Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
29 Décembre 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
Fils de Jessé, roi de Juda et d'Israël, ancien testament (Xe siècle av. J.-C.)
Les Églises d'Orient célèbrent le saint roi-poète qui est la figure messianique du Christ, et dont les psaumes sont la base même de la prière liturgique depuis des millénaires. Après avoir gravement offensé la loi divine, il manifesta un repentir exemplaire.
"Samuel donna l'onction à David au milieu de ses frères. L'esprit du Seigneur s'empara de David" (1 S 16, 1-13)
Illustration: Onction de David par Samuel, fresque sur bois, Synagogue de Doura Europos, IIe siècle.Onction de David par Samuel
Commémoraison de saint David, roi et prophète. Fils de Jessé le Bethléémite, il trouva grâce devant Dieu et reçut l'onction sacrée du prophète Samuel pour régner sur le peuple d'Israël; il fit venir dans la cité de Jérusalem l'arche de l'alliance du Seigneur et le Seigneur lui-même lui jura bientôt que sa descendance demeurerait à jamais, du fait que le Christ Jésus naîtrait de sa lignée selon la chair. Il se coucha avec ses pères à un âge avancé vers 972 avant le Christ.
Martyrologe romain
Pour un approfondissement, lire :
Premier Livre de Samuel (chapitres 16 à 31) ;
Deuxième livre de Samuel (chapitres 1 à 24) ;
Premier livre des Rois (chapitres 1 et 2) ;
Premier livre des Chroniques (chapitres 3, 11 à 29).
"Il n'y a pas de saint sans passé, ni de pécheur sans futur"
le pape François le 19 janvier 2016
SAINT THOMAS BECKET,
ÉVÊQUE DE CANTERBURY, MARTYR
Homme d’Etat au martyre par amour du Christ et de l’Eglise. Chancelier du roi Angleterre, Henri II, et devenu évêque de Canterbury, Thomas Becket contrarie son ami le roi en défendant la vérité et la liberté. Il est assassiné dans sa cathédrale le 29 décembre 1170.
« Je meurs volontiers pour Jésus et pour sa sainte Eglise », quand, peu de temps avant sa mort, Thomas Becket prononce ces paroles, ainsi s’est accomplie une parabole extraordinaire de témoignage chrétien. Celui qui a été un homme de pouvoir, habitué au commandement, meurt en serviteur du Christ et martyre pour ne pas renier sa foi et préserver la liberté de l’Eglise Catholique.
Homme d’Etat
Né à Londres en 1118 d’une famille d’origine normande, Thomas fut orienté très jeune vers la carrière ecclésiastique. Après avoir reçu une formation à l’Abbaye de Merton, il étudie par la suite en France et à l’université de Bologne et se fait remarquer très vite pour ses qualités intellectuelles. En 1154 il devient archidiacre du diocèse de Cantorbéry et l’année suivante, le nouveau roi d’Angleterre Henri II le nomme Chancelier du Royaume. Thomas est le confident du monarque, il mène une vie fastueuse et ne dédaigne pas les symboles et les privilèges du pouvoir. Toutefois, le futur saint ne manque pas d’être généreux envers les pauvres et fait preuve d’une liberté intérieure même face au souverain ; il devient le seul conseiller du roi, voire un ami de confiance.
Au service de l’Eglise
Le tournant dans la vie de Thomas Becket a lieu en 1161 lorsqu’il accepte de devenir archevêque de Cantorbéry. Cette nomination a été fortement appuyée par le roi Henri II qui n’aurait jamais pensé trouver un adversaire ambitieux en celui qui était son plus étroit collaborateur. Thomas est désormais devenu serviteur d’un maître plus grand que le roi d’un Etat terrestre. Le désaccord éclate lorsqu’Henri II veut limiter la liberté et l’indépendance de l’Eglise catholique en Angleterre, par les Constitutions de Clarendon. On demande à Thomas de signer la Charte qui limite les prérogatives de l’Eglise, mais on trouve chez le nouvel archevêque de Cantorbéry un rempart indomptable. Il rejette l’imposition par cette affirmation : « Au nom du Dieu tout-puissant, je n’apposerai pas ma signature ». L’ami d’hier devient ainsi, aux yeux du roi, un ennemi acharné.
Martyre de la foi et de la liberté
Thomas connaîtra l’amertume de l’exil : après avoir été hôte d’un monastère cistercien il devra repartir pour la France. Ici il restera six ans loin de sa patrie. Quand il retourne dans sa Cantorbéry il reçoit l’accueil joyeux des fidèles, mais une aversion encore plus profonde de la part de la Couronne. On raconte qu’un jour Henri II s’exclamé : « Ah ! Qui me débarrassera de cet insolent ». Ce cri d’exaspération fut pris au pied de la lettre par quatre chevaliers qui quittèrent Londres en direction de Cantorbéry. Où Thomas Becket fut tué barbarement à coups de couteau à l’intérieur de sa cathédrale. C’était le 29 décembre 1170. On raconte qu’à la demande des assassins : « Où est Thomas le traître ? », Il aurait répondu : « C’est moi ici, mais je ne suis pas un traître, au contraire un évêque et un prêtre de Dieu ». L’émotion suscitée par cet assassinat fut immense, bien au-delà des frontières de la Grande Bretagne ; c’est ainsi qu’à peine trois ans après ce meurtre, le 21 février 1173, le pape Alexandre III reconnaît son martyre en élevant Thomas Becket à l’honneur des autels.
Salomon est aussi célèbre que son père, David, dont il a hérité une royauté forte et unie. Dernier monarque avant le morcellement de l’autorité royale, il s’est fait connaître pour sa sagesse proverbiale, mais aussi son goût des richesses et des femmes.
Avec Salomon, on assiste à la continuité du pouvoir. Selon les souhaits de son père, le pouvoir du jeune roi a été consolidé afin de le préserver des rivalités de ses proches, la progéniture de David ne manquant pas. Éliminations et règlements de compte entachent néanmoins les premières années de son règne avant qu’il ne soit incontesté.
Une fois l’unité et le pouvoir assurés, qu’allait être le règne de Salomon ? C’est un songe prophétique qui vint en décider le cours, vision dans laquelle Yahvé lui propose de lui accorder ce qu’il lui plairait. Salomon ne demanda que l’offrande de la sagesse, ce qui lui fut donné. Inspiré par elle, Salomon est présenté comme l’auteur des Proverbes, de l’Ecclésiaste et du Cantique des Cantiques. L’orient le verra même comme un roi doté de pouvoirs magiques dont celui de vaincre les démons avec le « sceau de Salomon », une étoile à six branches. Sa renommée fut si grande qu’elle dépassa les frontières du royaume pour atteindre celui de la reine de Saba. Intriguée, la riche reine décida en effet de constater par elle-même cette sagesse proverbiale du roi d’Israël. Pierres précieuses, aromates et autres trésors accompagnèrent cette visite qui resta gravée pour toujours dans les mémoires. Chacune des énigmes qu’elle posa au monarque trouva une réponse avisée, ce qui ne manqua pas de l’éblouir. Salomon n’avait pas usurpé sa réputation et elle repartit en ayant foi dans le Dieu unique, source de ce discernement si élevé…
Quelle était la nature de cette sagesse qui habitait Salomon ? Son fameux jugement au cours duquel deux prostituées se disputèrent la maternité d’un nouveau-né en est l’illustration. L’histoire est restée célèbre jusqu’à nos jours et lorsque le roi décide de trancher la question en coupant l’enfant en deux parties à donner aux deux requérantes, la véritable mère décide de s’effacer et de laisser son bébé à l’autre femme. La vérité est établie et Salomon révèle ainsi ce qui anime sa justice, non une légalité abstraite et rigide, mais bien une justice venue du cœur et reposant sur l’amour.
Si le roi David s’était fait connaître par ses faits d’armes, Salomon restera célèbre par la richesse de son royaume et l’efficacité de son administration. Salomon ne mène plus de guerres. Épousant la fille d’un pharaon, le roi renforce encore son pouvoir et sa sphère d’influence sur toute l’Égypte. Salomon aime le faste et son palais en sera le symbole le plus éclatant : « Le roi fit que l’argent, à Jérusalem, était aussi commun que les pierres et les cèdres ». Mais c’est surtout le Temple qu’il édifie pour la gloire de Dieu répondant aux promesses de son père qui marquera les mémoires. Tout ce qu’il y a de plus beau est utilisé pour édifier le Saint des saints abritant la précieuse Arche et les autres bâtiments sacrés.
L’unité sera cependant de courte durée, le temps du royaume de Salomon. Son goût pour les femmes pousse le monarque vieillissant à de trop nombreuses unions étrangères dont il suit également les croyances. Cette idolâtrie et les nombreux impôts qu’il fait lever sur son peuple pour ses travaux de prestige sonneront la fin de son règne. Après quarante ans, Salomon s’éteint, son fils Roboam lui succède et avec lui arrivent les multiples révoltes des tribus du nord qui aboutiront à la scission du royaume en deux.
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