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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Seigneur, apprends-nous à prier, Seigneur enseigne-moi à pardonner comme tu m’as pardonné

ÉVANGILE
« Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11, 1-4)

Alléluia. Alléluia.
Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
c’est en lui que nous crions « Abba », Père.
Alléluia. (Rm 8, 15bc)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.
Quand il eut terminé,
un de ses disciples lui demanda :
« Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
    Il leur répondit :
« Quand vous priez, dites :
“Père,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
    Donne-nous le pain
dont nous avons besoin pour chaque jour
    Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi
à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

PAROLES DU SAINT PÈRE

Dans la prière du Seigneur — dans le «Notre Père» — nous demandons notre «pain quotidien», dans lequel nous apercevons une référence particulière au Pain eucharistique, dont nous avons besoin pour vivre comme enfants de Dieu. Nous implorons aussi «le pardon de nos offenses», et pour être dignes de recevoir le pardon de Dieu, nous nous engageons à pardonner ceux qui nous ont offensés. Et cela n’est pas facile. Pardonner les personnes qui nous ont offensés n’est pas facile; c’est une grâce que nous devons demander: «Seigneur enseigne-moi à pardonner comme tu m’as pardonné». C’est une grâce. (Audience générale, 14 mars 2018)

Le Notre Père : La prière de Jésus

Jésus est venu nous dire que Dieu est le Père! ! Voilà le Mystère qu'Il est venu révéler aux petits. Son coeur exulte de joie en voyant qu'avec un amour et une confiance sans bornes, tant de simples de coeur redisent : “Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.”

 

Ne nous laisse pas entrer en tentation.
 


Méditation de l'évangile du mercredi 7 octobre

La prière réside pour Jésus dans une attitude filiale de l'âme. Son enseignement nous le montre doublement : tout d'abord le flux de paroles ne l'intéresse pas. Ce qui est consolant pour beaucoup d'entre nous, mais spécialement pour l'adolescent, pour le jeune que les formules agacent et ne portent plus.

“Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.”

Puis Il nous donne un aperçu de la ” mentalité du Père”.  Il nous rappelle que ce Père sait bien ce dont nous avons besoin et qu'Il attend de nous une attitude de fils; cet abandon totale à sa volonté.

“Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l'ayez demandé”.

Ainsi la prière enseignée par Jésus se formule en souhait de coeur, avant toute demande :

“Notre Père, qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel.”

Jésus est venu nous dire que Dieu est le Père! ! Voilà le Mystère qu'Il est venu révéler aus petits. Son coeur exulte de joie en voyant qu'avec un amour et une confiance sans bornes, tant de simples de coeur redisent :

“Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.”

Mais Dieu, pour Jésus est avant tout le Père commun. Le Père qui veut que nous nous aimions les uns les autres. Il s'agit bien pour Lui d'un Père qui ne peut voir ses fils se disputer et qui n'écoutera nos prières qu'à ce prix. Cela élargit nos prières à la dimension de l'humanité. Il nous demande avant de dire Père ! de renoncer à toute attitude qui ne serait pas filiale et fraternelle à l'égard de nos frères. C'est la condition absolue pour que le Père  nous écoute et nous pardonne.

 “Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes.”


Père Gabriel

Évagre le Pontique (345-399)

moine aux déserts d’Égypte

Chapitres sur la prière n° 59, 60, 63, 81, 82 attribués à tort à Nil l’ascète (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, Ed. DDB-Lattès)

L’Esprit de Dieu prie en toi

Si tu veux prier, tu as besoin de Dieu qui donne la prière à celui qui prie. Invoque-le en disant : Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne (Mt 6,9-10), c'est-à-dire l’Esprit Saint et ton Fils unique, car c’est ce qu’il a enseigné quand il a dit d’adorer le Père en esprit et en vérité (cf. Jn 4,24).

Celui qui prie en esprit et en vérité ne glorifie plus le Créateur à partir des créatures, mais c’est de Dieu même qu’il loue Dieu. […] Le Saint-Esprit compatissant à notre faiblesse, nous visite même non encore purifiés ; pourvu seulement qu’il trouve notre intelligence priant avec sincérité, il survient en elle et dissipe toute la phalange des raisonnements et des pensées qui l’assiège et la porte à l’amour de la prière spirituelle. […]

Sache que les saints anges nous poussent à la prière et se tiennent alors à nos côtés, joyeux et priant pour nous. Si donc nous sommes négligents et accueillons des pensées étrangères, nous les irritons grandement de ce que, pendant qu’ils luttent si fort pour nous, nous ne voulons même pas supplier Dieu pour nous-mêmes ; méprisant leurs services, nous abandonnons Dieu leur Seigneur.

Prie comme il faut et sans trouble ; psalmodie avec attention et harmonie, et tu seras comme le petit de l’aigle planant dans les hauteurs.

Homélie du Père Gilbert Adam

Notre-Dame du Rosaire

« Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, chez une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; le nom de la vierge était Marie. »

 

« Voilà le mystère qui est maintenant révélé : Il était resté dans le silence depuis toujours, mais aujourd’hui il est manifesté. » C’est de la part de Dieu que l’Ange Gabriel est envoyé à Marie, Dieu fait le premier pas. C’est lui, qui de manière inattendue, fait irruption chez la jeune fille de son choix. Il s’est manifestée en ce jour où l’Archange présenta à Marie le désir de Dieu de venir parmi les hommes. Depuis l’Annonciation, le premier Mystère du Rosaire, jusqu’au Couronnement de Marie au Ciel qui célèbre le dernier, nous redisons notre désir de suivre Jésus, pas à pas, avec la Vierge Marie. Dans sa marche sur les chemins de notre terre, Jésus contemple sans cesse son Père qui est dans les cieux, afin de tout lui remettre ! Nous voulons le suivre en lui remettons tout par Marie. Avec toutes les générations, et depuis des millénaires nous reprenons la salutation de l’ange à Marie dans la récitation du Rosaire : « Je vous salue Marie… » L’œuvre de salut du monde désiré par le Seigneur Jésus s’est joué dans l’échange entre Dieu et Marie. Nous en écoutons toujours l’écho si bouleversant. Dieu a fait le premier pas. L’Annonciation n’est cependant pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie, déjà il l’avait comblée de grâce, comme l’Ange le proclame.

« L’ange entra chez elle et dit : Réjouis–toi, toi qui es comblée par la grâce ; le Seigneur est avec toi. » 

Très troublée par cette parole, elle se demandait ce que pouvait bien signifier une telle salutation. L’ange lui dit : N’aie pas peur Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne la grâce de Dieu : Réjouis-toi ! Marie à son tour est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse, elle s’interroge. C’est le trouble que l’humanité ressent chaque fois que Dieu s’approche de quelqu’un, en quelques lieux que ce soit. Cette crainte est née du respect face à celui qui le dépasse. Mais l’Ange la rassure : « Soit sans crainte Marie. » Alors c’est un projet inouï qui résonne aux oreilles tout étonnées de Marie. Devenir la mère de Jésus, fils du Très-Haut, héritier de David et du Royaume de Dieu. La valeur du oui de Marie tient au fait qu’elle est libre, crée librement. Cette liberté est respectée par le Seigneur notre Dieu. Cette liberté dit "la pauvreté et l’humilité" de son être qui fait confiance. Une question monte au cœur de Marie : « Comment cela va-t-il se faire ? » Alors se dévoilent la puissance et la délicatesse de Dieu : « L’Esprit Saint viendra sur toi. » La promesse de mariage que Marie à donner à Joseph est respectée. Dieu propose son dessein avant que Marie et Joseph ne soient mariés. Ainsi, chacun est libre d’accepter ou de refuser la mission proposée. L’amour ne force personne, il ne met jamais devant le fait accompli. Nous prions avec Marie dans les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux de Jésus, nous la trouvons toujours à nos cotés, en contemplation devant les merveilles que Dieu réalise pour nous. « Marie garde toutes choses en son cœur, » elle symbolise et unifie en elle tous ces événements.

« L’ange lui répondit : L’Esprit saint viendra sur toi, et la puissance du Très–Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi l’enfant qui naîtra sera saint ; »

 Comblée de grâce, et émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple, Marie demeure libre, de cette liberté que l’amour divin ne cesse de créer en ceux qui s’offrent à lui. La vierge Marie, au nom de l’humanité en attente du Sauveur, donne son consentement : « Voici la servante du seigneur, que tout se passe pour moi selon ta Parole ! » Marie a offert son consentement qui jaillit du fond de son être et auquel Dieu lui-même était suspendu. La réussite de notre vie spirituelle, celle de notre vocation, dépend pour une bonne part de notre attitude vis-à-vis de Jésus. Ce récit de l’Annonciation nous aide à préparer la venue du Seigneur Jésus dans notre vie. Il nous montre comment, dans la réalisation du dessein de Dieu, grâce et liberté sont inextricablement nouées. C’est en contemplant ce qui advient à la vierge Marie que nous pouvons comprendre ce que le Seigneur veut réaliser avec toute son Eglise. Jésus, dans son pèlerinage terrestre, n’a pas où reposer sa tête mais son cœur est toujours avec Marie qui est là. Cette confiance de Marie lui permettra de dire les Paroles les plus secrètes et les plus nécessaires à notre espérance : « Je suis la Résurrection et la Vie, » Car rien n’est impossible de la part de Dieu.

Nous demandons la grâce de demeurer dans l’amour infini de Dieu pour être des artisans de paix dans le monde.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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