Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
26 Décembre 2020
Alléluia, Alléluia.
Béni soit au nom du Seigneur, celui qui vient ;
Dieu, le Seigneur, nous illumine.
Alléluia. (Ps 117, 26a.27a)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Méfiez-vous des hommes :
ils vous livreront aux tribunaux
et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois
à cause de moi :
il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera,
ne vous inquiétez pas
de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz :
ce que vous aurez à dire
vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n’est pas vous qui parlerez,
c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort,
et le père, son enfant ;
les enfants se dresseront contre leurs parents
et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ;
mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin,
celui-là sera sauvé. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
«Ils vous livreront aux tribunaux et vous fouetteront»
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM(Barcelona, Espagne)
Aujourd'hui, alors que nous venons de savourer l'expérience profonde de la Naissance de l'Enfant Jésus, le panorama liturgique change. Nous pourrions penser que célébrer un martyr ne cadre pas avec l'enchantement de Noël… Le martyre de Saint Stéphane, que nous vénérons comme protomartyr du christianisme rentre pleinement dans la théologie de l'Incarnation du Fils de Dieu. Jésus est venu au monde pour déverser son Sang pour nous. Stéphane a été le premier a déverser son sang pour Jésus. Nous lisons dans cet Evangile comment Jésus Lui-même l'a annoncé "On vous livrera aux tribunaux… vous serez amenés devant des gouverneurs et des rois pour témoigner (Mt 10,17.18). Précisément "martyr" signifie exactement cela : témoin.
Ce témoignage de parole et d'œuvre est donné grâce à la force de l'Esprit Saint : "L'Esprit de votre Père (…) parlera à travers vous (Mt 10,19). Comme nous le lisons dans les "Actes des Apôtres", chapitre 7, Stéphane, conduit aux tribunaux, a donné une leçon magistrale, en parcourant l'Ancien Testament, en démontrant que tout l'Ancien Testament convergeait vers le Nouveau en la Personne de Jésus. En Lui s'accomplit tout ce qui a été annoncé par les prophètes et enseigné par les patriarches.
Dans le récit de son martyre nous trouvons une très belle allusion à la Trinité : "Stéphane, rempli de l'Esprit Saint, regarda fixement le ciel et vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu" (Actes 7,55). Son expérience fut une sorte de dégustation de la Gloire du Ciel. Et Stéphane mourut comme Jésus, en pardonnant à ceux qui l'immolaient : "Seigneur, ne prends pas en compte ce péché" (Actes 7,60) ; il pria avec les paroles du Maître : "Père, pardonne-les car ils ne savent pas ce qu'ils font (Lc 23, 34).
Demandons à ce martyr que nous sachions vivre comme lui, remplis de l'Esprit Saint afin que, en fixant les yeux vers le ciel, nous voyons Jésus à la droite de Dieu. Cette expérience nous fera d'ores et déjà jouir du ciel pendant que nous sommes sur la terre.
«Ils vous livreront aux tribunaux et
vous flagelleront dans leurs synagogues»
+ Abbé Joan BUSQUETS i Masana(Sabadell, Barcelona, Espagne)
Aujourd'hui, l'Église célèbre la fête de son premier martyr, le diacre Saint Étienne. Parfois, L'Évangile peut nous sembler déconcertant. Hier, il éveillait chez nous des sentiments de joie et de plaisir par la naissance de l'enfant Jésus: «Les bergers repartirent; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé» (Lc 2,20). Aujourd'hui, par contre, il semble vouloir nous mettre en garde contre des dangers: «Méfiez-vous des hommes: ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront» (Mt 10,17). Tous ceux qui veulent être de vrais témoins, comme les bergers dans la joie de la naissance, doivent aussi être courageux comme Étienne quand il a proclamé la Mort et Résurrection de cet Enfant qui avait la Vie en Lui.
Le Esprit qui couvrît de son ombre, Marie, la Vierge Mère de Dieu, pour permettre la réalisation du plan de Dieu pour sauver les hommes; le même Esprit qui se posa sur chacun des Apôtres pour leur permettre de quitter leur refuge et divulguer partout la Bonne Nouvelle —l'Évangile— est aussi celui qui donne la force à ce jeune homme qui discutait avec les docteurs de la loi à la synagogue «sans pouvoir tenir tête à la sagesse et à l'Esprit Saint qui inspiraient ses paroles» (Ac 6,10).
C'était un martyr en vie. Martyr signifie “témoin”. Et il fût aussi un martyr par sa mort. Vivant, il a cru aux paroles du Maître: «Ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là» (Mt 10,19). Étienne, «rempli de l'Esprit Saint, regardait vers le ciel; il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu» (Ac 7,55). Étienne l'a vu et il l'a dit. Si le chrétien d'aujourd'hui est un témoin de Jésus Christ, ce qu'il a vu avec les yeux de la foi il doit le dire aussi sans peur avec les paroles les plus compréhensibles, c'est à dire, avec des faits, avec des œuvres.
Le temps des persécutions
« Ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là ; car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père, parlant en vous ».J e sais, le texte s'adresse plutôt aux amis de Jésus, au moment de la persécution. Mais dans cette détresse spirituelle où vous voyez sombrer vos amis, vos enfants, n'ayez crainte, l'Esprit de Jésus sera là aussi pour inventer, en vous, les paroles à prononcer.
"Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ;
mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin,
celui-là sera sauvé. "
Loin d'éteindre la mèche qui fume encore, vos mots, vos pauvres mots, inspirés par Lui, rallumeront la lumière dans la nuit des cœurs. Dans cette nuit, tous les hommes attendent la Lumière !
« Ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là ; car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père, parlant en vous ».
Je sais, le texte s'adresse plutôt aux amis de Jésus, au moment de la persécution. Mais dans cette détresse spirituelle où vous voyez sombrer vos amis, vos enfants, n'ayez crainte, l'Esprit de Jésus sera là aussi pour inventer, en vous, les paroles à prononcer.
Celui qui a fait le choix du Seigneur et de sa vérité possèdera la liberté intérieure; car l'Esprit-Saint l'envahira, et dans la paix lui donnera toute réponse.
Jésus est un ami fidèle. Il prévoit les coups durs des temps de persécutions qui nous trouveront désarmés devant les malins et les puissants du jour. Mais c'est son Esprit, l'Esprit du Père qui, à ces moments-là, nous animera.« Ne craignez pas », aime-t-Il à nous redire.
Dans un certain sens nous sommes, face à toutes les idéologies de notre époque, affrontés à une persécution latente et sournoise. Nos enfants, nos amis, nous-mêmes avons grand besoin de la Lumière de cet Esprit du Père afin de rester fidèles aux valeurs du Royaume, aux principes de Jésus : “ Ne crains pas, petit troupeau ” . C'est encore une de ses paroles.
Père Gabriel
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie pour le Vendredi saint « La Croix et le larron » (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 285)
« Seigneur, ne leur compte pas ce péché »
Imitons notre Seigneur, et prions pour nos ennemis... Il était crucifié et priait en même temps son Père en faveur de ceux qui le crucifiaient. Mais comment pourrais-je imiter le Seigneur, peut-on se demander ? Si tu le veux, tu le peux. Si tu n'étais pas capable de le faire, comment aurait-il pu dire : « Prenez exemple sur moi, car je suis doux et humble de cœur » ? (Mt 11,29)...
Si tu as du mal à imiter le Seigneur, imite du moins celui qui est aussi son serviteur, son diacre. Je veux parler d'Étienne. Lui en effet, a imité le Seigneur. De même que le Christ au milieu de ceux qui le crucifiaient, sans tenir compte de la croix, sans tenir compte de sa propre situation, implorait le Père en faveur de ses bourreaux (Lc 23,34), de même le serviteur, entouré de ceux qui le lapidaient, assailli par tous, accablé de volées de pierres, sans tenir compte des souffrances qu'elles lui causaient, disait : « Seigneur, ne fais pas retomber sur eux cette faute » (Ac 7,60). Tu vois comment parlait le Fils et comment prie le serviteur ? Le premier dit : « Père, pardonne-leur cette faute : ils ne savent pas ce qu'ils font » et le second dit : « Seigneur, ne leur retiens pas cette faute ». D'ailleurs, pour qu'on réalise mieux avec quelle ardeur il priait, il ne priait pas simplement debout, sous les coups des pierres, mais c'est à genoux qu'il a parlé avec conviction et compassion…
Le Christ dit : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ». Étienne s'écrie : « Seigneur, ne leur retiens pas cette faute ». Paul dit à son tour : « J'offre ce sacrifice pour mes frères, mes proches selon la race » (cf Rm 9,3). Moïse dit : « Si tu voulais bien pardonner leur faute, sinon efface-moi du Livre que tu as écrit » (Ex 32,32). David dit : « Que ta main retombe sur moi et sur ma famille » (2S 24,17)... Quel pardon pensons-nous pouvoir obtenir si nous faisons le contraire de ce qui nous est demandé et prions contre nos ennemis, alors que le Seigneur lui-même et ses serviteurs de l'Ancien et du Nouveau Testament nous exhortent à prier en leur faveur ?