Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
15 Novembre 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
ÉVÊQUE ET DOCTEUR DE L’ÉGLISE, DOMINICAIN
Saint Albert Le Grand, Tommaso da Modena
Le «docteur universel», grand réformateur de l’Ordre dominicain, Albert, déjà de son vivant il est appelé le Grand. Maître de saint Thomas d’Aquin, toute sa vie se déroule entre l’enseignement, qu’il privilégie, et les charges qui lui sont confiées, jusqu’à sa mort en 1280.
Albert naît en Allemagne aux environ de 1200, dans la famille des comtes Bollstadt; ensuite, jeune, il est envoyé étudier à Padoue, ville d’excellence pour les arts libéraux, puis aussi à Bologne et Venise. Il est un étudiant très brillant, mais quand il sera appelé à approfondir l’étude de la théologie à Cologne, il aura des difficultés jusqu’à douter dans sa foi. Ce sera la grande dévotion à la Vierge Marie qu’il n’abonnera jamais qui va l’en guérir.
Appelé à l’Ordre des Prêcheurs
En Italie Albert entre en contact avec les Dominicains, l’Ordre des Prêcheurs, et comprend que c’est là sa route; il reçoit l’habit religieux directement des mains du Bienheureux Jourdain de Saxe, successeur immédiat de saint Dominique. Ce dernier l’enverra d’abord à Cologne, puis à Paris, où pendant quelque temps il occupera la chaire de théologie et rencontrera son élève le plus doué: Thomas d’Aquin, qu’il emmènera avec lui une fois rappelé à Cologne par l’Ordre pour y fonder un institut théologique.
L’amour pour l’enseignement et la rencontre avec Thomas
L’enseignement est la plus grande passion d’Albert, après celle pour le Seigneur. A Cologne, avec Thomas, il fait tellement de grandes choses qu’il reçoit de son vivant justement le qualificatif de «Grand». Les deux entreprennent l’ambitieux projet du commentaire de l’œuvre de Denis l’Aréopagite et des écrits de philosophie naturelle d’Aristote; Albert trouve donc le point de rencontre entre les deux grands auteurs de l’Antiquité sur la doctrine de l’âme: celle-ci mise par Dieu dans l’obscurité de l’être humain, s’exprime dans la connaissance et justement c’est en cette activité complexe et merveilleuse, qu’ elle révèle sa nature et son origine divine. Avec cette synthèse entre la sagesse des Saints, le savoir humain et la science de la nature, Albert imprime une profonde orientation mystique à l’Ordre auquel il appartient, en confiant sa recherche philosophico-théologique à son fidèle disciple Thomas.
A Rome chez le pape
Le chapitre général des Dominicains se déroule en 1250 à Valenciennes, Albert élabore, ensemble avec Thomas, des normes pour la direction des études et pour la détermination du système de mérites au sein de l’Ordre; c’est pour cela que, quatre ans plus tard on le retire l’enseignement pour en faire Provincial en Allemagne. C’est avec cette charge qu’en 125, il va à Rome pour défendre les droits du Saint Siège et des religieux mendiants au Consistoire d’Anagni; le pontife en est tellement touché qu’il le retient dans la ville, et le fait retourner à l’enseignement qu’il aime tant, en lui confiant une chaire à l’Université pontificale.
La chaire d’évêque et les dernières années
Cependant, c’est la surprise en 1260, le Pape nomme Albert évêque de Ratisbonne. Rappelé dans sa patrie, le Saint se dévoue assidument pour renforcer la paix entre les peuples. En 1274 il est envoyé à nouveau par Grégoire X prendre part au second Concile de Lyon, mais sur le chemin de retour il reçoit une nouvelle qu’il n’aurait jamais voulu recevoir: la mort de Thomas. C’est un coup dur pour Albert, qui l’aime comme un fils; il n’a la force que pour faire cette déclaration: «La lumière de l’Eglise s’est éteinte». Il commence à demander avec insistance à Urbain IV d’être exonéré de la charge pastorale pour se retirer à Cologne. Le pape accepte; et, en écrivant et en priant, Albert meurt le 15 novembre 1280. Il sera canonisé en 1931 par Pie XI qui le proclame aussi Docteur de l’Eglise, et dix plus tard Pie XII le déclare Patron des chercheurs en science naturelles.
SAINT MALO OU SAINT MACLOU
Saint Malo (ou Maclou) serait né au pays de Galles quand l'inspiration lui vint d'évangéliser les Bretons au non loin de la ville d'Aleth qui désormais porte son nom. Il a vécu entre le VIè et le VIIè siècle, serait mort en 649, et on le fête le 15 novembre de chaque année.
Il fut donc évêque de la région, mais il ne le resta point. Des querelles lui firent quitter son troupeau et remettre à un autre sa charge épiscopale. Il s'achemina vers l'Aquitaine et c'est en Saintonge qu'il termina son pèlerinage terrestre. Malo fut formé à l'école monastique de Llancarvan, que fonda saint Cadoc au pays de Galles, et il y resta comme moine. Devenu évêque, d'après la tradition, Malo quitte le Clamorgan avec des compagnons, prend la mer et accoste devant l'îlot de l'ermite Aaron. Sur les conseils de l'ermite, les moines gallois se rendent à Aleth, une cité de l'ancien pays des Coriosolites.
En butte aux persécutions des habitants d'Aleth, Malo reprend la route et se réfugie en Saintonge. Il ne revient de l'exil que sur les prières des gens d'Aleth ravagée par la peste et la famine. Le fléau écarté, Malo retourna en Saintonge, et c'est dans ce pays qu'il mourut le 16 novembre 649. Les chrétiens d'Aleth purent récupérer, cependant, une partie des reliques. Lors des raids des Normands sur les côtes de Bretagne, les reliques de Malo trouvèrent refuge en Ile de France, en particulier à Saint-Jacques du Haut-Pas, à Paris.
L'église Saint Maclou à Bully, dans le diocèse d'Arras doit son nom à Maclou ou Malo. Son buste, en habit d’évêque, faux reliquaire en chêne du XVIIIe siècle, est dans le chœur. En région parisienne, la cathédrale de Pontoise est mise sous son patronage.
Bse Marie de la Passion
Vierge et fondatrice :
« Franciscaines Missionnaires de Marie »
Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839 à Nantes, en France, d'une noble famille chrétienne. Dès l'enfance, elle manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde.
En avril 1856, alors qu'elle suit les exercices spirituels, elle fait une première expérience de Dieu qui l'appelle à une vie de donation totale. La mort imprévue de sa mère en retarde cependant la réalisation. En décembre 1860, avec le consentement de l'évêque de Nantes, elle entre au monastère des clarisses où l'attire l'idéal de simplicité et de pauvreté de saint François.
Encore postulante, le 23 janvier 1861, elle fait une profonde expérience de Dieu qui l'invite à s'offrir en victime pour l'Église et pour le Pape. Cette expérience marquera toute sa vie. Peu de temps après, elle tombe gravement malade et doit quitter le monastère. Quand son rétablissement est complet, son confesseur l'oriente vers la Société de Marie Réparatrice. Admise en mai 1864, elle reçoit, le 15 août de la même année, à Toulouse, l'habit religieux avec le nom de Marie de la Passion.
En mars 1865, encore novice, elle est envoyée en Inde dans le Vicariat apostolique du Maduré, confié à la Compagnie de Jésus. Là les Réparatrices travaillent à la formation des sœurs d'une congrégation autochtone, ainsi qu'à d'autres activités apostoliques. C'est donc au Maduré que Marie de la Passion prononce ses vœux temporaires le 3 mai 1866.
Ses dons et ses vertus la font désigner comme supérieure locale, puis, en juillet 1867, comme supérieure provinciale des trois couvents des Réparatrices. Sous sa direction les œuvres d'apostolat se développent, la paix – troublée par des tensions antérieures – est rétablie, la ferveur et la régularité refleurissent dans les communautés.
En 1874 elle fonde une nouvelle maison à Ootacamund, dans le vicariat de Coimbatore, confié aux Missions Étrangères de Paris. Cependant, au Maduré les dissensions s'aggravent au point qu'en juin 1876 vingt religieuses, parmi lesquelles Marie de la Passion, se voient obligées de se séparer de la Société de Marie Réparatrice. Elles se réunissent à Ootacamund sous la juridiction du Vicaire apostolique de Coimbatore, Mgr Joseph Bardou, M.E.P.
En novembre 1876, Marie de la Passion se rend à Rome pour régulariser la situation des vingt sœurs séparées et obtient du bienheureux Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), le 6 janvier 1877, l'autorisation de fonder un nouvel Institut, spécifiquement destiné aux missions, sous le nom de « Missionnaires de Marie ».
Suivant une suggestion de Propaganda Fide, Marie de la Passion ouvre à Saint-Brieuc, en France, un noviciat qui accueille très vite de nombreuses vocations. En avril 1880, puis en juin 1882, la Servante de Dieu se rend à Rome pour résoudre les difficultés qui menacent d'entraver la stabilité et la croissance du jeune Institut. Le dernier voyage, en juin 1882, marque une étape importante dans sa vie : elle est autorisée à ouvrir une maison à Rome et, par des circonstances providentielles, retrouve l'orientation franciscaine que Dieu lui avait indiquée vingt-deux ans plus tôt. En effet, le 4 octobre 1882, dans l'église d'Aracœli, elle est reçue dans le tiers ordre de saint François. Elle entre alors en relation avec le Serviteur de Dieu, Père Bernardin de Portogruaro, ministre général de l'ordre des Frères Mineurs, qui, par la suite, la soutiendra dans ses épreuves, avec une paternelle sollicitude.
En mars 1883, Marie de la Passion est destituée de sa fonction de Supérieure de l'Institut, à cause de fortes oppositions. Mais, à la suite de l'enquête ordonnée par Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), son innocence est pleinement reconnue et elle est réélue au chapitre de juillet 1884.
L'Institut des Missionnaires de Marie commence alors à se développer rapidement : le 12 août 1885 est émis le Décret de louange et celui d'affiliation à l'ordre des Frères mineurs ; les constitutions sont approuvées ad experimentum le 17 juillet 1890 et définitivement le 11 mai 1896. Et, au-delà de tout obstacle et de toute frontière, des missionnaires ne cessent d'être envoyées jusqu'aux terres les plus lointaines et périlleuses.
Le zèle missionnaire de la fondatrice ne connaît pas de limites pour répondre aux appels des pauvres et des abandonnés. La promotion de la femme et la question sociale l'intéressent particulièrement ; avec intelligence et discrétion, elle offre aux pionniers en ce domaine une collaboration qu'ils apprécient grandement.
Son intense activité puise son dynamisme dans la contemplation des grands mystères de la foi. Tout, pour Marie de la Passion, se ramène à l'Unité-Trinité de Dieu, Vérité-Amour, qui se donne à nous à travers le mystère pascal du Christ. Unie à ces mystères, elle vit sa vocation d'offrande dans une dimension ecclésiale et missionnaire. Jésus Eucharistie est pour elle « le grand missionnaire » et Marie, dans la disponibilité de son « Ecce », trace la voie de la donation sans réserve à l'œuvre de Dieu. Elle ouvre ainsi à son Institut les horizons de la mission universelle qui s'accomplit avec l'esprit évangélique de François d'Assise dans la simplicité, la pauvreté et la charité.
Elle a grand soin, non seulement de l'organisation extérieure des œuvres, mais aussi et surtout de la formation spirituelle de ses religieuses. Douée d'une extraordinaire capacité de travail, elle trouve le temps de rédiger de nombreux écrits de formation, tandis que, par une fréquente correspondance, elle suit ses missionnaires dispersées dans le monde, les invitant avec insistance à une vie de sainteté. En 1900, l'Institut reçoit le sceau du sang dans le martyre de sept franciscaines Missionnaires de Marie, béatifiées en 1946 et canonisées au cours du Grand Jubilé de l'an 2000. Ce martyre est pour Marie de la Passion, en même temps qu'une grande douleur une immense joie, une émotion intense d'être la mère spirituelle de ces missionnaires qui ont su vivre l'idéal de leur vocation jusqu'à l'effusion du sang.
Usée par les fatigues des incessants voyages et du labeur quotidien, Marie de la Passion, après une brève maladie, meurt à Sanremo le 15 novembre 1904, laissant plus de deux mille religieuses et quatre-vingt six maisons insérées en quatre continents. Sa dépouille mortelle repose dans un oratoire privé de la maison généralice de l'Institut des Franciscaines Missionnaires de Marie à Rome.
Mère Marie de la Passion a été béatifiée, le 20 octobre 2002, par saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Bse Lucia Broccadelli
Tertiaire dominicaine
(1476-1544)
Commémoration :
Martyrologium Romanum le 15 novembre (dies natalis).
Ordo Fratrum Praedicatorum le 14 novembre.
Lucia Broccadelli, aînée de onze enfants, naît à Narni (commune de la province de Terni en Ombrie, Italie) le 13 novembre1476.
À 4 ans, sa joie était de s’entretenir avec une image de l’Enfant Jésus qu’elle appelait son “Cristarello”. À 12 ans elle fit vœu de virginité.
Ses parents l’obligèrent à épouser un jeune noble qui, par amour pour elle, accepta un mariage blanc mais ensuite mit sa vertu à rude épreuve. Cinq (ou trois) ans de larmes, de prière et de pénitence, jusqu’à ce qu’il accepte la séparation. Il se fit franciscain et elle prit l’habit du Tiers Ordre dominicain en 1494 à Narni. Ses supérieurs l’envoyèrent au monastère de Viterbe où, la nuit du 25 février 1496, elle reçut les stigmates – vérifiés par le pape, par des médecins et des théologiens.
Par volonté du duc de Ferrare (en Émilie-Romagne, Italie), Hercule 1er, qui la vénérait comme sainte et la prit pour conseillère, et par ordre du Pape, elle alla à Ferrare fonder un monastère du Tiers Ordre, Sainte-Catherine-de-Sienne, pour l’éducation des jeunes filles : elle fut la première prieure en 1499, mais elle était incapable physiquement de diriger sa communauté. Le duc mort, Lucie fut déposée et mise à la dernière place, où ainsi humiliée, elle passa les 39 ans qui lui restaient à vivre, sans jamais se plaindre, contrainte à l’isolement total. Elle meurt à Ferrare le 15 novembre 1544.
Son culte fut confirmé le 1er mars 1710 par le pape Clément XI (Giovanni Francesco Albani, 1700-1721).
Les Fêtes des Saintes âmes du jour
Saint Arnoul d'Orléans Evêque de Toul (✝ 871)
Saints Aurèle, Suacre, Scutaire, Armentaire et Bénigne évêques du diocèse du Puy-en-Velay
Bienheureux Caius de Corée martyr à Nagasaki (✝ 1624)
Saint Cessateur évêque de Limoges (VIIe siècle)
Saint Didier Evêque de Cahors (✝ v. 654)
Saint Dimitri de Thrace martyr (✝ 307)
Saint Eugène Martyr (IIIe siècle)
Saint Fintan moine irlandais ermite en Suisse (✝ 878)
Saints Habib, Samonas et Gurias martyrs à Edesse (✝ 306)
Bienheureux Hugues de Faringdon Abbé du monastère de Reading (✝ 1539)
Bienheureux Jean Thorne martyr (✝ 1539)
Bienheureux Joseph Kalinowski prêtre polonais (✝ 1907)
Saint Joseph Mkasa Balikuddembé martyr en Ouganda (✝ 1886)
Saint Joseph Pignatelli Jésuite à Rome (✝ 1811)
Saint Léopold III d'Autriche Margrave d'Autriche (✝ 1136)
Bienheureuse Lucie Brocolelli tertiaire dominicaine (✝ v. 1544)
Saint Malo d'Aleth Malo, évêque en Bretagne (✝ v. 649)
Bse Marie de la Passion Fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie (✝ 1904)
Saints Marin et Anien martyrs en Bavière (date ?)
Saint Païssij Velitchkovskij starets moldave (✝ 1794)
Saint Pavin (VIIe siècle)
Bienheureux Richard Whiting et Roger James bénédictins de Glastonbury (✝ 1539)
Saints Roch Gonzalez et Alphonse Rodriguez prêtres et martyrs au Paraguay (✝ 1628)
Saint Sidoine abbé en Normandie (✝ v. 684)