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24 Octobre 2020
Figure emblématique de la Catalogne du 1800, Antoine, plus que devenir un missionnaire, veut l’être. En 1849 il fonde la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie, appelés Missionnaires Clarétains, aujourd’hui présents dans 65 pays, et réalise son rêve en partant comme évêque à Cuba.
Antoine naît à Sallent, petit village près de Barcelone, en 1807, dans une famille nombreuse. Il reçoit une profonde éducation chrétienne et se distingue immédiatement par sa dévotion à la Vierge et à l’Eucharistie, mais comme dans toutes les familles nombreuses, il doit donner coup de main; c’est ainsi qu’il s’engage dans l’activité de tisserand avec son père. Lui, cependant, sait que sa place est ailleurs.
En 1829 il réussit finalement à entrer au séminaire de Vich. Ordonné prêtre en 1835, il part pour Rome: son idée est d’aller en mission. Il s’adresse d’abord à Propaganda Fide, le dicastère du Vatican qui s’occupe des missions, mais il ne réussit qu’à faire un cours d’exercices spirituels avec un jésuite qui l’oriente vers la Compagnie de Jésus. Entré dans le noviciat des Jésuites, il le quitte, pour des problèmes de santé et retourne en Espagne; pendant sept ans il se perfectionne dans la prédication à travers toute la Catalogne et les Iles Canaries; en dehors de son éloquence admirée, il jouit aussi d’une renommée de thaumaturge. En effet, Antoine a un talent exceptionnel pour l’art oratoire et frappe par sa vie ascétique toute simple; il va toujours à pieds, comme un pèlerin, avec la Bible et le bréviaire à la main. En 1849 il décide de fonder une nouvelle congrégation de missionnaires, qu’il consacre à la Vierge, les Fils du Cœur Immaculé de Marie, qui souffriront beaucoup durant la guerre civile espagnole: 271 d’entre eux, en effet, deviendront martyrs de la foi.
Enfin son rêve d’aller en mission peut se réaliser: nommé archevêque de Santiago de Cuba, qui était alors sous la juridiction de la Couronne espagnole, il y arrive en 1851, et trouve un diocèse à l’abandon en raison de l’absence prolongée d’un guide: clergé rare et impréparé, séminaire en ruine, églises négligées. Immédiatement il se retrousse les manches, célèbre un synode diocésain, institue l’obligation des exercices spirituels pour les prêtres, rappelle les religieux expulsés du Pays et surtout il parcourt son diocèse de long en large, en le visitant jusqu’aux coins les plus reculés. Il s’occupe aussi de la pauvreté rampante, et ce faisant il se crée des ennemis: à Holguín il est blessé dans un attentat. Par ailleurs, à Cuba, en 1855, avec l’aide de la vénérable Marie Antonia Paris, il fonde la branche féminine de la Congrégation: Les Religieuses de Marie Immaculée , ou les Missionnaires Clarétiennes.
En 1857, la reine d’Espagne rappelle à Madrid Antoine qui ne peut qu’obéir. Elle le veut comme son confesseur. Etant très lié à la monarchie espagnole, il en subira les sorts: en 1868, Antoine part avec la reine en exil à Paris , où il poursuit ses prédications. A Rome il participe, ensuite, au Concile Vatican I où il défend l’infaillibilité du Pontife; enfin il se réfugie au monastère de Fontfroide, près de Narbonne, où il meurt en 1870. Lors de sa canonisation célébrée par Pie XII le 8 mai 1950, le Pape évoque ainsi sa mémoire: «Modeste à l’apparence, mais très capable d’imposer respect aux grands de la terre…et parmi tant de merveilles, quelle douce lumière qui illumine tout, sa dévotion à la Mère de Dieu».
Voici une prière pour recevoir grâce par l’intercession de saint Antoine Marie Claret:
«Seigneur, qui as fait de saint Antoine Marie Claret, notre père, un apôtre zélé de la gloire de Dieu et du salut des hommes, concède nous la même charité ardente qui enflammait son cœur afin que nous continuions avec intensité et efficacité son œuvre apostolique.
Fais que ses fils se multiplient pour dilater le Règne du Seigneur, et qu’au moment de notre mort nous méritions d’être reconnus «serviteurs fidèles» du Christ et de la Vierge. Amen».
Catalan, originaire des environs de Barcelone. Il fut d'abord apprenti-tisserand, profession familiale. Puis il fut typographe, juste le temps d'aimer la diffusion de la Parole de Dieu par la presse. Il trouva sa voie à 22 ans en entrant au séminaire de Vicq. Prêtre, il parcourt la Catalogne, chapelet en main, distribuant des brochures édifiantes qu'il avait lui-même imprimées. Mais ces horizons étaient encore trop étriqués à ses yeux. En 1849, il fonde une nouvelle congrégation à vocation missionnaire : 'les Fils de Marie Immaculée' qu'on appelle les Clarétains. En 1850, le Pape le nomme archevêque de Santiago de Cuba, et cela ne le déconcerte pas. Il y exerce un intense apostolat, homme de feu brûlé par l'amour du Christ. Là encore il imprime et distribue images et brochures, prend la défense des esclaves, condamne les exactions des grands propriétaires. Ce qui lui attire bien des ennemis. Il échappe alors à quinze tentatives d'assassinat. En 1857, après 6 années d'un tel ministère, la reine Isabelle l'appelle en Espagne comme conseiller et confesseur. En 1868, la révolution éclate. Saint Antoine-Marie suit la reine, réfugiée à Paris. Les Claretains sont expulsés de leurs six maisons et fondent en France celle de Prades. Il prend part au concile du Vatican en 1869 et 1870. Au retour, il se retirera au monastère cistercien de Fontfroide où il meurt.
- à écouter: Sœur Catherine Aubin revient sur la figure de saint Antoine-Marie Claret.
Mémoire de saint Antoine-Marie Claret, évêque. Après son ordination presbytérale, il parcourut pendant plusieurs années la Catalogne, en prêchant au peuple, et fonda la Société des Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie. Devenu évêque de Santiago de Cuba, il se soucia plus que tout du salut des âmes. Revenu en Espagne, il eut beaucoup à souffrir pour l'Église et finit ses jours en exil chez les moines cisterciens de Fontfroide près de Narbonne, en 1870.
Martyrologe romain
La meilleure disposition à l'union avec Dieu, c'est l'intimité avec Notre-Seigneur et la vie d'amour.
Saint Antoine-Marie - Lettre à Micael
Saint Antoine-Marie Claret
Évêque et fondateur de la :
Famille clarétaine dont
« Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie »
A |
À dix-sept ans, son père l'envoya se perfectionner dans une entreprise de Barcelone où, aux cours du soir, il apprit, sans abandonner le latin, le français et l'imprimerie. Après une terrible crise spirituelle où il fut au bord du suicide, il avait songé à se faire chartreux mais, sur les conseils de son directeur de conscience, il choisit d'entrer au séminaire de Vich (29 septembre 1829).
Tonsuré le 2 février 1832, minoré le 21 décembre 1833, il reçut le sous-diaconat le 24 mai 1834 ; fut ordonné diacre le 20 décembre 1834 et prêtre le 13 juin 1835. Il acheva ses études de théologie en exerçant le ministère de vicaire puis d'économe de sa ville natale.
Désireux de partir en mission, il se rendit à Rome pour se mettre à la disposition de la Congrégation Propaganda Fide. Le cardinal préfet étant absent, Antoine suivit les Exercices de saint Ignace chez les Jésuites qui lui proposèrent d'entrer dans leur compagnie. Il commença son noviciat (2 novembre 1839) qu'une plaie à la jambe l'obligea à quitter (3 mars 1840).
Revenu en Espagne, il fut curé de Viladrau où, à peine arrivé, pour le 15 août, il prêcha une mission qui eut tant de succès qu'on le demanda ailleurs et l'évêque le déchargea de sa cure pour qu'il se consacrât aux missions intérieures (mai 1843) ; il prêcha et confessa dans toute la Catalogne et soutint ses prédications par plus de cent cinquante livres et brochures.
Sa vie étant menacée, l'évêque l'envoya aux îles Canaries (février 1848 à mars 1849) où il continua son ministère missionnaire. Avec cinq prêtres du séminaire de Vich, il fondait la congrégation des « Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie » (16 juillet 1849).
À la demande de la reine Isabelle II d'Espagne, le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) le nomma archevêque de Santiago de Cuba dont le siège était vacant depuis quatorze ans ; il fut sacré le 6 octobre 1850 et ajouta le nom de Marie à son prénom ; il s'embarqua, le 28 décembre 1850, à Barcelone, et arriva dans son diocèse le 16 février 1851. Il s'efforça d'abord d'instruire le peu de prêtres de son diocèse (vingt-cinq pour quarante paroisses) et de leur assurer un revenu suffisant ; il fit venir des religieux ; il visita son diocèse et y prêcha pendant deux ans où il distribua 97.217 livres et brochures, 83.500 images, 20.665 chapelets et 8.397 médailles ; en six ans, il visita trois fois et demi son diocèse où il prononça 11.000 sermons, régularisa 30.000 mariages et confirma 300.000 personnes.
Il prédit un tremblement de terre, une épidémie de choléra et même la perte de Cuba par l'Espagne ; il fonda une maison de bienfaisance pour les enfants et les vieillards pauvres où il attacha un centre d'expérimentation agricole ; il créa 53 paroisses et ordonna 36 prêtres. Les esclavagistes lui reprochaient d'être révolutionnaire, les autonomistes lui reprochaient d'être espagnol et les pouvoirs publics lui reprochaient d'être trop indépendant : il n'y eut pas moins de quinze attentats contre lui et l'on pensa que le dernier, un coup de couteau qui le blessa à la joue, lui serait fatal (1° février 1856).
Le 18 mars 1857, l'archevêque fut mandé en Espagne par la reine Isabelle qui le voulait pour confesseur et il fut nommé archevêque titulaire (in partibus) de Trajanopolis sans pour autant cesser d'assurer de Madrid l'administration de Cuba. Confesseur de la Reine, il eut assez d'influence pour faire nommer de bons évêques, pour organiser un centre d'études ecclésiastiques à l'Escurial et pour imposer la morale à la cour. Voyageant avec la Reine à travers l'Espagne, il continua de prêcher et ne manqua pas de s'attirer la haine des nombreux ennemis du régime. Quand Isabelle II fut chassée de son trône (novembre 1868), Mgr. Claret suivit sa souveraine en France. Pendant ce temps, la congrégation des « Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie » se développait lentement : elle avait reçu l'approbation civile (9 juillet 1859) et ses constitutions avaient été approuvées par Rome (decretum laudis du 21 novembre 1860) et définitivement reconnues le 27 février 1866 ; l'approbation perpétuelle, donnée le 11 février 1870, fut confirmée le 2 mai 1870. D'abord établie au séminaire de Vich, puis installée dans l'ancien couvent des Carmes, la congrégation, dirigée depuis 1858 par le P. Xifré, fonde à Barcelone (1860) et dans d'autres villes espagnoles avant d'ouvrir des maisons à l'étranger : en France (1869), au Chili (1870), à Cuba (1880), en Italie (1884), au Mexique (1884), au Brésil (1895), au Portugal (1898), en Argentine (1901), aux États-Unis (1902), en Uruguay (1908), en Colombie (1909), au Pérou (1909), en Autriche (1911), en Angleterre (1912), en Bolivie (1919), au Venezuela (1923), à Saint-Domingue (1923), au Panama (1923), en Allemagne (1924), en Afrique portugaise (1927), en Chine (1933), à Porto-Rico (1946), aux Philippines (1947), en Belgique (1949).
Après la révolution de 1868 où un prêtre de la congrégation fut assassiné, le nouveau gouvernement ferma les six maisons espagnoles et les missionnaires s'exilèrent en France (Prades).
Mgr. Antoine-Marie Claret, bien que sa santé fut de plus en plus mauvaise, s'occupa de la colonie espagnole de Paris ; le 30 mars 1869, il partit pour Rome, afin de participer aux travaux du premier concile du Vatican, mais il y tomba si malade qu'il dut se retirer à Prades où il arriva le 23 juillet 1870. Il parut pour la dernière fois en public à la distribution des prix au petit séminaire où il fit un discours en Catalan (27 juillet 1870). L'ambassadeur d'Espagne demanda son internement mais le gouvernement français fit en sorte que l'évêque de Perpignan l'avertît et, lorsqu'on vint l'arrêter (6 août 1870), il était réfugié chez les Cisterciens de Fontfroide où il mourut le 24 octobre 1870.
Antonio María Claret y Clará a été béatifié le 25 février 1934 par Pie XI (Achille Ratti, 1922-1939) et proclamé saint, le 08 mai 1950, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).