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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Gaël et aux très Saintes âmes du 17 décembre

SAINT DU JOUR
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Date 17 décembre

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

Saint Judicaël


Roi de Bretagne puis moine (✝ 658)
ou Gaël ou Giguel ou Gicquel ou Juzel.


Il régna sur la Bretagne à partir de 632. En 636, saint Eloi lui fit rencontrer à Clichy, près de Paris, le roi Dagobert pour signer un traité de paix entre Bretons et Francs. Hommage de saint Judicaël à Dagobert Ier, BNF, base MandragoreDeux ans plus tard, il laissa son trône et se fit moine pour les 20 dernières années de sa vie.
"Judicaël était le fils de Judhaël, roi de la Domnonée, un royaume qui occupait alors le nord de l'Armorique. saint Judicaël, photo MKA la mort de Judhaël, vers 605, Judicaël, pourtant le fils aîné et l'héritier, préféra se retirer au monastère Saint-Jean de Gaël que saint Méen venait d'ériger. Il quitta cependant le monastère pour prendre la direction du royaume de Domnonée. Pendant vingt ans, il gouverna le royaume avec

autorité et sagesse. Ses qualités de diplomate lui permirent de régler des différends avec le roi Dagobert et de conclure avec lui une alliance. Cela fait, il décida d'abdiquer de nouveau et de reprendre la vie monacale." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Judicaël 16 décembre)
- vidéo : Monftort, Paimpont, Saint-Méen : le sentier des 3 abbayes en Brocéliande.
En Bretagne, l'an 658, saint Judicaël, roi de Domnonée, qui contribua beaucoup à établir la paix entre les Bretons et les Francs et, après avoir quitté sa charge, termina sa vie au monastère de saint Méen.

Martyrologe romain

Sainte Olympiade

Veuve
(+ v. 419)

Sainte Olympiade
Sainte Olympiade

Sainte Olympiade ou Olympie, la gloire des veuves de l'Église d'Orient, naquit à Constantinople, de parents très illustres, dont la mort prématurée la laissa de bonne heure à la tête d'une fortune considérable. Élevée au milieu des plus saints exemples, elle était, à dix-huit ans, le modèle des vertus chrétiennes. C'est à cette époque qu'elle fut mariée à Nébridius, jeune homme digne d'une telle épouse. Il se promirent l'un à l'autre une continence parfaite; mais après vingt mois seulement de cette union angélique, Nébridius alla recevoir au Ciel la récompense de ses vertus. A l'empereur, qui voulait l'engager dans un nouveau mariage: "Si Dieu, dit-elle, m'eût destinée à vivre dans le mariage, il ne m'aurait pas enlevé mon premier époux. L'événement qui a brisé mes liens me montre la voie que la Providence m'a tracée."

Depuis la mort de son époux, Olympiade avait rendu sa vie plus austère. Ses jeûnes devinrent rigoureux et continuels; elle se fit une loi de ne jamais manger de viande. Elle s'interdit également le bain, qui était dans les moeurs du pays; elle affranchit tous ses esclaves, qui voulurent continuer néanmoins à la servir; elle administrait sa fortune en qualité d'économe des pauvres; les villes les plus lointaines, les îles, les déserts, les églises pauvres, ressentaient tour à tour les effets de sa libéralité.

Olympiade méritait assurément d'être mise au nombre des diaconesses de Constantinople. Les diaconesses étaient appelées à aider les prêtres dans l'administration des sacrements et les oeuvres de charité; elles étaient chargées d'instruire les catéchumènes de leur sexe et de préparer le linge qui servait à l'autel; en prenant le voile, elles faisaient voeu de chasteté perpétuelle. Il y avait déjà seize ans qu'Olympiade remplissait ces fonctions, quand saint Jean Chrysostome fut élevé sur le siège de Constantinople.

La sainte veuve n'avait pas manqué d'épreuves jusqu'à ce moment; des maladies cruelles, de noires calomnies, lui avaient fait verser des larmes continuelles. Sous le nouveau patriarche elle allait faire un pas de plus dans le sacrifice et dans la sainteté. Saint Jean Chrysostome sut utiliser pour le bien les qualités et la fortune de l'illustre diaconesse. C'est par elle qu'il éleva un hôpital pour les malades et un hospice pour les vieillards et les orphelins. Quand le patriarche partit pour l'exil où il devait mourir, Olympiade reçut une de ses dernières bénédictions. Elle fut entretenue dans ses oeuvres par les lettres du pontife, et acheva en exil une vie toute de charité, de patience et de prière.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SAINT DANIEL, PROPHÈTE
Saint Daniel, XVIIIe siècle


Juif de famille noble, il est déporté à Babylone (VII sec. Av.C). En raison de sa sagesse et de sa capacité d’interpréter les songes, il devient fonctionnaire de Nabuchodonosor. Il prophétise la chute de l’Empire babylonien. Il est donné en nourriture aux lions, mais Dieu l’en délivre.

Daniel est l'un des grands prophètes de l'Ancien Testament (correspondant à la Bible hébraïque).
Daniel signifie « Jugement divin » ou « Dieu est mon juge ».

Le Livre de Daniel
Le Livre de Daniel qui lui est attribué figure dans la Bible, selon l'ordre canonique de l'Église Catholique et des Églises Orthodoxes pour qui Daniel est le dernier des quatre grands prophètes, avec Isaïe, Jérémie et Ézéchiel (non pas du fait de la longueur de leurs livres mais à cause de la précision de leurs prophéties sur la venue du Messie). Pour le Judaïsme, le Livre de Daniel figure parmi les Ketouvim.

Tombeau de Daniel
Son tombeau est vénéré à Suse en Iran (Élam ou Khouzistan).
Vers 1400, l'empereur turco-mongol Tamerlan ramena de Perse à Samarcande une relique supposée (un bras, ou le corps entier, selon les versions) de Daniel, qui est appelé Doniyor en ouzbek.
On trouve donc également un tombeau de Daniel à Samarcande.

Daniel est l'un des grands prophètes de la Bible hébraïque ou Ancien Testament.

Il est également, selon l'ordre canonique de l'Église Catholique, le dernier des quatre grands prophètes.

Daniel signifie Jugement divin ou Dieu m'a jugé.
Selon le récit biblique, Daniel n'est qu'un adolescent lorsqu'il est déporté à Babylone, cependant il est peu ou pas représenté sous la forme enfantine il apparaît souvent comme un homme adulte ou mûr.
Par sa sagesse, il gagne la confiance de Nabuchodonosor : il devient fonctionnaire de cour et interprète les songes du roi.
Sa réputation lui permet de continuer son activité après la prise de Babylone par les Mèdes et les Perses en 539 avant l'ère chrétienne.
Le roi mède Darius apprécie ce conseiller perspicace mais des ennemis le font tomber en disgrâce et le monarque est contraint de le jeter en pâture aux lions. Fidèle à sa Foi, il écarte miraculeusement le supplice et se voit gracié.

Il achève son service de prophète à Babylone car il est sans doute âgé de près de 100 ans quant l'édit de Cyrus en 538 avant l'ère chrétienne permet de retour d'exil.
Une autre action fameuse lui est attribuée :
il sauve l'honneur de Suzanne, accusée injustement d'adultère par deux vieillards libidineux qui n'ont pas réussi à la séduire.

Daniel, l’aimé de Dieu


Le chapitre 10 du Livre de Daniel semble, à première vue, ne pas être ici à sa véritable place. En effet, il s’agit d’abord, au chapitre 10, d’une vision qui paraît être la suite de la vision du chapitre 9. Par ailleurs, annonçant, comme s’il s’agissant de faits à venir, ce qui n’est qu’un récapitulatif de l’histoire passée du peuple juif, ce chapitre 10 pourrait se situer dans les Rappels historiques de l‘introduction. D’ailleurs, les événements racontés au chapitre 11 b

Ce chapitre 10 présente le portrait moral d’un homme, Daniel, qui termine un deuil. Conformément aux coutumes de son peuple, il en a rigoureusement suivi les pratiques. C’est alors qu’a lieu une étrange vision. Daniel était seul à la voir et sa frayeur fut grande. Mais “l’homme” de la vision le rassura et lui fit savoir “qu’il était aimé de Dieu.” Daniel hésitait toujours car il n’était qu’un humble serviteur, sans force et sans courage. Mais de nouveau on lui redit qu’il ne devait pas avoir peur car “il était aimé de Dieu”. Dès lors, Daniel pouvait entendre le message:

La troisième année de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, qu'on nommait Baltassar. C’est une parole sûre qui annonce une grande calamité. Daniel comprit la parole et  reçut l’explication de la vision:

― En ce temps-là, moi, Daniel, je fus trois semaines dans le deuil. Pendant ces trois semaines je ne mangeai aucun mets délicat; il n'entra ni viande ni vin dans ma bouche, et je ne m'oignis point d’huile jusqu'à ce que les trois semaines fussent accomplies.

Le vingt-quatrième jour du premier mois, j'étais au bord du grand fleuve, le Tigre. Je levai les yeux j’aperçus un homme vêtu de lin, et ayant sur les reins une ceinture d'or d'Uphaz. Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme l'éclair, ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses pieds ressemblaient à de l'airain poli, et le son de sa voix était comme le bruit d'une multitude. Moi, Daniel, je vis seul la vision, et les hommes qui étaient avec moi ne la virent point, mais ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils prirent la fuite pour se cacher. Je restai seul, et je vis cette grande vision; les forces me manquèrent, mon visage changea de couleur et fut décomposé, et je perdis toute vigueur. J'entendis alors cet homme me parler, et au son de ses paroles, je tombai, évanoui, la face contre terre.

Mais voici qu’une main me toucha, et me fit trembler de tous mes membres. Puis il me dit:

― Daniel, homme bien-aimé de Dieu, sois attentif aux paroles que je vais te dire, et tiens-toi debout à la place où tu es, car je suis envoyé vers toi.

Lorsqu'il m'eut ainsi parlé, je me tins debout en tremblant. Il me dit:

― Daniel, ne crains rien, car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, ta prière a été entendue, et c'est à cause de tes paroles que je viens. Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt et un jours; mais voici, Michel, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis resté là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps; car la vision concerne aussi ces temps lointains.

Tandis qu'il m'adressait ces paroles, je dirigeais mes regards vers la terre, et je gardais le silence. Et voici que quelqu'un qui avait l'apparence des fils de l'homme toucha mes lèvres. J'ouvris la bouche, je parlai, et je dis à celui qui se tenait devant moi:

― Mon Seigneur, la vision m'a rempli d'effroi, et j'ai perdu toute vigueur. Comment moi qui ne suis que le serviteur de mon Seigneur pourrais-je parler à mon Seigneur? Maintenant les forces me manquent, et je n'ai plus de souffle.

Alors celui qui avait l'apparence d'un homme me toucha de nouveau, et me fortifia. Puis il me dit:

Ne crains rien, homme bien-aimé de Dieu, que la paix soit avec toi! Courage, courage!

Tandis qu’il me parlait, je me sentais reprendre des forces, et je dis:

― Que mon Seigneur parle, car tu m'as fortifié.

― Sais-tu, me dit-il, pourquoi je suis venu vers toi? Maintenant je m'en retourne pour combattre le chef de la Perse; et quand je partirai, voici, le chef de Javan] viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m'aide contre ceux-là, excepté Michel, votre chef.  (Daniel chapitre 10)

Incontestablement, Daniel est un bien-aimé de Dieu. Cela, il ne faudra jamais l’oublier si l’on veut comprendre ses écrits.

Autres Fêtes du Jour


Sainte Begge  Veuve à Andenne, en Belgique (✝ 693)
Saint Briac  évêque de Tréguier (✝ 627)
Saint Christophe de Collesano  moine (Xe siècle)
Saint Daniel  prophète (VIIe siècle av. J.-C.)
Saint Denys d'Egine  (✝ 1622)
Saint Eigil  (✝ 822)
Saint Etienne le Confesseur  (Xe siècle)
Saint Florian de Gaza  Martyr (✝ 638)
Bienheureux Hyacinthe-Marie Cormier  dominicain (✝ 1916)
Saint Jean de Matha  Fondateur des trinitaires (✝ 1213)
St Joseph Manyanet y Vives  prêtre, fondateur de la Congrégation des Fils et des Filles de la Sainte Famille (✝ 1901)
Vble Maria Elisea Oliver Molina  fondatrice des soeurs de la Vierge Marie du Mont Carmel (✝ 1931)
Bse Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles  espagnole, fondatrice des Filles de Marie Mère de l'Église (✝ 1902)
Saint Maxenciole  (Ve siècle)
Saint Modeste  Archevêque de Jérusalem (✝ 634)
Saint Paissos  (✝ 1814)
Saint Patermouthios  (IVe siècle)
Saint Sturm  Apôtre de la Saxe, à Fulda (✝ 779)
Sainte Wivine  abbesse bénédictine dans le Brabant (✝ 1170)
Sainte Yolande  Fille de Marguerite de Courtenay (✝ 1283)

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