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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. La bonté du Seigneur est pour tous

ÉVANGILE
« Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? » (Mt 20, 1-16)

Alléluia. Alléluia.
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres :
tous acclameront sa justice.
Alléluia. (cf. Ps 144, 9.7b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait cette parabole à ses disciples :
    « Le royaume des Cieux est comparable
au maître d’un domaine qui sortit dès le matin
afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
    Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée :
un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent,
et il les envoya à sa vigne.
    Sorti vers neuf heures,
il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
    Et à ceux-là, il dit :
‘Allez à ma vigne, vous aussi,
et je vous donnerai ce qui est juste.’
    Ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures,
et fit de même.
    Vers cinq heures, il sortit encore,
en trouva d’autres qui étaient là et leur dit :
‘Pourquoi êtes-vous restés là,
toute la journée, sans rien faire ?’
    Ils lui répondirent :
‘Parce que personne ne nous a embauchés.’
Il leur dit :
‘Allez à ma vigne, vous aussi.’

    Le soir venu,
le maître de la vigne dit à son intendant :
‘Appelle les ouvriers et distribue le salaire,
en commençant par les derniers
pour finir par les premiers.’
    Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent
et reçurent chacun une pièce d’un denier.
    Quand vint le tour des premiers,
ils pensaient recevoir davantage,
mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
    En la recevant,
ils récriminaient contre le maître du domaine :
    ‘Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure,
et tu les traites à l’égal de nous,
qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !’
    Mais le maître répondit à l’un d’entre eux :
‘Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi.
N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
    Prends ce qui te revient, et va-t’en.
Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
    n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ?
Ou alors ton regard est-il mauvais
parce que moi, je suis bon ?’

    C’est ainsi que les derniers seront premiers,
et les premiers seront derniers. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Les ouvriers de la vigne

            

Oui, heureusement pour nous, la parabole de Jésus nous le rappelle, pour le Père tout est affaire d'amour, non de réussite humaine. Dans l'ordre de l'amour, le Fils travaille moins que le salarié et vit mieux.« Ces derniers ont travaillé une heure ! Et tu les as mis sur le même pied que nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur »

 

C'est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
 

Méditation de l'Evangile du dimanche 20 septembre

Jésus rappelle à ses apôtres et aux juifs que c'est Dieu seul qui nous aide dans le domaine de la grâce, que c'est Lui seul qui nous appelle à entrer dans le Royaume :

« Aux hommes, c'est impossible, mais à Dieu, non; tout en effet est possible à Dieu »

Et enchaînant, Il ajoute : « Et beaucoup passeront : les premiers, derniers; les derniers, premiers »

Pour illustrer sa pensée et éclairer ses paroles un peu mystérieuses, Jésus raconte la parabole des ouvriers envoyés à la vigne. En clair, il s'agit de Dieu et de son appel lancé à tous les hommes depuis les débuts du monde jusqu'à nos jours. Tous les hommes, de tous les temps, sont donc conviés à venir œuvrer dans le Royaume des Cieux.

Mais cette parabole raconte et retrace, avant tout, les appels successifs de Dieu dans l'histoire d'Israël. C'est vraiment l'histoire de la montée du peuple de Dieu vers le Sauveur.

« Car le Royaume des Cieux est semblable à un maître de maison qui sortit avec le jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. S'étant mis d'accord avec les ouvriers sur un denier par jour, Il les envoya à sa vigne. »

Ils se succédèrent aux différentes heures du jour, c'est-à-dire durant des siècles.

Tous seront donc payés, mais selon un barème d'amour qui ne suit nullement la mathématique du SMIC, ou l'échelle des salaires. D'ailleurs, le minimum vital offert est vraiment royal : c'est la Vie Éternelle, accordée par le Père de famille. Il n'y a pas lieu de se plaindre.

Mais… :« Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers et distribue-leur le salaire, en commençant par les derniers jusqu'aux premiers. Et ceux de la onzième heure étant réunis, reçurent chacun un denier. Quand les premiers vinrent, ils pensèrent qu'ils recevraient davantage. Et le prenant, ils murmuraient contre le maître de maison, disant : les derniers ont travaillé une heure ! Et tu les as mis sur le même pied que nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur ! Mais lui, dit à l'un d'entre eux : Ami, je ne te fais pas d'injustice; n'as tu pas été d'accord avec moi sur une denier ? Prends ce qui te revient et va-t-en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi ! Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien ? Ou bien as-tu l'œil mauvais parce que je suis bon ? »

En fait, le peuple choisi, les privilégiés de Dieu ne sont pas d'accord pour voir d'autres peuples, venus si tard travailler à la vigne, bénéficier des mêmes avantages qu'eux.

Jésus s'efforce de leur montrer qu'il n'y a pas à chercher de similitude entre le domaine de la grâce et celui de la justice sociale. L'amitié de Dieu est gratuite, absolument gratuite, elle ne vient ni de notre travail ni de nos mérites. Elle requiert seulement notre « oui » et la volonté de coopérer à l'œuvre divine en nous.

Mais il reste bien clair que dans le domaine de l'amitié avec Dieu, ce n'est pas notre travail, qui, en fait, nous donne un droit quelconque. Dieu n'a pas de compte à nous rendre. Il n'est pas notre « patron ».

Le patron qui agirait ainsi nous révolterait. Ce serait normal. Car entre nous, nous vivons dans une ordre de justice et de droits réciproques. Ici, pour Jésus, il s'agit d'un ordre d'amour gratuit.

« Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien ? ou bien as-tu l'œil mauvais parce que je suis bon ? »

Cette vision de la gratuité de la grâce agace aussi l'homme technique, devenu toujours plus efficace dans l'ordre naturel. Elle choque son orgueil car, pour lui, seul celui qui réussit, celui qui conquiert une place au soleil, mérite notre admiration. Dieu ne juge pas ainsi.

« Ainsi, les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus ».

Oui, heureusement pour nous, la parabole de Jésus nous le rappelle, pour le Père tout est affaire d'amour, non de réussite humaine. Dans l'ordre de l'amour, le fils travaille moins que le salarié et vit mieux.

« Ces derniers ont travaillé une heure ! Et tu les as mis sur le même pied que nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur »


Père Gabriel

           Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)

prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église

Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°64, 4

« Allez, vous aussi, à ma vigne »

  Il est bien évident que cette parabole vise la conversion des hommes à Dieu, les uns dès leur jeune âge, d'autres un peu plus tard, et enfin quelques-uns seulement dans leur vieillesse. Le Christ réprime l'orgueil des premiers appelés pour les empêcher de faire des reproches à ceux de la onzième heure, en leur montrant que la récompense est la même pour tous. En même temps il stimule le zèle de ces derniers en leur montrant qu'ils peuvent mériter le même salaire que les premiers. Le Sauveur venait de parler du renoncement aux richesses, du mépris de tous les biens, de vertus qui demandent un grand cœur et du courage. Il fallait pour cela stimuler l'ardeur d'une âme pleine de jeunesse ; le Seigneur rallume donc en eux la flamme de la charité et fortifie leur courage en leur montrant que même ceux qui sont arrivés les derniers reçoivent le salaire de toute la journée...       

Pour parler plus clairement, certains pouvaient en abuser et tomber dans l'indifférence et le relâchement. Les disciples verront clairement que cette largesse est un effet de la miséricorde de Dieu, qui seule les soutiendra pour mériter une récompense si magnifique... Toutes les paraboles de Jésus, celles des vierges, du filet, des épines, de l'arbre stérile, nous invitent à montrer notre vertu dans nos actes... Il nous exhorte à une vie pure et sainte. Une vie sainte coûte plus à notre cœur que la simple pureté de la foi, car c'est une lutte continuelle, un labeur infatigable. 

Homélie du Père Gilbert Adam

Les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers.

« En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.

Quelle joie de contempler cette profusion de travail. Le travail de la vigne est une expérience qui nous est encore familière ! Le propriétaire d’une vigne constate qu’il est temps de cueillir ses raisins. Tôt, vers six heures le matin, il quitte sa maison et se rend au marché pour embaucher des ouvriers, offrant à chacun le salaire habituel d’un denier pour la journée. Quel bonheur de contempler l’apport de toute la création à l’épanouissement de la vigne : le soleil, la terre, la pluie et le vent ! Le travail de la nature et l’apport de « l’homme, » sont mis en œuvre. La beauté du travail physique, les gestes précis de l’intelligence et de la force que Dieu donne, sont révélés. Mais Jésus nous introduit plus loin, dans la beauté de la grâce qui est en nous, un renouvellement de notre vie. Pour rétablir la relation d’Amour avec Dieu, Jésus a besoin de nous, de notre consentement à cette ouverture. La grâce de Dieu apporte le salut. Elle engendre un changement dans la justice de la terre. Cette transformation touche les parties les plus profondes de notre cœur. Elle anime en nous une attitude nouvelle qui met en oubli nos propres intérêts. La vigne du Seigneur, c’est Jésus, le Verbe incarné, qui est venu régénérer l’humanité, chacun de nous.

"Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” À ceux de la troisième heure le propriétaire promet un salaire raisonnable. A la sixième heure, à la neuvième heure, et à la onzième heure il envoie encore des ouvriers dans sa vigne. Cette parabole nous montre combien chacun cherche d’abord son intérêt ! Notre tendance naturelle est de nous montrer envieux et de rendre la situation avantageuse pour nous. Or la grâce de Dieu nous amène à nous associer à nos frères à tel point que leurs joies deviennent les nôtres. Travailler à l’œuvre de Dieu, c’est entrer dans la gratuité de l’amour pour œuvrer dans la vigne jusqu’à la moisson opérée par Jésus. Toutes ces « heures » évoquées disent la prédication de Jésus, du début de sa vie, jusqu’à la Croix. La onzième heure est l’heure ou le larron est entré dans le Paradis. Pour sauver toute l’humanité, Jésus ne veut perdre personne, il veut que tous, nous nous mettions au travail.

"Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » Les travailleurs du matin accusent Jésus d’avoir été trop généreux pour les derniers. Nous souffrons d’un désir de reconnaissance, d’être distingués. Nous pouvons penser à la réaction des chefs religieux qui s’enorgueillissent de leur fidélité à la loi, mais qui n’acceptent pas que Jésus puisse accueillir les petits et les pauvres ! Jésus « ne nous appelle plus serviteur, mais ami. » Etre à son service est un tel bonheur, une telle grâce ! Entrer dans la gratuité de l’amour est une épreuve pour nos cœurs rétrécis ! Nous risquons de réintroduire dans le Royaume les règles du travail humain alors que c’est un Don de Dieu. Nous lui demandons d’ordonner davantage notre travail dans la perspective du Royaume de Dieu. C’est un si grand bonheur de travailler à l’œuvre de Dieu ! C’est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers.

Nous demandons la grâce d’entrer dans la gratuité de l’amour infini de Dieu et de la communiquer !

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

 

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