Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
4 Février 2021
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
Sainte Véronique
Femme ayant essuyé le visage du Christ montant au Golgotha (Ier siècle) ou Bérénice.
La dévotion du "Chemin de la Croix"(*) évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face. Sainte Véronique par Hans Memling (vers 1433-1494)Plusieurs légendes sont à l'origine de ce récit:
- Le nom de Véronique qui en grec, vera icona, veut dire : l'icône authentique.
- Le linge que, dit-on, le Christ aurait envoyé au roi d'Edesse, Abgar, avec son image(**). A quoi la piété occidentale ajoute un élément de la quête du Graal, ou même en faisant de Véronique, l'épouse de Zachée, avec qui elle serait venue jusqu'à Soulac et Amadour.
Laissons notre piété se tourner seulement vers ces femmes qui pleuraient durant la Passion du Seigneur et à qui Jésus a dit qu'elles feraient mieux de pleurer sur elles et Jérusalem.
(*)Sainte Véronique est évoquée dans la sixième station du chemin de croix, bien que l'Évangile ne mentionne pas l'épisode.
- Sixième station, Véronique essuie le visage de Jésus (Site du Vatican)
Véronique, une des femmes qui suit Jésus, qui a compris qui il est, qui l'aime et par conséquent souffre de le voir souffrir. À présent, elle voit son visage de près, ce visage qui avait très souvent parlé à son âme. Elle le voit bouleversé, sanglant et défiguré, quoique toujours doux et humble.
Elle ne résiste pas. Elle veut soulager ses souffrances. Elle prend un linge et tente d'essuyer le sang et la sueur de ce visage.
- Une femme essuie le visage de Jésus
La tradition a donné un nom à cette femme: Véronique... car s'est développée la légende selon laquelle le visage du Christ serait resté comme imprimé sur le linge qu'elle avait utilisé. Ce sera le début de l'histoire du linceul de Turin. Longtemps on a gardé plié ce linge, ne laissant voir que le visage du Christ, "véritable icône" ou représentation de celui qui donne sa vie pour nous.
Illustration: Sainte Véronique par Hans Memling (vers 1433-1494) National Gallery of Art - Washington
(**) Un internaute nous signale: "Le linge de Véronique ne devrait pas être confondu avec le Mandylion, linge que le Christ aurait envoyé au roi Abgar d'Edesse: le premier représente le Christ de la Passion, couronné d'épines; le second est l'image non faite de main d'homme qui a probablement inspiré les premières icônes du Christ, comme la Sainte Face (XIIe s.) conservée à la cathédrale de Laon. Vous pouvez consulter : P. Sendler Egon. Les mystères du Christ, les icônes de la liturgie. Desclée de Brouwer, 2001, p. 25-26. Ouspensky Leonide, La théologie de l'icône dans l'Église orthodoxe, Cerf, 1980, p. 29."
Les spécialistes des Armées en matière photographique et cinématographique trouvent évidemment en sainte Véronique une protectrice toute indiquée. (Diocèse aux Armées françaises)
Sainte Jeanne de Valois, fille du roi Louis XI, vint au monde toute laide et contrefaite, mais, en revanche, le Ciel révéla en elle, dès ses plus tendres années, une âme d'élite. Sa piété envers la Sainte Vierge marquait son âme du sceau des prédestinés. Elle avait cinq ans lorsque la Mère de Dieu daigna lui apprendre qu'elle était appelée à fonder en Son honneur un Ordre dont le but principal serait l'imitation de Ses vertus.
Jeanne fut mariée malgré elle à un prince qui l'avait en aversion et ne la regarda jamais comme son épouse. Après quelques années pleines d'épreuves pour elle, le roi Louis XI étant mort, ce mariage, contracté en des conditions déplorables, fut, à la demande du mari, déclaré nul par le Souverain Pontife: "Que Dieu soit glorifié, dit alors la Sainte, mes chaînes sont brisées; c'est Lui qui l'a voulu, afin que désormais je puisse mieux Le servir que je ne l'ai fait jusqu'ici."
Ses adieux au prince furent touchants: "Je vous dois, dit-elle, une grande reconnaissance, puisque vous me retirez de la servitude du siècle. Pardonnez-moi mes torts; désormais, ma vie se passera à prier pour vous et pour la France."
Dès lors la prière devint la compagne inséparable de Jeanne. Son ardent amour pour Jésus-Christ lui fit embrasser les mortifications volontaires, et plus d'une fois on la vit, à genoux au pied d'une Croix, se frapper la poitrine avec une pierre et répandre un torrent de larmes, à la pensée de ses péchés et des souffrances de Jésus-Christ. Elle jeûnait et prolongeait ses veilles, ses prières et ses macérations trois jours au moins par semaine.
Consoler les pauvres, les servir à table, laver et baiser leurs pieds, voilà quelles étaient les occupations chères à son coeur. Son humilité aurait voulu cacher à tous les yeux les prodiges de sa charité; elle n'aurait désiré que Dieu seul pour témoin, car elle ne cherchait que Lui dans la pratique de toutes les vertus.
L'Eucharistie était sa force mystérieuse; elle ne la recevait jamais que toute baignée de larmes, et c'est au pied du Tabernacle qu'elle trouvait tous les trésors de dévouement qu'elle prodiguait autour d'elle.
Elle put, avant sa mort, fonder, selon la promesse de la Sainte Vierge, l'Ordre des Annonciades. Une clarté extraordinaire parut pendant plus d'une heure dans sa chambre, au moment de sa mort. On trouva son corps couvert d'un cilice, avec une chaîne de fer.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
Fondateur de l’Institut « Notre-Dame de Vie »
Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, au siècle Henri Grialou, naît le 2 décembre 1894 à Gua (Aveyron), dans une famille d'origine rurale modeste et catholique fervente du bassin minier de Cransac. Son père Auguste meurt d'une pneumonie en 1904 alors qu'Henri est à peine âgé de dix ans, et l'enfant magnifiera alors la figure maternelle ; sa mère, née Marie Miral, se consacre à l'éducation de ses cinq enfants (2 garçons et 3 filles).
Encore enfant, il s’oriente vers le sacerdoce. Il fait une partie de ses études chez les Pères du Saint-Esprit de Susa (Piémont, Italie). Il entre en octobre 1908 au petit séminaire de Graves puis, en 1911, au grand séminaire du diocèse de Rodez.
Devançant volontairement l'appel pour le service militaire en 1913, il se trouve encore sous les drapeaux quand éclate la déclaration de la guerre. Il obtient le grade de lieutenant dans le 122e Régiment d'infanterie de Rodez, et il combat pendant toute la Première Guerre mondiale où il expérimente la puissante protection de Thérèse de l’Enfant-Jésus
Il est démobilisé en 1919. L'année suivante, pendant la retraite de préparation à l’ordination au sous-diaconat, Henri Grialou lit un Abrégé de la vie de saint Jean de la Croix.
La découverte de ce saint lui révèle sa vocation au Carmel de la Réforme thérésienne où il entre au lendemain de son ordination sacerdotale, le 4 février 1922. Il prend le nom de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.
Fortement saisi par la grâce prophétique et mariale du Carmel dans son double mouvement de contemplation et d’action, le Père Marie-Eugène pressent très tôt sa mission : comme carme, puis comme fondateur d’un institut séculier, il servira passionnément son Ordre et l’Église.
Dès les débuts de son ministère, il s’emploie à diffuser la doctrine spirituelle des Maîtres du Carmel et, convaincu de l’actualité de l’héritage de Thérèse de Jésus (Thérèse d’Avila), il travaille à renforcer la vitalité des Carmels de France.
Appelé par Dieu à transmettre sa grâce à un grand nombre d’hommes, il fonde à Venasque (Vaucluse, France), en 1932, l’Institut séculier « Notre-Dame de Vie » dont les membres, laïcs et prêtres, veulent témoigner du Dieu vivant et le révéler aux hommes de notre temps. Son désir est d’ouvrir à tous les chrétiens, en plein monde et dans la vie ordinaire, les chemins de la contemplation et de la sainteté.
En 1948 il est nommé Visiteur Apostolique par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Dans l’Ordre, il assume diverses charges parmi lesquelles celles de Définiteur Général (1937-1954) et de Vicaire Général (1954-1955). Il sera Provincial des Carmes Déchaux d’Avignon-Aquitaine de 1957 à 1960. Il réside définitivement à l'Institut « Notre-Dame de Vie » à partir de 1961. Réélu provincial d'Avignon-Aquitaine en 1963 (jusqu'à sa mort), il poursuit aussi la fondation de son Institut qui a été reconnu de droit pontifical le 24 août 1962.
Son maître ouvrage, ‘Je veux voir Dieu’, synthèse des richesses doctrinales du Carmel, nous livre sa propre expérience spirituelle.
Il passe sur l’autre rive de la Vie le 27 mars 1967, un lundi de Pâques, jour où lui-même aimait célébrer la joie pascale de Marie, Mère de Vie.
Sa cause de béatification a été ouverte par le diocèse d'Avignon le 7 avril 1985. Le 19 décembre 2011, le pape Benoît XVI (Joseph Aloisius Ratzinger, 2005-2013) reconnaît les vertus héroïques du Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, et le déclare vénérable.
Le 3 mars 2016, le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) signe le décret reconnaissant le caractère miraculeux d'une guérison obtenue par son intercession, ouvrant ainsi la voie à la célébration de sa béatification.
Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus a été béatifié le 19 novembre 2016 au Parc des expositions d’Avignon au cours d’une messe présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.
La fête locale est fixée au 4 février, jour anniversaire de son ordination sacerdotale.
Autres Fêtes du Jour
Saint Aventin de Chartres
évêque (✝ v. 528)
Saint Aventin de Troyes
ermite (✝ v. 538)
Saint Cyrille du Lac Neuf
ermite en Russie (✝ 1532)
Saint Eutyche
martyr à Rome (IVe siècle)
Saint Georges
ou Iouri, prince de Vladimir en Russie (✝ 1238)
Saint Gilbert de Sempringham
Fondateur de l'ordre des Gilbertins (✝ 1189)
Saint Isidore de Peluse
prêtre en Egypte (✝ 449)
Saint Jean de Britto
Jésuite, missionnaire en Inde (✝ 1693)
Bienheureux Jean Speed
martyr à Durham en Angleterre (✝ 1594)
Sainte Jeanne de Valois
Princesse de France - fondatrice de l'Ordre des Annonciades (✝ 1505)
Saint Joseph
(✝ 1686)
Saint Joseph de Leonessa
prêtre capucin (✝ 1612)
Saint Liefard
évêque anglais (✝ 640)
Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
Fondateur de l'Institut séculier carmélitain Notre-Dame de Vie (✝ 1967)
Saint Modan
(VIe siècle)
Saint Nicolas le Studite Moine à Constantinople, compagnon d'exil de saint Théodore le Studite (✝ 868)
Saint Nithard
Moine et martyr (✝ 845)
Saints Papias, Diodore et Claudien
martyrs (✝ v. 250)
Saints Philéas et Philorome
Martyrs en Egypte (IVe siècle)
Quarante-neuf Anciens de Scété
Moines et martyrs (✝ 444)
Saint Raban Maur
Abbé de Fulda et archevêque de Mayence (✝ 856)
Bienheureux Simon de Saint-Bertin
(✝ 1148)
Saint Théophile le Pénitent
(VIe siècle)
Saint Vincent de Troyes
(✝ v. 546)
Saint Vulgis
évêque - abbé de Lobbes (✝ v. 760)