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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Veillez, et se tenir prêt, nous ne savons pas quand le Seigneur viendra

ÉVANGILE
« À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup » (Lc 12, 39-48)

Alléluia. Alléluia.
Veillez, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra.
Alléluia. (cf. Mt 24, 42a.44)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Vous le savez bien :
si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait,
il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
    Vous aussi, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »
    Pierre dit alors :
« Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole,
ou bien pour tous ? »
    Le Seigneur répondit :
« Que dire de l’intendant fidèle et sensé
à qui le maître confiera la charge de son personnel
pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?
    Heureux ce serviteur
que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
    Vraiment, je vous le déclare :
il l’établira sur tous ses biens.
    Mais si le serviteur se dit en lui-même :
“Mon maître tarde à venir”,
et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes,
à manger, à boire et à s’enivrer,
    alors quand le maître viendra,
le jour où son serviteur ne s’y attend pas
et à l’heure qu’il ne connaît pas,
il l’écartera
et lui fera partager le sort des infidèles.
    Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître,
n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté,
recevra un grand nombre de coups.
    Mais celui qui ne la connaissait pas,
et qui a mérité des coups pour sa conduite,
n’en recevra qu’un petit nombre.
À qui l’on a beaucoup donné,
on demandera beaucoup ;
à qui l’on a beaucoup confié,
on réclamera davantage. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

PAROLES DU SAINT PÈRE

Veiller signifie comprendre ce qui se passe dans mon cœur, cela signifie m’arrêter un peu pour examiner ma vie.

Est-ce que je suis chrétien?

Est-ce que j’éduque plus ou moins bien mes enfants?

Ma vie est-elle chrétienne ou mondaine?

Et comment puis-je comprendre cela?

C’est la même recette que celle de Paul: regarder le Christ crucifié.

La mondanité, on ne comprend où elle est et on a la détruit seulement devant la Croix du Seigneur. C’est cela, le but du Crucifix devant nous:

ce n’est pas un ornement;

c’est vraiment lui qui nous sauve de ces enchaînements, de ces séductions qui te portent à la mondanité.

(Sainte-Marthe, 13 octobre 2017)

Veillez …
Méditation de l'évangile du mercredi 21 octobre

Jésus nous confie sa Parole, illuminée par la lumière de la foi. Mais nous pouvons la recevoir ou la rejeter, tel est le sens de la parabole de l'intendant fidèle ou infidèle. Jésus insiste : nous connaissons la volonté du Père, tout l'Evangile nous la cite, après la voix de notre conscience. Mais libre à nous d'y conformer, oui ou non, notre action.

 

Veillez donc, car vous ne savez pas quand doit venir le maître de la maison ; tard ? Vers minuit ? Au chant du coq ? Ou au matin ? De peur que, venant à l'improviste, il ne vous trouve endormis. Or, ce que Je vous dis, à tous, Je le dis : Veillez !”

Alors, Pierre lui pose une question, que Marc a peut-être résumée dans le passage que nous venons de lire, mais que Luc explicite.

L'apôtre, lui dit Jésus en clair, a une grande responsabilité. Il lui a été donné beaucoup, et il devra rendre compte de beaucoup, mais surtout, c'est lui qui donne la nourriture au peuple de Dieu. Qu'il ne l'oublie pas.

La place est bonne et plus d'un se laissera aller à la facilité, et même à l'ivrognerie. Mais, souligne Jésus dans le texte de Marc, cela regarde aussi chacun : “Veillez !”

Pierre dit à Jésus : Seigneur, est-ce pour nous que Tu dis cette parabole ou aussi pour tous ?

Et le Seigneur dit :
” Quel est donc l'intendant fidèle, prudent, que le maître établira sur tout son domestique pour distribuer au moment voulu la ration de froment ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera agissant de la sorte ! Vraiment, Je vous dis qu'il l'établira sur tout ce qui lui appartient.

Mais si ce serviteur dit en son coeur : Mon maître tarde à revenir et s'il se met à battre les serviteurs et les servantes, et à manger et à boire, et à s'enivrer, le maître de ce serviteur viendra au jour où il ne s'y attend pas, et à l'heure qu'il ne connaît pas ; et il le retranchera et le placera parmi les infidèles”

Cette mise en garde aux apôtres nous concerne tous. Celui qui donne la Parole du Seigneur risque : ou bien de se prendre au sérieux alors qu'il ne fait que distribuer l'étonnante Parole qui n'est pas la sienne, ou bien de profiter de la situation dans le domaine matériel, ou bien d'abuser de l'autorité spirituelle que lui confère la Parole pour devenir un tyran insupportable.

Jésus souligne à Pierre que nous pouvons user en bien ou en mal de notre liberté.

Jésus nous confie sa Parole, illuminée par la lumière de la foi. Mais nous pouvons la recevoir ou la rejeter, tel est le sens de la parabole de l'intendant fidèle ou infidèle. Jésus insiste : nous connaissons la volonté du Père, tout l'Evangile nous la cite, après la voix de notre conscience. Mais libre à nous d'y conformer, oui ou non, notre action.

Pour Jésus, nous sommes libres et responsables de nos actes selon notre conscience et la connaissance qu'elle apporte.


Père Gabriel

Saint John Henry Newman
(1801-1890)

cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre

Sermon « Watching » ; PPS, t. 4, n° 22 (trad. Evangelizo.org)

« Tenez-vous prêts »

Notre Sauveur a donné cet avertissement lorsqu'il était sur le point de quitter ce monde, du moins de le quitter visiblement. Il prévoyait les centaines d'années qui pourraient s'écouler avant son retour. Il connaissait son propre dessein, celui de son Père : laisser graduellement le monde à lui-même, en retirer graduellement les gages de sa présence miséricordieuse. Il prévoyait l'oubli où il tomberait parmi ses disciples eux-mêmes (...), l'état du monde et de l'Église tel que nous le voyons aujourd'hui, où son absence prolongée a fait croire qu'il ne reviendra jamais.

Aujourd'hui, il murmure miséricordieusement à nos oreilles de ne pas nous fier à ce que nous voyons, de ne pas partager l'incrédulité générale, de ne pas nous laisser entraîner par le monde, « mais de prendre garde, de veiller et de prier » (Lc 21,34.36), et d'attendre sa venue. Cet avertissement miséricordieux devrait nous être toujours présent à l'esprit, tant il est précis, solennel et pressant.

Notre Seigneur avait prédit sa première venue ; et pourtant, il a surpris lorsqu'il est venu. Il viendra de façon bien plus soudaine encore la seconde fois, et il surprendra les hommes, maintenant que, sans dire combien de temps s'écoulera avant son retour, il a laissé notre vigilance à la garde de la foi et de l'amour. (...) Nous devons en effet non seulement croire, mais veiller; non seulement aimer, mais veiller, non seulement obéir, mais veiller. Veiller pour quoi ? Pour ce grand événement qu'est la venue du Christ. (...) Un devoir particulier semble nous être donné (...) : la plupart d'entre nous ont une idée générale de ce que veut dire croire, craindre, aimer et obéir, mais peut-être que nous comprenons moins bien ce que veut dire « veiller ».

Homélie du Père Gilbert Adam

 

« A quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup demandé ; de celui à qui on a beaucoup confié, on exigera davantage. »

"Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l’heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra." Jésus nous redit combien il nous faut demeurer dans une grande vigilance dans la prière. C’est là que nous vérifions que nous sommes bien dans la dynamique de la vie, en mouvement, en attente, en éveil pour sa venue. Nous ne savons pas à quel moment notre vie s’arrêtera, quand sera la rencontre du Bien aimé. Une nouvelle béatitude nous est offerte : « Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. » Cette béatitude est donnée au serviteur qui est trouvé à son travail, heureux de sa tache. L’image du chantier nous parle de l’œuvre de Dieu. L’harmonie se fait quand chacun a réalisé l’œuvre que le maître a décidé pour lui. C’est dans la persévérance avec laquelle nous accomplissons notre tâche que cette béatitude sera notre. Attendre vraiment le Seigneur Jésus, c’est garder notre foi en lui, en sa présence. L’Évangile fait naître en nous une attitude d’attente et d’accueil. Le retour de Jésus n’est pas comme une lumière qui mettrait dans l’ombre le monde présent, au contraire, il éclaire notre vie présente !

"Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? » Le Seigneur répond : « Quel est donc l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : ’Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles. Jésus s’adresse à ceux qui ont la charge de l’œuvre de Dieu. Nous avons la certitude que Dieu fait son œuvre en nous et que son Royaume se développe. Jésus nous demande la fidélité et le sens de notre responsabilité dans notre travail. L’Esprit Saint nous dit que nous sommes choisis par Lui pour être ses disciples privilégiés, vigilants. Le maitre d’œuvre qui traverse son chantier et qui voit tous les ouvriers à leur poste comprends le sens de la béatitude : « Heureux celui qui sera trouvé à son travail. »

"Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. Nous demandons une grande humilité et une belle vigilance pour exercer notre responsabilité. Humilité, parce que nous sommes à la suite de Jésus, mus par l’Esprit Saint. Vigilance parce que Jésus nous donne son amour et sa lumière quand il nous investit à son service et au service de nos frères. La fidélité avec laquelle nous travaillons assure le succès de l’œuvre que Dieu réalise. La civilisation de l’amour peut ainsi s’établir et se réaliser ! Une véritable béatitude se donne quand l’œuvre de Dieu se réalise et que la communauté se construit avec bonheur. Jésus s’est fait le serviteur de tous, il nous demande de servir à notre tour. Il est toujours à notre porte, il nous invite à la vigilance pour le reconnaître lorsqu’il viendra.

Nous demandons la grâce d’être trouvé à notre travail pour que l’œuvre de Dieu se réalise en vérité.

 

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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