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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Gwenole et aux très Saintes âmes du jour

SAINT DU JOUR
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Date 03 mars

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

Saint Gwenole (ou Guénolé)
Fondateur de l'abbaye de Landévennec
(v. 460 - 532)

Né vers 460 à Ploufragran (Côtes-d'Armor, France), ou à Plouguin (Finistère), Gwenole était le troisième fils de sainte Gwenn et de saint Fracan, frère de saint Jacut et de saint Guethenoc. Il fut confié à saint Budoc en 470 au monastère de l'île Lavret.

À 24 ans, saint Patrick lui apparaît, le dissuade de s'embarquer pour l'Irlande, et le prie de fonder un nouveau monastère. Il part avec onze compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement, qui devint un grand centre de la vie spirituelle de Bretagne.

Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique. Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer chaque soir « leur père saint Guénolé ». De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer.

Sainte Teresa Eustochio Verzeri
Religieuse et fondatrice des

« Filles du Sacré-Cœur de Jésus »

 

Teresa Eustochio (au baptême Ignazia) Verzeri naît le 31 juillet 1801 à Bergame (Lombardie, Italie), première des sept enfants de Antonio Verzeri et de la Comtesse Elena Pedrocca-Grumelli. Son frère, Jérôme, sera évêque de Brescia.

 Toute petite, elle apprend de sa mère, qui est profondément chrétienne, à connaître et aimer Dieu de façon ardente. Le Chanoine Giuseppe Benaglio, vicaire général du diocèse de Bergame, qui était déjà le directeur spirituel de la famille, devient particulièrement celui de la petite Ignazia.

Celle-ci reçoit sa formation scolaire à la maison. Elle est intelligente, elle a l'esprit ouvert, attentif, droit ; elle apprend le discernement, toujours à la recherche de valeurs éternelles et fidèle à l'intervention de la grâce divine. Son chemin spirituel est tout dans le dépouillement de soi-même, la pureté de l'intention, la droiture et la simplicité. Elle recherche « Dieu seul ».

 En son for interne, Ignazia ressent l'expérience mystique de l'absence de Dieu, un peu ce qu'éprouve l'homme de notre époque : le poids de la solitude humaine devant l'impression inquiétante de l'éloignement de Dieu. Mais Ignazia vit cet éloignement dans une foi inaltérable, sans perdre un instant la confiance et l'abandon dans le Dieu vivant, Père miséricordieux et Providence, à qui elle offre sa vie dans un acte total d'obéissance, comme Jésus qui s'est offert totalement par amour.

 Voulant plaire à Dieu et ne faire que Sa volonté, elle réfléchit sur sa vocation et s'oriente d'abord vers les Bénédictines de sainte Grata, qu'elle quitte pour fonder à Bergame les Filles du Sacré-Cœur de Jésus, aidée en cela par le Chanoine Benaglio.

La fondation est du 8 février 1831. Ignazia s'appellera désormais Teresa Eustochio.

 Il faut rappeler ici que, durant cette première moitié du XIXe siècle, l'Italie passe par de grandes transformations ; à Bergame en particulier Teresa vit les changements politiques, les révoltes et les révolutions, et même les persécutions qui n'épargnent pas l'Église, sans parler du Jansénisme et de la crise des valeurs, héritée de la Révolution Française.

Au moment où la dévotion au Sacré-Cœur trouve bien des résistances, elle laisse aux premières Filles du Sacré-Cœur cet écrit qui aura valeur de testament spirituel : « A vous et à votre Institut, Jésus Christ a fait le don précieux de son Cœur, pour que vous appreniez de Lui et de personne d'autre, la sainteté, car c'est Lui la source inépuisable de la vraie sainteté. »

 Teresa se rend bien compte des urgences de son temps. Avec une parfaite disponibilité devant toute situation où l'appelle la charité, affrontant même les dangers de toute sorte, elle s'adonne avec ses premières compagnes à diverses occupations apostoliques. Dans sa mission se révèlent ses dons particuliers de maîtresse spirituelle, d'apôtre et de pédagogue. L'éducation de la jeunesse doit s'appuyer sur la liberté et l'esprit de persuasion, dans le respect de l'individualité, c'est pourquoi elle recommande de laisser aux jeunes une sainte liberté qui les laisse faire volontiers ce qu'elles feraient au contraire de mauvaise grâce si on le leur imposait de façon autoritaire. Ailleurs elle fait observer que le choix des moyens pour convaincre cette jeunesse, doit tenir compte du tempérament, du caractère, des inclinations, de l'entourage de chacune d'elles, et que la façon de la traiter doit s'appuyer sur la connaissance profonde qu'on doit avoir de chacune (cf. Libro dei Doveri – Livre des Devoirs, vol.1, pp. 447 et 349).

 Après une vie de donation intense d'elle-même, Teresa meurt à 51 ans, à Brescia, le 3 mars 1852, laissant à l'Institut et à l'Église un patrimoine spirituel fondé sur la spiritualité du Cœur de Jésus.

 La Congrégation est approuvée par les autorités civiles et par l'Église ; on dispose d’une immense documentation, dont les Constitutions contenues dans le Livre des Devoirs et plus de 3500 lettres, qui nous font découvrir toute la richesse de l'expérience spirituelle et humaine de Teresa ; elle repose dans la chapelle de la Congrégation des Filles du Sacré Cœur de Jésus, à Bergame.

 Teresa Eustochio Verzeri a été béatifiée, le 27 octobre 1946, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), et canonisée, le 10 juin 2001, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

 Les Filles du Sacré Cœur de Jésus sont présentes en Italie et en Albanie, en Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Bolivie), en Afrique (République Centrafricaine, Cameroun), en Asie (Inde).

Sainte Cunégonde

Impératrice
(† 1040)

Sainte Cunégonde
Sainte Cunégonde

Sainte Cunégonde fut élevée par ses nobles parents dans les sentiments d'une tendre piété. Mariée à saint Henri, roi de Bavière et plus tard empereur, elle avait résolu avec ce prince, avant la célébration du mariage, de vivre dans une continence parfaite. Les deux époux tinrent leur promesse et n'eurent pour but de leur union que de se porter mutuellement à la perfection.

Cunégonde se montra la mère des pauvres, et comme elle s'était interdit les amusements de la cour, elle trouvait de quoi soulager les malheureux, ériger des évêchés, fonder des monastères et orner les églises.

Dieu permit, pour éprouver sa patience, qu'elle fût indignement calomniée et que la calomnie, partie de haut, pénétrât jusque dans le peuple, qui n'avait qu'une voix pour flétrir la prétendue hypocrisie de la reine. Henri, connaissant la vertu de son épouse, repoussa d'abord ces rapports avec indignation. Mais la perfidie des ennemis de Cunégonde finit par le convaincre, et il en vint à mépriser sa sainte épouse et à ne lui plus parler.

Un jour, la reine eut le courage de l'aborder et de lui protester de sa parfaite innocence; elle fut même la première à proposer de s'en remettre au jugement de Dieu, comme on le tolérait encore à cette époque demi-barbare:

"Faites chauffer à blanc, lui dit-elle, douze socs de charrue; pieds nus, je marcherai sur ces fers ardents, me confiant en la bonté de mon Dieu, qui connaît le fond de mon coeur."

Le jour venu, les douze socs, chauffés à blanc, furent placés dans la basilique, au milieu d'une foule nombreuse accourue pour être témoin de cet étrange spectacle. La reine allait s'avancer sur ce pavé brûlant, quand Henri lui dit:

"Je crois à votre innocence; je vous en prie, ne persistez pas dans votre projet." Mais Cunégonde voulait la preuve complète:

"Plus ce feu est terrible, plus mon innocence éclatera", dit-elle. Levant donc les yeux au Ciel, elle s'avança pieds nus sur les fers rouges, en disant:

"Seigneur mon Dieu, protégez Votre humble servante!" Quand elle fut arrivée au douzième, elle y resta debout comme sur un trône d'honneur. La multitude, frémissante, se précipitait pour vénérer la sainte et courageuse reine, et, de son côté, Henri se jeta aux pieds de Cunégonde en la suppliant de lui conserver son amour et en jurant de travailler à réparer son erreur jusqu'au dernier jour de sa vie.

Après la mort de son royal mari, elle entra dans un couvent, où elle prit le voile et vécut dans la plus parfaite humilité.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
Saint Anselme
abbé et fondateur du monastère de Nonantola (✝ 807)
Sainte Arthellaïs
Recluse en Campanie (Italie) (VIe siècle)
Vénérable Baltasar Pardal Vidal
fondateur de l'Institut séculier des Filles de la Nativité de Marie (✝ 1963)
Saint Calupan
Reclus en Auvergne (✝ 576)
Sainte Camilla
Recluse à Auxerre (✝ v. 448)
Sainte Catherine Marie Drexel
fondatrice de la Congrégation du Saint-Sacrement (✝ 1955)
Saint Cléonique
Martyr (✝ 308)
Saint Cristicolla
Ermite puis évêque de Leinster en Irlande (✝ 728)
Sainte Cunégonde
Impératrice germanique (✝ 1040)
Saints Éméthère et Chélidoine
Martyrs en Espagne (IVe siècle)
Vénérable Faustino
jeune espagnol (✝ 1963)
Sainte Foila
soeur de saint Colgan (VIIIe siècle)
Bienheureux Frédéric
Fondateur de l'abbaye de Mariengarten aux Pays-Bas (✝ 1175)
Saint Gervin
Bénédictin (✝ 1075)
Bienheureux Giacomino di Canepaci
Frère laïc dans l'Ordre des Carmes (✝ 1508)
Saint Innocent de Berzo
prêtre capucin (✝ 1890)
Saint Lamalisse
Ermite en Ecosse (VIIe siècle)
Bx Libérat Weiss, Samuel Marzorati, Michel-Pie Fasoli
franciscains martyrs en Ethiopie (✝ 1716)
Bienheureuse María Concepción Cabrera Arias de Armida
mystique mexicaine (✝ 1937)
Saints Marin et Astère
Martyrs (✝ 308)
Sainte Nonna
Mère de saint David (Ve siècle)
Bienheureux Pierre Jérémie
dominicain (✝ 1452)
Bienheureux Pierre René Rogue
prêtre et martyr pendant la Révolution française (✝ 1796)
Saint Sacer
Abbé fondateur de l'abbaye de Saggard (VIIe siècle)
Bienheureux Serlon
Abbé de Gloucester en Angleterre (✝ 1104)
Sainte Thérèse Eustochium
fondatrice de l'Institut des Filles du Sacré-Coeur (✝ 1852)
Saint Titien
évêque de Brescia (✝ 536)
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