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Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
La réponse de Jésus est limpide et inattendue, appelle à ce que nous remplissions notre devoir en toute chose.
18 Octobre 2020
Rédigé par mim-nanou75.over-blog.com et publié depuis
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DEUXIÈME LECTURE
« Nous nous souvenons de votre foi, de votre charité, de votre espérance » (1 Th 1, 1-5b)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens
Paul, Silvain et Timothée,
à l’Église de Thessalonique
qui est en Dieu le Père
et dans le Seigneur Jésus Christ.
À vous, la grâce et la paix.
À tout moment, nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous,
en faisant mémoire de vous dans nos prières.
Sans cesse, nous nous souvenons
que votre foi est active,
que votre charité se donne de la peine,
que votre espérance tient bon
en notre Seigneur Jésus Christ,
en présence de Dieu notre Père.
Nous le savons, frères bien-aimés de Dieu,
vous avez été choisis par lui.
En effet, notre annonce de l’Évangile
n’a pas été, chez vous, simple parole,
mais puissance, action de l’Esprit Saint, pleine certitude.
– Parole du Seigneur.
« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 15-21)
Alléluia. Alléluia.
Vous brillez comme des astres dans l’univers
en tenant ferme la parole de vie. Alléluia. (Ph 2, 15d.16a)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
les pharisiens allèrent tenir conseil
pour prendre Jésus au piège
en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples,
accompagnés des partisans d’Hérode :
« Maître, lui disent-ils, nous le savons :
tu es toujours vrai
et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
Alors, donne-nous ton avis :
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
Connaissant leur perversité, Jésus dit :
« Hypocrites !
pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Montrez-moi la monnaie de l’impôt. »
Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
Il leur dit :
« Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ? »
Ils répondirent :
« De César. »
Alors il leur dit :
« Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PAROLES DU SAINT PÈRE
Le chrétien est appelé à s’engager concrètement dans les réalités humaines et sociales sans opposer “Dieu” et “César”; opposer Dieu et César serait un comportement fondamentaliste.
Le chrétien est appelé à s’engager concrètement dans les réalités terrestres, mais en les illuminant de la lumière qui vient de Dieu.
L’abandon confiant et prioritaire à Dieu et l’espérance envers Lui n’impliquent pas une fuite de la réalité, mais rendent plutôt de manière opérante à Dieu ce qui Lui appartient. (Angélus, 22 octobre 2017)
Le tribut à payer à César
La réponse de Jésus désarçonne, tant elle est limpide et inattendue : “Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”. Et Jésus laisse tout pantois les habiles et les rusés devant la simplicité de sa réponse qui se joue de leur astuce.
Méditation de l'évangile du dimanche 18 octobre
La question relative au tribut à payer aux romains met en évidence la rouerie des ennemis de Jésus. Pour le perdre, ils d'adjoignent même les hérodiens qu'ils haïssent.
“Et les grands prêtres envoient vers Lui quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, pour Le prendre au piège d'une question”
Et lorsque les pharisiens posent cette insidieuse question à Jésus, c'est bien dans l'intention de Le perdre.
“Et s'étant mis en observation, ils envoyèrent des hommes apostés qui se posaient en justes, afin de Le prendre en défaut sur une parole, pour Le livrer au pouvoir et à l'autorité du gouverneur”
A travers une présentation qui pue l'hypocrisie : “Maître, nous savons que tu es sincère…”, ils lui tendent un piège fort habile. Les deux alternatives de leur question doivent amener la perte du Prophète, soit devant le peuple, soit auprès des romains et du gouverneur.
Mais voilà, les petites combines de la ruse s'effondrent devant sa sagesse. La ruse et l'astuce sont compliquées, la sagesse de Jésus est simple, lumière sans détour. Elle reste imprévisible dans ses ripostes si pleines de bon sens, si bien que leur piège ne prend que du vent. Car Jésus, avec une grande liberté d'esprit et de paroles, déjoue leur ruse. Le pouvoir ne l'effraie pas.
“Or, ayant considéré leur fourberie, Il leur dit : Montrez-Moi un denier. De qui a-t-il effigie et inscription ? Ils Lui dirent : de César. Il dit devant eux : Or donc, rendez ce qui est à César, à César et à Dieu ce qui est à Dieu”.
Et “devant eux” souligne que Jésus s'adresse à la foule et que, par-dessus la tête des hérodiens et des pharisiens, il met les rieurs de son côté.
La réponse de Jésus désarçonne, tant elle est limpide et inattendue :
“Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”.
Il laisse tout pantois les habiles et les rusés devant la simplicité de sa réponse qui se joue de leur astuce.
Le bon ordre du monde dépend de la fidélité de chacun à s’acquitter des devoirs de son état. Tous les désordres naissent de la négligence qu’on a à s’en acquitter. Ce serait quelque chose de beau que le monde, si chacun s’acquittait des devoirs de son état. C’est ce qu’on néglige davantage, même les gens de piété, et quelquefois ceux-ci plus que les autres. On ne s’en accuse pourtant point. (…)
Un homme qui manque aux devoirs de son état, quoi qu’il fasse d’ailleurs, est une voix discordante dans l’harmonie du monde. (…) Quand on choisit un état, on n’envisage que les avantages humains qui s’y rencontrent, et point du tout les devoirs. On ne saurait manquer à ces devoirs sans blesser le prochain. Et comme Dieu a ces intérêts beaucoup plus à cœur que les siens propres, de là vient qu’il est plus dangereux d’y manquer. (…)
Les omissions en ce point se commettent aisément. On ne s’en aperçoit qu’avec peine et, par conséquent, c’est rarement qu’on les répare. Ce sont des péchés qu’on fait en ne faisant rien ; c’est un péché qui ne consiste pas en une méchante action et qui est souvent la suite d’une bonne œuvre. En omettant vos devoirs, vous damnez les autres et vous vous damnez vous-mêmes : les autres, parce que vous n’avez pas soin de les tenir dans leurs devoir ; vous-même parce que vous ne vous acquittez pas du vôtre.
Homélie du Père Gilbert Adam
« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
« Alors les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. »
Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »Ce qui importe aux interlocuteurs de Jésus, c’est de le prendre en faute. En posant cette question, ils tendent un piège à celui qui les gêne. Payer l’impôt romain, c’est reconnaître la légitimité de l’autorité d’occupation, alors que selon la foi juive, la seule loi applicable en Israël est la loi de Dieu. La dimension religieuse et politique de la question des pharisiens apparait dans sa formulation. Ils ne demandent pas “est-il obligatoire de payer l’impôt,” comme nous pouvons poser cette question pour nous vis à vis de l’état français. Mais “est-il permis," sous-entendu permis par la loi de Dieu. Si Jésus leur répond qu’il faut payer l’impôt à César, il se fait le collaborateur de l’occupant romain, et il est infidèle à la loi juive. S’il répond qu’il ne faut pas payer l’impôt, les pharisiens pourront le dénoncer aux autorités romaine pour rébellion. Cet Evangile est d’une actualité frappante car nous sommes dans un monde ou la contestation est toujours sous jacente en matière religieuse. Jésus est la Parole vivante de Dieu et l’on cherche à le prendre en faute sur sa Parole ! Il s’agit en effet de ce qui relève de la responsabilité des hommes et de la responsabilité de Dieu dans l’édification d’un monde meilleur. Les intentions mal honnêtes des interlocuteurs de Jésus nous bouleversent. Ils ne cherchent pas une réponse à une question qui les préoccupe, et encore moins la vérité.
"Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?"
Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »Le coup de génie de Jésus est de leur demander d’apporter une pièce de denier romain. Car la monnaie est le signe de l’autorité. Une fois de plus, Jésus renvoie ses interlocuteurs à eux-mêmes. Voyant leur propre incohérence, ils restent muets. Tout pourrait s’arrêter là. La bonté de Jésus, est d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à la lumière de la vérité. Il veut faire réfléchir ses interlocuteurs sur la dimension cachée, spirituelle de sa réponse. S’il faut rendre à César ce qui porte l’image de César, que doit-on rendre à Dieu ? La Parole de Dieu dans le premier testament nous redit combien Dieu est à l’origine de tout. C’est donc à partir de la Parole de Dieu que s’établit toute justice. Nous sommes solidaires de nos frères en humanité et nous devons nous engager dans les réalités du monde. Ainsi s’édifie l’humanité nouvelle ou les valeurs humaines sont respectées.
"Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
L’argent qui porte la marque de l’autorité politique, retourne légitimement vers cette autorité en payant l’impôt. La personne humaine est marquée dès l’origine par l’image de Dieu, elle a vocation de retourner vers Dieu. Ce retour vers celui qui a marqué notre cœur de son image ne se réalise pas seulement à la fin de notre vie. Jésus rétablit une distinction fondamentale. Jésus engage les chrétiens sur le chemin du partage et de la solidarité. La personne humaine est le centre et le sommet de la création. Nous sommes invités à reconnaître la présence et l’autorité de Dieu dans notre vie quotidienne. L’image de l’impôt que nous payons nous aide à comprendre ce qui est juste de faire envers Celui qui nous a créé à son image. La liberté que nous avons de nous tourner vers notre Père du ciel n’enlève rien à la nécessité du temps que nous consacrons aux autres. La dignité humaine est aujourd’hui reconnue universellement. Cependant que de difficultés pour que s’accomplisse le bien commun et le respect de la reconnaissance concrète de la dignité humaine ! Nous oublions facilement la présence discrète de Dieu en chacun de nous. Etant marqué du sceau de l’Esprit saint, c’est toute notre vie qui est appelée à devenir une offrande pour Dieu par la prière et les services que nous pouvons rendre aux autres.
Nous demandons à Dieu la grâce de nous éclairer dans le chemin de la justice pour la construction de la civilisation de l’Amour.
jésuite