, il préfigure le Christ. C'est lui qui fit entrer le peuple hébreu sur la Terre Promise. Il s'occupa également de répartir les douze tribus au travers du Pays que Dieu leur avait donné.
Le Seigneur dit à Josué : « Aujourd'hui, je vais commencer à te rendre grand devant tout Israël, pour qu'il sache que je suis avec toi comme j'ai été avec Moïse.
Livre de Josué, chapitre 3, verset 7, Bible de la liturgie
Commémoraison de saint Josué, fils de Noun, serviteur du Seigneur, vers 1220 avant le Christ. Quand Moïse lui eut imposé les mains, il fut rempli de l'esprit de sagesse et, après la mort de Moïse, il fit passer le peuple d'Israël à travers le lit du Jourdain et l'introduisit, d'une manière merveilleuse, dans la terre de la promesse.
Martyrologe romain