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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Christ-Roi: «La vie est le temps des choix forts, décisifs, éternels»

Christ-Roi: «La vie est le temps des choix forts, décisifs, éternels»
Réaliser de grands rêves pour vivre dans la gloire de Dieu, avoir le courage de choisir le bien et donner sa vie selon le critère de l’amour. Le Pape François a centré son homélie sur «les choix de vie et les choix banals» qui s’imposent à toute existence, lors de la messe de remise de la Croix des JMJ, en la Basilique Saint-Pierre, dimanche 22 novembre, solennité du Christ-Roi.

En présence de fidèles et de jeunes des JMJ, le Pape François a débuté son homélie par «les dernières volontés de Jésus sur la Croix», interrogeant l’assemblée de la manière suivante: «Chacun peut se demander ‘’Est-ce que je les mets en pratique? Est-ce que je fais quelque chose pour celui qui se trouve dans le besoin? Ou bien fais-je seulement du bien aux personnes chères et aux amis? Est-ce que j’aide quelqu’un qui ne peut pas me le rendre? Suis-je ami d’une personne pauvre?’’»

Rêver en grand

 «Je suis là, dit Jésus à toi aussi, jeune qui cherche à réaliser les rêves de la vie», a relevé le Primat d’Italie, avant de lancer un appel à ne jamais renoncer «aux grands rêves», et à ne pas se contenter «de ce qui est dû»

 

«Le Seigneur ne veut pas que nous rétrécissions les horizons, il ne nous veut pas garés sur les côtés de la vie, mais en marche vers de grands objectifs, avec joie et audace. Nous ne sommes pas faits pour rêver des vacances ou de la fin de semaine, mais pour réaliser les rêves de Dieu en ce monde», a bien insisté François à l’égard des jeunes et fidèles du monde entier.  

Les œuvres de miséricorde sont les plus belles
Et parmi les œuvres d’une vie, le Pape est clair: celles de miséricorde sont les plus belles. «Si tu as des rêves de vraie gloire, non pas la gloire du monde qui va et vient, mais de la gloire de Dieu, telle est la route», a recommandé l’évêque de Rome, confiant le moyen d’y arriver. «Avec de grands choix».

En effet, au moment du jugement dernier, Dieu se base sur nos choix, a rappelé le Souverain pontife. «Il semble presque ne pas juger. Il tire seulement les conséquences de nos choix, il les met au jour et les respecte. La vie, alors, est le temps des choix forts, décisifs, éternels.»

«Nous devenons nos choix»
Le Saint-Père a poursuivi déconseillant la médiocrité: «Des choix banals mènent à une vie banale, des grands choix rendent grande la vie».

En effet, nous devenons ce que nous choisissons, en bien ou en mal, a-t-il alerté.. «Si nous choisissons de voler nous devenons des voleurs, si nous choisissons de penser à nous-mêmes nous devenons égoïstes, si nous choisissons de haïr nous devenons colériques, si nous choisissons de passer des heures devant le téléphone portable nous devenons dépendants», a détaillé le Successeur de Pierre, indiquant la voie à suivre: «Si nous choisissons Dieu, nous devenons chaque jour plus aimés et si nous choisissons d’aimer nous devenons heureux.»

«On ne possède la vie qu’en la donnant»
Un critère, celui de l’amour. «Jésus sait que si nous vivons fermés et indifférents nous restons paralysés, mais si nous nous dépensons pour les autres, nous devenons libres. Le Seigneur de la vie nous veut pleins de vie et nous donne le secret de la vie: on ne la possède qu’en la donnant», a affirmé François, notant une kyrielle d’obstacles à surmonter.

La crainte, l’insécurité, les questions sans réponse, en sont quelques-uns. «Cependant, l’amour demande d’aller plus loin, de ne pas rester accrochés aux pourquoi de la vie en attendant qu’une réponse arrive du Ciel. Non, l’amour pousse à passer des pourquoi au pour qui, du pourquoi je vis au pour qui je vis, du pourquoi il m’arrive ceci au pour qui puis-je faire du bien. Pour qui?», a exhorté le Souverain pontife.

Penser à faire le bien plutôt qu’à se sentir bien
Non pour soi, car «la vie est déjà pleine de choix que nous faisons pour nous-mêmes»; les diplômes, les amis, une maison, les passe-temps et centres d’intérêts. «Nous risquons ainsi de passer des années à penser à nous-mêmes sans commencer à aimer», prévient le Pape, ornant sa réflexion de la maxime du poète et dramaturge romantique italien, Alessandro Manzoni: «On devrait penser plus à faire le bien, qu’à se sentir bien: et ainsi on finirait aussi par se sentir mieux» (Les fiancés, chap. XXXVIII, 1827).

Consommation, divertissement, droits sans devoir
Selon François, d’autres obstacles minent cette capacité «à faire de grands choix», comme «la fièvre de la consommation, qui empoisonne le cœur de choses superflues»; «l’obsession du divertissement, qui semble être l’unique voie pour s’évader des problèmes alors qu’il n’en est qu’un report»; «se fixer sur les droits à réclamer, en oubliant le devoir d’aider».

L’émotion au lieu du sacrifice
Et puis, «il y a la grande illusion sur l’amour qui semble être quelque chose à vivre à coup d’émotions et de like, alors qu’aimer est avant tout don, choix et sacrifice», a-t-il assuré. Choisir revient donc «à ne pas se faire domestiquer par l’homologation, ne pas se laisser anesthésier par les mécanismes des consommations qui désactivent l’originalité, à savoir renoncer aux apparences et au paraître».

Choisir la vie, fuir la banalité
«Choisir la vie, c’est lutter contre la mentalité du utiliser-et-jeter et du tout-et-tout-de-suite.», a ajouté le Pape, prodiguant un ultime conseil pour discerner les choix d’une vie. Deux questions se posent: «Qu’est-ce qui me va de faire?», celle-ci trompe, «parce qu’elle insinue que l’important c’est de penser à soi-même et satisfaire toutes les envies et les pulsions qui viennent».

L’autre, la bonne, «suggérée par l’Esprit Saint», est la suivante: «Qu’est ce qui te fait du bien?» «Qu’est-ce qui me va de faire ou qu’est ce qui me fait du bien? De cette recherche intérieure, peuvent naître des choix banals ou des choix de vie».

La Croix des JMJ, une flamme olympique de la foi
Le passage de relais de la Croix des JMJ entre jeunes Panaméens et Portugais, qui devait se tenir lors du Dimanche des Rameaux, se tient finalement ce dimanche 22 novembre, en la fête du Christ-Roi. L’occasion de se pencher sur cette tradition instaurée par saint Jean-Paul II.
 

Cyprien Viet – Cité du Vatican

Tout comme le relais de la flamme olympique est devenu un rituel préparatoire aux Jeux olympiques, celui de la Croix des JMJ est devenu une occasion de créer une chaîne de fraternité à travers les pays choisis pour l’organisation des Journées Mondiales de la Jeunesse.

L’origine remonte à 1983: dans le cadre de l’Année Sainte de la Rédemption, le Pape Jean-Paul II avait souhaité qu’une croix, symbole de la foi, soit dressée près de l’autel majeur de la Basilique Saint-Pierre, de sorte que tous les pélerins, visiteurs et téléspectateurs puissent bien la voir. Selon son désir, une grande Croix en bois de plus de 3 mètres de hauteur (3,80 m) est alors installée près de l’autel.

À la fin de cette Année Sainte, après la fermeture de la Porte Sainte, s’adressant aux jeunes du Centre International des Jeunes San Lorenzo à Rome, le Pape, à travers eux, confie cette croix à la jeunesse du monde entier: «Très chers jeunes, à la fin de l’Année Sainte, je vous confie le signe de cette Année Jubilaire: la Croix du Christ! Portez-la dans le monde comme signe de l’amour du Seigneur Jésus pour l’humanité et annoncez à tous qu’il n’y a de salut et de rédemption que dans le Christ mort et ressuscité»

 

Les jeunes accueillent ce souhait du Pape. Ils portent la croix au Centre San Lorenzo, qui devient alors sa demeure habituelle, chaque fois qu’elle revient d’un pèlerinage dans le monde.

Premières pérégrinations en 1984
La Croix de l’Année Sainte (nom qui lui est alors attribué) fait son premier pèlerinage en juillet 1984, à Munich en Allemagne pour le Katholikentag (Journée des Catholiques). Cette simple croix de bois, sans signe distinctif particulier, devient un symbole de la volonté du Pape, qui veut inviter les jeunes à suivre Jésus dans la simplicité et le dépouillement. Lors de la célébration eucharistique de clôture, en présence de 120 000 personnes rassemblées dans le stade de la ville, la Croix est placée à côté de l’autel de façon à être vue de tous. Puis les jeunes portent la Croix à Lourdes, à Paray-le-Monial, et dans d’autres villes de France.

Elle revient en Allemagne en septembre 1984, puis en janvier 1985, en réponse au souhait du Saint Père, un groupe de jeunes Allemands porte la Croix à Prague, en Tchécoslovaquie. Ce premier passage du rideau de fer qui divisait alors l’Europe se veut alors un encouragement personnel de Jean-Paul II, le Pape polonais, à son ami tchécoslovaque le cardinal Tomasek, lui aussi grand défenseur de la liberté religieuse face au totalitarisme communiste.

L’année 1985 est proclamée par l’ONU l’Année Internationale de la Jeunesse. Dimanche des Rameaux, 300 000 jeunes participent à une rencontre avec le Pape sur la place Saint-Pierre et la Croix est avec eux. Cette année-là, elle est aussi portée dans différentes parties d’Europe: Italie, France, Luxembourg, Irlande, Écosse, Malte et Allemagne; partout elle est conduite en pèlerinage, protagoniste du Chemin de Croix dans les rues de chaque ville qui l’accueille et présente aux différents rassemblements de jeunes.

Toujours en 1985 le Pape Jean-Paul II annonce qu’à partir du Dimanche des Rameaux suivant, il y aurait chaque année une Journée Mondiale de la Jeunesse. Les Journées Mondiales de la Jeunesse sont célébrées depuis lors chaque année au niveau diocésain, et à partir de 1987, tous les deux ou trois ans, dans le cadre de cette célébration, se tient une grande Rencontre Mondiale des Jeunes avec le Pape, chaque fois dans une ville d’un continent différent.

En 1986, la Croix est présente à la célébration de la première Journée Mondiale de la Jeunesse dans le diocèse de Rome, qui a lieu à la Basilique de Saint-Jean-de-Latran, le Dimanche des Rameaux. Par ailleurs, cette année-là, la Croix circule de nouveau en Italie, en France et en Suisse.

Les premiers voyages hors d’Europe
En 1987, a lieu la IIe Journée Mondiale de la Jeunesse, célébrée à Buenos Aires (Argentine), rassemblant pour la première fois des jeunes du monde entier. C’est aussi la première fois que la Croix entre sur le continent américain, où elle se rend quelques jours avant les célébrations. Puis la Croix revient en Europe pour quelques rencontres de jeunes en Allemagne, puis en France et en Grèce. Elle est présente au Synode des Évêques sur les Laïcs, qui a lieu à Rome cette année-là, du 1er au 30 octobre.

En 1988, après la célébration de la IIIe Journée Mondiale de la Jeunesse du diocèse de Rome, le Dimanche des Rameaux, la Croix est portée en Allemagne, puis en France, et elle traverse de nouveau l’Atlantique, et cette fois pour se rendre à Steubenville aux États-Unis.

En 1989, la Croix fait le tour des diocèses des Pays-Bas ; en août elle se rend en Espagne, à Saint-Jacques-de-Compostelle, où se tient la IVe Journée Mondiale de la Jeunesse, cette fois sous une forme mondiale et désormais en été. Au mois d’octobre, la Croix part pour le Continent asiatique, pour la première fois, à l’occasion du Congrès Eucharistique International de Séoul, en Corée du Sud.

En 1990, la Croix est portée à la célébration de la Ve Journée Mondiale de la Jeunesse du diocèse de Rome, le Dimanche des Rameaux. Elle repart deux fois pour le continent américain: au Mexique et aux États-Unis. En outre, elle circule de nouveau en France, en Allemagne et en Italie.

En août 1991, à l’occasion de la VIe Journée Mondiale de la Jeunesse, les jeunes portent la Croix à Czestochowa (Pologne) où elle participe à la nouvelle Rencontre Mondiale avec le Pape. Ensuite, la Croix circule en Allemagne et en Suisse.

La transmission de la croix d’un pays à l’autre, une tradition instituée en 1992
C’est à l’occasion du Dimanche des Rameaux 1992, au cours de la célébration de VIIe Journée Mondiale de la Jeunesse du Diocèse de Rome, qu’est instituée la tradition du passage de la Croix des JMJ des jeunes du pays précédent à ceux du pays suivant. La Croix est alors confiée aux jeunes des États-Unis, pays d’accueil des JMJ de Denver. Avant de commencer son voyage à travers les diocèses américains, la Croix fait un détour par Australie. 

En 1993, la Croix circule dans de nombreux diocèses des États-Unis, présidant les célébrations, les rassemblements, les rencontres et les pèlerinages réalisés dans ces régions. Elle est ensuite portée à Denver pour la Rencontre mondiale organisée pour cette VIIIe  Journée Mondiale de la Jeunesse. Aux jeunes rassemblés, le Saint-Père dit: «Suivez la Croix “pèlerine” ; allez à la recherche de Dieu, parce que vous pouvez le trouver même au cœur d’une ville moderne». La Croix continue à voyager à travers les États-Unis jusqu’à la fin de l’année.

Le Dimanche des Rameaux 1994, au cours des célébrations de la IXe Journée Mondiale de la Jeunesse du diocèse de Rome, sur la Place Saint-Pierre, une délégation de jeunes des États-Unis transmet la Croix à une délégation de jeunes des Philippines. La Croix s’envole alors vers cet archipel, où elle entreprend un long pèlerinage à travers 79 diocèses du pays, se déplaçant tantôt en bateau, tantôt portée sur les épaules des jeunes ou encore par tout autre moyen de transport possible.

En janvier 1995, a lieu à Manille une nouvelle Rencontre Mondiale des jeunes avec le Pape, à l’occasion de la Xe Journée Mondiale de la Jeunesse. La Croix est portée dans la ville quelques jours avant la célébration. Au cours de la Veillée du samedi soir, le Saint-Père rappelle le sens de ce pèlerinage: « La Croix pèlerine passe d’un Continent à l’autre et les jeunes venus de tous les coins du monde se rassemblent pour témoigner ensemble que Jésus-Christ est le même pour chacun, et que son message est toujours le même. En lui il n’existe pas de division, ni de rivalité ethnique, ni de discrimination sociale. Tous sont frères et sœurs dans la seule et unique famille de Dieu ». Après la Journée Mondiale, la Croix revient en Italie, où elle se rend dans plusieurs villes et lieux de pèlerinage.

Une pérégrination mémorable en France
La Croix est ensuite confiée par un groupe de jeunes Philippins à un groupe de jeunes français le Dimanche des Rameaux de l’année 1996, au cours de la célébration de la XIe Journée Mondiale de la Jeunesse du diocèse de Rome, sur la Place Saint-Pierre. Quelques heures plus tard, les jeunes Français portent la Croix dans leur pays, où elle fait son entrée triomphale dans la cathédrale de Chartres, et où le soir même, en sa présence, est célébrée la Messe des Rameaux. Ce nouveau pèlerinage la porte à visiter 90 diocèses et mouvements, ainsi que l’Allemagne et les Pays-Bas. Elle se rend notamment à Berlin où le Saint-Père tient une rencontre avec les jeunes de la capitale. La Croix reste là toute la nuit avec les jeunes recueillis en prière.

En 1997, la Croix poursuit son pèlerinage en France avec des petits détours en Autriche et en Belgique, elle arrive à Paris en août pour la XIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, qui attire, à la surprise générale des Français et des organisateurs eux-mêmes, plus d’un million de pèlerins lors du rassemblement final sur l’hippodrome de Longchamp.

La ferveur italienne
En 1998, au cours de la célébration de la XIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse du diocèse de Rome, sur la Place Saint-Pierre, une délégation de jeunes Français remet la Croix à une délégation de jeunes Italiens, en vue de la Rencontre mondiale prévue à Rome à l’occasion du Grand Jubilé de l’An 2000. Dans son homélie du Dimanche des Rameaux, Jean-Paul II dit: « Chers jeunes, le message de la Croix vous est aujourd’hui reproposé. C’est à vous, qui serez les adultes du troisième millénaire, qu’est confiée cette Croix qui sera remise d’ici peu par un groupe de jeunes Français à une délégation de la jeunesse de Rome et d’Italie. De Rome à Buenos Aires; de Buenos Aires à Saint-Jacques-de-Compostelle; de Saint-Jacques-de-Compostelle à Czestochowa; de Jasna Góra à Denver; de Denver à Manille; de Manille à Paris; cette Croix a pérégriné avec les jeunes, d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre. Votre choix, jeunes chrétiens, est clair : découvrir dans la Croix du Christ le sens de votre existence et la source de votre enthousiasme missionnaire».

Après cette célébration, la Croix commence à parcourir tout le territoire italien. Ce parcours de deux ans culmine entre le 15 et le 20 août 2000 avec ce rassemblement historique organisé à Rome pour la XVe JMJ. La Croix est la protagoniste d’un imposant Chemin de Croix qui, partant du Forum Romain arrive au Colisée, voyant des milliers de jeunes s’approcher du Sacrement de la Réconciliation au Circo Massimo, et plus de deux millions de personnes participer à la Messe de clôture célébrée par le Saint-Père à Tor Vergata.

Une vaste épopée à travers l’Amérique du Nord
En 2001, à nouveau sur la Place Saint-Pierre pour la célébration de la XVIe Journée Mondiale de la Jeunesse du diocèse de Rome, une délégation de jeunes Italiens remet la Croix à un groupe de jeunes du Canada. Après avoir traversé l’Atlantique une nouvelle fois, la Croix commence son long pèlerinage dans l’immense territoire canadien: voyageant sur des avions privés ou de ligne, traînée par des chiens de luge, transportée par grue, sur des tracteurs, sur des bateaux à voile et de pêche, elle visite paroisses, prisons de jeunes, écoles, universités, monuments nationaux, centres commerciaux, rues du centre, parcs et quartiers de vie nocturne.

En 2002, la Croix poursuit son voyage au Canada, avec un petit détour par les États-Unis en février, lorsqu’elle est portée à New York au “Ground Zero”, en signe d’espérance pour le peuple américain après la tragédie du 11 septembre 2001. Puis la Croix retourne au Canada. Le 28 avril, un groupe de jeunes de l’Ontario et du Québec (appelés “portageurs”), part avec la Croix de la Cathédrale Marie Reine du Monde de Montréal, pour la porter à pied jusqu’à Toronto, pour un pèlerinage de 43 jours : partout où elle s’arrête, au cours de ce long voyage, la Croix attire énormément de gens en prière, qui viennent la toucher et l’embrasser avec ferveur.

À Toronto, la Croix reste avec les jeunes pour la XVIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, où elle est placée au centre de toutes les célébrations principales de ce dernier rassemblement mondial de la jeunesse avec Jean-Paul II. Après les JMJ de Toronto, la Croix retourne en Europe, où elle voyage en République Tchèque jusqu’à la fin de l’année.

Un tour d’Europe avec l’icône de Marie
Du 21 mars au 5 avril 2003 la Croix se rend en Irlande, revenant à temps à Rome pour le Dimanche des Rameaux, lorsque les jeunes Canadiens la confient aux jeunes d’Allemagne, pays hôte de la Rencontre mondiale de 2005. À la fin de la messe des Rameaux, Jean-Paul II donne aux jeunes une reproduction de l’Icône de Marie Salus Populi Romani: «À la délégation venue d’Allemagne, je confie aujourd’hui l’Icône de Marie. Désormais, avec la Croix, elle accompagnera les Journées Mondiales de la Jeunesse. Elle sera le signe de la présence maternelle de Marie aux côtés des jeunes, appelés, comme l’apôtre Jean, à l’accueillir dans leur vie». Cette reproduction de l’Icône, dont l’originale est conservée en la Basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, occupait une place de choix durant les célébrations des JMJ 2000 à Tor Vergata.

La Croix et l’Icône, désormais commencent alors un vaste pèlerinage à travers différents pays d’Europe en route vers l’Allemagne. Elles visitent la Norvège, l’Espagne, le Luxembourg, l’Autriche, la Pologne, la Slovaquie, la République Tchèque, la Slovénie, la Hongrie, la Roumanie, la Croatie, la Bosnie et Herzégovine, la Suède, la Lituanie, le Danemark, le Portugal, la France, l’Irlande, les Pays-Bas et la Suisse. Pendant la visite en Espagne, la Croix et l’Icône sont présentes lors de la canonisation de plusieurs saints espagnols et lors d’un grand rassemblement de 600 000 jeunes avec Jean-Paul II à Madrid.

Le voyage à travers l’Europe continue en 2004. La Croix et l’Icône se rendent en Angleterre, au Pays de Galles, en Écosse, Italie, Belgique, Bulgarie et à nouveau en Bosnie et Herzégovine. Le 4 avril, jour de la fête des Rameaux, la Croix et l’Icône commencent leur pèlerinage dans les diocèses d’Allemagne en entrant par la Porte de Brandebourg à Berlin. Cet événement est retransmis sur les écrans géants installés à Place Saint-Pierre pour la célébration à Rome de la XIXe Journée Mondiale de la jeunesse. Le Pape Jean-Paul II parle de la Croix dans son homélie. Il rappelle aux jeunes que 20 années s’étaient déjà écoulées depuis qu’il avait confié la Croix de l’Année Sainte aux jeunes du monde. Il leur dit alors: «Depuis ce moment, la Croix continue à traverser de nombreux pays, en préparation aux Journées mondiales de la Jeunesse. Au cours de ses pèlerinages, elle a parcouru les continents : comme un flambeau passé de main en main, elle a été transportée de pays en pays ; elle est devenue le signe lumineux de la confiance qui anime les jeunes générations du troisième millénaire. Aujourd'hui, elle se trouve à Berlin! »

Le pèlerinage en Allemagne continue en 2005 et il se termine par une marche de 40 jours de Dresde à Cologne où la Croix et l’Icône participent à la XXe Journée Mondiale de la Jeunesse. Elles sont présentes quand les jeunes venus du monde entier rencontrent le nouveau Pape Benoît XVI, enfant du pays élu à la succession de Jean-Paul II en avril. Après les célébrations, la Croix repart pour Rome car elle nécessite d’urgentes réparations, après ces longs mois de pérégrinations.

La plongée vers l’Afrique et l’Océanie
Le Dimanche des Rameaux 2006, une délégation de jeunes Allemands remet la Croix et l’Icône à leurs homologues australiens. La Croix et l’Icône commencent leur long voyage vers l’Australie en passant d’abord par l’Afrique. En 2006, elles visitentle Sénégal, la Guinée Bissau, la Gambie, le Ghana, le Togo, le Burkina Faso, le Niger, le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, le Malawi et la Zambie. D’innombrables obstacles sont surmontés afin que le plus grand nombre possible de jeunes Africains puisse prier en présence de la Croix et de l’Icône.

Le tour en Afrique continue en 2007, avec le Botswana, l’Afrique du Sud, le Swaziland, le Mozambique et Madagascar. De nombreuses aventures peuvent être narrées à propos du voyage de la Croix et de l’Icône sur la remorque d’un camion tout au long des routes de l’Afrique. Des foules viennent les acclamer avec des chants et des danses et cela attire des personnes d’autres Églises et d’autres religions. Les rencontres avec la Croix et l’Icône sont une belle occasion pour encourager les jeunes à devenir une “génération non-violente”. Ils organisent des marches pour la paix. Dans les pays qui avaient subi des guerres tribales et des génocides, l’appel “plus jamais” retentit clair et fort quand ils se réunissent tous ensemble autour de la Croix et de l’Icône.

Après l’intense et riche tour en Afrique, le long voyage vers l’Australie continue avec de courtes étapes en Asie pour arriver jusqu’en Océanie. Elles visitent la Corée, les Philippines, Guam, les Îles Marshall, Chuuk (en Micronésie), Palau, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Îles Salomon, Timor Est, Kiribati, Samoa, les Samoa américaines, Tahiti, Tonga, Fidji, la Nouvelle-Calédonie, l’archipel des Vanuatu et la Nouvelle-Zélande. Pour des pays aussi éloignés les uns des autres et du reste du monde, l’impression principale des jeunes est que la Croix et l’Icône les a rapprochés du monde extérieur.

Durant ce séjour en des territoires parfois peu connus, ces symboles des JMJ  ont souvent été accueillis par des groupes de jeunes vêtus dans leurs habits traditionnels et qui leur jetaient des fleurs. Ils ont voyagé sur des bateaux à travers les jungles et ont été portés en procession autour des différentes îles. Ils ont contribué à la réconciliation là où il y avait des tensions (notamment au Timor), et ont réconforté des jeunes qui avaient récemment fait l’expérience d’un terrible tremblement de terre et tsunami (Îles Salomon).

Au mois de juillet 2007 la Croix et l’Icône arrivent en Australie et commencent leur pèlerinage dans le pays hôte de la prochaine JMJ. Les jeunes du JCI (Journey of the Cross and Icon) tiennent un journal dans lequel ils annotent tous les détails du pèlerinage, en commençant par l’arrivée à Sydney et la cérémonie de remise par les Néo-Zélandais au cours de laquelle de jeunes Maoris et Aborigènes Australiens exécutent leurs cérémonies rituelles respectives. Les pages du Journal parlent de mer et de désert, de chaud et de froid, de conversions et d’émotions, de communautés isolées et d’accueils chaleureux.

Le pèlerinage en Australie continue en 2008 et s’achève par une marche de 15 jours dans l’archidiocèse de Sydney jusqu’à la XXIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse avec le Pape Benoît XVI et les jeunes du monde entier. La Croix prend aussi part au Chemin de Croix qui a lieu dans les rues et le port de Sydney. Le Pape parle des symboles de la JMJ dans son discours pendant la Veillée du samedi soir. Il dit: «Rassemblés devant cette Croix qui a tant voyagé et devant l’Icône de Marie, sous la splendide constellation de la Croix du Sud, nous prions. Ce soir, je prie pour vous et pour les jeunes du monde entier ». Il posa aux jeunes cette question : « En tant que témoins du Christ, quelle est notre réponse à un monde divisé et fragmenté ? Comment pouvons-nous offrir l’espérance de la paix, de la guérison et de l’harmonie à ces “stations”, lieux de conflit, de souffrance et de tension, où vous avez choisi de vous arrêter avec cette Croix de la journée Mondiale de la Jeunesse ? » Après la Journée Mondiale de la Jeunesse, la Croix et l’Icône s’envolent directement pour Rome. Après une visite à Lourdes en France dans le cadre du Jubilé des apparitions de Marie à Bernadette, elles retournent à Rome pour quelques réparations.

Le retour en Europe
Le Dimanche des Rameaux de l’année 2009 est l’occasion de la nouvelle remise de la Croix et de l’Icône. La Croix et l’Icône partent pour l’Espagne où elles reçoivent un accueil chaleureux dans la cathédrale de Madrid. Puis, avant de continuer le pèlerinage en Espagne, la Croix s’envole pour l’Italie et la Pologne pour les célébrations du XXVe anniversaire de la remise de la Croix de l’année Sainte aux jeunes par Jean-Paul II. Elle visite aussi la ville de l’Aquila en Italie détruite par un violent tremblement de terre. Puis la Croix et l’Icône repartent pour l’Espagne, en commençant le pèlerinage par l’archidiocèse de Madrid.

La Croix et l’Icône passent l’année 2010 à visiter l’Espagne et ses îles y compris les Canaries. Elles font aussi deux brèves visites à Lourdes et à Fatima. Partout où elles passent de très belles cérémonies sont organisées.

Le pèlerinage continue en Espagne en 2011 jusqu’au moment de la XXVIe Journée Mondiale de la Jeunesse à Madrid. La Croix et l’Icône sont présentes à tous les événements, notamment le Chemin de Croix à travers les rues de Madrid. C’est cette fois-ci aussitôt après la messe finale que la remise des symboles a lieu, et ceux-ci sont transférés des mains des jeunes espagnols à celles des jeunes brésiliens. Benoît XVI leur dit : «Chers amis, avant de nous dire au revoir, et pendant que les jeunes d’Espagne remettent à ceux du Brésil la croix des Journées Mondiales de la Jeunesse, en tant que Successeur de Pierre, je confie à tous ceux qui sont présents ici cette grande tâche : apportez la connaissance et l’amour du Christ au monde entier. Il demande que vous soyez ses apôtres en ce XXIe siècle et les messagers de sa joie. Puissiez-vous ne pas le décevoir!»

À la rencontre des immensités brésiliennes
En septembre 2011, la Croix et l’Icône commencent leur tour du Brésil. Les jeunes de Sao Paulo les accueillent avec enthousiasme et partent pour un nouveau pèlerinage dénommé “Bote Fé”.

Le tour du Brésil se poursuit en 2012. Il traverse aussi les frontières pour visiter deux sanctuaires mariaux en Uruguay. Le Brésil est si vaste et les diocèses si nombreux que la Croix et l’Icône ne peuvent rester que deux ou trois jours dans chaque diocèse. Ces journées sont riches de célébrations, cérémonies, visites aux écoles, aux institutions, aux malades, aux prisonniers, à ceux qui cherchent à sortir des dépendances et à tant d’autres qui obtiennent réconfort en touchant la Croix.

En 2013 le “Bote Fé” poursuit son tour du Brésil et arrive jusqu’à Rio de Janeiro pour la XXVIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse. Le Pape François, qui vit alors son premier voyage apostolique, parle de la Croix des JMJ au cours du Chemin de Croix à Copacabana. Il rappelle aux jeunes que la Croix leur a été donnée par Jean-Paul II en 1984. Et il leur dit : « Depuis lors, la Croix a parcouru tous les Continents et a traversé les secteurs les plus variés de l’existence humaine, en restant presque imprégnée des situations de vie de beaucoup de jeunes, qui l’ont vue et l’ont portée. Chers frères, personne ne peut toucher la Croix de Jésus sans y laisser quelque chose de lui-même et sans porter quelque chose de la Croix de Jésus dans sa vie. Alors que vous accompagnez le Seigneur, ce soir, je voudrais que trois questions résonnent dans vos cœurs : qu’avez-vous laissé sur la Croix, vous, chers jeunes du Brésil, en ces deux ans durant lesquels elle a sillonné votre immense pays ? Et qu’est-ce que la Croix de Jésus a laissé en chacun de vous ? Et, enfin, qu’est-ce que cette croix enseigne à notre vie ? »

Une immersion dans les fractures de l’Europe orientale
La Croix et l’Icône sont de nouveau à Rome pour le Dimanche des Rameaux 2014, et elles sont remises aux jeunes de la Pologne par les jeunes Brésiliens. Elles vont célébrer Pâques à Poznan. Au mois de juin le pèlerinage passe la frontière pour aller dans d’autres pays de l’Europe centrale et orientale. Le reste de l’année sera consacré aux visites de la Croix et de l’Icône en Biélorussie, Lituanie, Lettonie, Russie, Ukraine, Moldavie, Roumanie, Hongrie, Slovaquie et République Tchèque. La Croix et l’Icône ont parcouru de longues distances pendant cette année-là, portant avec elles un message de paix. Ce message a été particulièrement ressenti en Ukraine, où la prière des jeunes s’est transformée en un cri en faveur de la paix et un signe de solidarité avec leurs pairs de la partie orientale du pays, frappé par la guerre du Donbass.

Entre 2015 et 2016, la Croix et l’Icône traversent la Pologne d’un bout à l’autre jusqu’à la Journée Mondiale de la Jeunesse à Cracovie en juillet 2016. Ici encore, la Croix joue un rôle de premier plan pendant la célébration de Chemin de Croix de la JMJ. En effet, pendant que cette créative et émouvante liturgie se déroulait, la Croix était transportée à travers le parc Błonia par différents groupes de jeunes représentant l’universalité de l’Église et les souffrances qui persistent dans le monde d’aujourd'hui.

Un signe d'espérance pour la jeunesse du XXIe siècle
La Croix et l’Icône reviennent à Rome après la JMJ et participent à différentes rencontres qui se sont tenues dans la salle Paul VI, y compris l’audience du Saint-Père avec les victimes du tremblement de terre qui a dévasté le centre de l’Italie en 2016. Puis, le Dimanche des Rameaux 2017, à Place Saint-Pierre, les jeunes Polonais les remettent à une délégation de jeunes du Panama. La Croix et l’icône ont traversé l’Atlantique, cette fois-ci pour entreprendre un pèlerinage autour de l’Amérique centrale et dans les pays voisins, notamment le Mexique, avec en point d’orgue les JMJ de Panama en janvier 2019.

En cette année 2020, la pandémie de Covid-19 a empêché l’organisation de la transmission de la Croix aux jeunes Portugais lors de la messe des Rameaux, le 5 avril 2020, célébrée à huis-clos, mais cette tradition se tient ce dimanche 22 novembre. Cette transmission de la Croix marque donc une étape symbolique importante vers les JMJ de Lisbonne, qui ne se tiendront pas à l’été 2022 comme prévu initialement, mais à l’été 2023. Ce sera la première fois que le Portugal accueille cet évènement mondial, 10 ans après un autre pays lusophone, le Brésil. Le parcours de la Croix va donc pouvoir reprendre son cours, comme un signe d’espérance pour la jeunesse du XXIe siècle en quête de sens et de racines.

(Source: Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie)

Christ-Roi : le Pape va clore l’année liturgique
Le Pape François célébrera ce dimanche 22 novembre en la basilique Saint-Pierre une messe pour la remise de la Croix des JMJ aux jeunes du Portugal qui organiseront le prochain rassemblement. Cette cérémonie se déroulera lors de la solennité du Christ Roi de l’Univers qui marque la fin de l’année liturgique.
 

Vatican News

Cette solennité fut instaurée en 1925 par Pie XI par la lettre encyclique Quas primas. Le Pape est alors préoccupé par les évolutions d’un monde portant encore les séquelles de la Première Guerre mondiale. Il conçoit cette nouvelle solennité comme une réponse face à l’athéisme et au laïcisme triomphants, «une protestation contre la perte du pouvoir de l’Église sur la société» selon les termes de frère Patrick Prétot, théologien et professeur à l’Institut supérieur de Liturgie de l’Institut catholique de Paris.

L’Église célébrait aussi en cette année 1925, le 16e centenaire du premier Concile œcuménique de Nicée, qui avait proclamé l'égalité et l'unité du Père et du Fils, et par là même la souveraineté du Christ.

Évolution après Vatican II

La solennité prit un autre sens au cours du XXe siècle, après le concile Vatican II qui valorise sa dimension éminemment eschatologique. Elle est ainsi déplacée du dernier dimanche d’octobre au dernier dimanche de novembre, au terme de l’année liturgique dont elle constitue en quelque sorte le couronnement. Elle appelle ainsi, selon Benoît XVI, à tourner son regard vers l’avenir, «vers la destination finale de l’histoire qui sera le règne définitif et éternel du Christ», comme il l’expliqua dans son homélie du 25 novembre 2012, lors du dernier Consistoire de son pontificat.

Les fidèles célèbrent en ce dimanche celui qui n’exerce pas un pouvoir de domination mais qui révèle sa royauté en s’offrant lui-même cloué sur une croix. Les textes liturgiques de ce dernier dimanche parlent tous de ce règne éternel et de ce qu’il suppose, quelle que soit l’année, A, B ou C. Cette année, c’est l’Évangile selon saint Matthieu (25, 31-46) qui évoque le Fils de l’homme qui siégera sur «son trône de gloire» et qui parle explicitement de «roi» qui «séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs».

Cette année, la célébration sera inédite puisqu’à son issue, une délégation du Panama, dernier pays hôte des Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ), passera le témoin à un groupe de jeunes Portugais qui accueilleront en 2022 le prochain rassemblement. Normalement la remise de la Croix des JMJ et la copie de l’icône de Maria Salus populi romani a lieu lors du dimanche des Rameaux, mais en raison de la pandémie de Covid-19, cette tradition a été décalée de quelques mois.

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