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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Aujourd’hui, ne fermons pas votre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur

LECTURES DE LA MESSE
 

PREMIÈRE LECTURE
« Je veux la fidélité, non le sacrifice » (Os 6, 1-6)
Lecture du livre du prophète Osée

Venez, retournons vers le Seigneur !
il a blessé, mais il nous guérira ;
il a frappé, mais il nous soignera.
Après deux jours, il nous rendra la vie ;
il nous relèvera le troisième jour :
alors, nous vivrons devant sa face.

Efforçons-nous de connaître le Seigneur :
son lever est aussi sûr que l’aurore ;
il nous viendra comme la pluie,
l’ondée qui arrose la terre.
– Que ferai-je de toi, Éphraïm ?
Que ferai-je de toi, Juda ?
Votre fidélité, une brume du matin,
une rosée d’aurore qui s’en va.
Voilà pourquoi j’ai frappé par mes prophètes,
donné la mort par les paroles de ma bouche :
mon jugement jaillit comme la lumière.
Je veux la fidélité, non le sacrifice,
la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(50 (51), 3-4, 18-19, 20-21ab)
R/ Tu veux la fidélité, Seigneur,
non le sacrifice. (cf. Os 6, 6a)

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur ton autel.

ÉVANGILE
« Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l’autre » (Lc 18, 9-14)
Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie. (cf. Ps 94, 8a.7d)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
“Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)
abbé

Les « instruments des bonnes œuvres » (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 181-183 ; rev.)


Le cœur vide de la grâce de Dieu
Vous savez ce que notre Divin Sauveur, qui est la vérité et la bonté même, disait à ses disciples : « Si votre justice n’est pas plus grande que celle des pharisiens, jamais vous n’entrerez dans le Royaume des cieux » (Mt 5,20). Ces mots sont bien du Christ. Lui qui ne voulait pas condamner la femme adultère ; qui daignait s’entretenir avec la Samaritaine et révéler les mystères du ciel à celle qui menait une vie coupable ; lui qui consentait à manger avec les Publicains, socialement disqualifiés comme pécheurs ; qui permettait à Madeleine de lui laver les pieds et de les lui essuyer de ses cheveux ; lui qui était « si doux et si humble de cœur » (Mt 11,29), il accablait publiquement les Pharisiens d’anathèmes : « Hypocrites, malheur à vous, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 23,13). (…)

            Rappelez-vous le Pharisien que le Christ nous dépeint montant au temple pour prier. Quelle est sa prière ? « Mon Dieu, je suis un homme tout à fait irréprochable ; j’observe toutes choses très exactement ; je jeûne, je donne la dîme (Lc 18,11-12) ; vous ne sauriez me prendre en défaut sur aucun point, vous devez être fier de moi ». Et, au sens littéral, ce qu’il disait était vrai : il observait tout cela. Cependant, quel jugement porte sur lui le Christ Jésus ? Cet homme sortit du temple justifié, le cœur vide de la grâce de Dieu. Pourquoi cette condamnation ? Parce que le malheureux se glorifiait de ses bonnes actions et qu’il plaçait toute sa perfection dans l’observance purement extérieure, sans se soucier des dispositions intérieures de son cœur. Aussi Notre-Seigneur nous dit-il encore : « Si votre justice n’est pas plus grande que celle des Pharisiens, vous n’aurez point de part au Royaume des cieux ». (…) C’est dans le cœur, en effet, qu’est la perfection ; car l’amour est la loi suprême

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