Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
18 Mars 2021
« L’origine du jeûne du Grand Carême est le jeûne total observé aux IIe et IIIe siècles le Vendredi-Saint et le Samedi-Saint. Ce jeûne de deux jours signalait l’absence du Christ, entre sa mort et sa résurrection. […]
Grand Carême Saint Cyrille, archevêque de Jérusalem (386) ; saints Trophime et Eucarpe, martyrs à Nicomédie (vers 300) ; saint Aninas, hiéromoine ; saint Léobard, reclus à Marmoutier (593) ; saint Tétric, évêque d’Auxerre (709) ; saint Mérole, évêque du Mans (vers 785) ; saints néo-martyrs de Russie : Démètre (Rozanov), prêtre ; Nathalie (Balkanov), moniale (1938). invention des reliques de saint Luc, confesseur, archevêque de Simferopol (1996).
Saint Cyrille, archevêque de Jérusalem
Notre saint Père Cyrille naquit probablement à Jérusalem, vers 315, de parents pieux et orthodoxes. Il fut ordonné prêtre par l’archevêque saint Maxime qui le chargea de la formation des catéchumènes. Homme de paix, humble et doux, plus préoccupé de l’édification des fidèles que des interminables controverses doctrinales qui déchiraient l’Église après le Concile de Nicée, il évitait d’employer le mot « consubstantiel » (homoousios) , mais partageait pleinement la foi orthodoxe. Cette réserve fit croire aux ariens qu’il était de leur parti et, lorsqu’à la mort de Maxime (347), il fut élu par le peuple pour lui succéder, Acace, le métropolite arien de Césarée de Palestine, dont dépendait alors Jérusalem , agréa l’élection et l’ordonna évêque. Mais il dut bientôt reconnaître amèrement sa méprise , car le nouvel évêque enseignait clairement la doctrine orthodoxe sur la divinité du Fils et Verbe de Dieu en expliquant le Symbole de foi aux catéchumènes dans ses Catéchèses baptismales . Tel le Bon Pasteur, il gouverna avec sagesse la Ville sainte qui, grâce aux constructions entreprises par saint Constantin le Grand, retrouvait une nouvelle gloire et attirait un grand nombre de pèlerins venus de toutes les extrémités du monde chrétien.
En 351, saint Cyrille fut témoin comme tous les habitants de l’apparition merveilleuse d’une immense Croix lumineuse dans le ciel, du Golgotha au Mont des Oliviers, et il écrivit à l’empereur Constance pour l’en informer . Il contribua aussi à l’organisation des fêtes et des processions dans les Lieux saints, qui deviendront le fondement de maintes fêtes générales de l’Église. Quelques années après, il présenta au métropolite de Césarée une requête, dans laquelle il demandait la reconnaissance des privilèges apostoliques de Jérusalem, que les Pères du Concile de Nicée avaient reconnus, mais sans les définir exactement. Cette revendication déclencha la haine d’Acace qui, sous prétexte qu’en temps de famine Cyrille avait vendu des vases sacrés et des ornements liturgiques de la basilique de la Résurrection pour nourrir les pauvres, le convoqua à son tribunal ecclésiastique, en vue de le condamner. Comme Cyrille ne se rendait pas à ses convocations réitérées, il le déposa et le fit expulser par la force de Jérusalem, en mettant à sa place un arien. Saint Cyrille fit appel, demandant que l’affaire soit soumise à une autorité ecclésiastique supérieure. En attendant, il trouva refuge à Tarse, en Cilicie, auprès de l’évêque Silvain. En dépit des menaces d’Acace, celui-ci l’accueillit fraternellement et lui demanda de prêcher au peuple qui l’écoutait avec enthousiasme, comme un homme vraiment apostolique. Le concile réuni à Séleucie en 359 lui rendit justice et déposa Acace. Mais la sentence n’eut pas le temps d’être mise à exécution, car le métropolite de Césarée, se précipitant à Constantinople, fit pression auprès de l’empereur Constance pour qu’il annule la décision du concile, et il fit confirmer la déposition de Cyrille par un conciliabule d’évêques ariens (360).
Lorsque, peu après, Julien l’Apostat prit le pouvoir, saint Cyrille put profiter des mesures de tolérance religieuse prises par l’empereur afin de préparer sa restauration du paganisme, et il rejoignit son siège avec tous les autres évêques exilés au temps de Constance. Mais ce ne fut que pour affronter de nouvelles tribulations. Incités par l’empereur, les païens de Gaza se soulevèrent alors contre les chrétiens, en faisant de nombreuses victimes, puis ils détruisirent le monastère de saint Hilarion [21 oct.] et dispersèrent ses moines. Comme l’Apostat voulait démontrer la fausseté des prophéties du Christ concernant la ruine définitive du Temple de Jérusalem (cf. Mt 24, 2), détruit par les Romains sous Tite, il permit aux Juifs de le reconstruire. Mais, conformément à la prédiction de saint Cyrille, les travaux furent bientôt arrêtés par un terrible tremblement de terre, qui renversa même les fondations de l’ancien Temple, et un feu, sortant des fondements, consuma certains ouvriers, en mutila d’autres, laissant à tous les marques les plus visibles de la colère divine.
Après la disparition de Julien (363), le calme étant rétabli, Cyrille put reprendre son œuvre pastorale et, à la mort d’Acace, il fit élire son neveu comme métropolite de Césarée. Mais, par leurs intrigues, les ariens convainquirent l’empereur Valens (364-378) de déposer le saint évêque de Jérusalem et de le condamner à un nouvel exil, ainsi que tous les autres évêques bannis sous Constance (367). À la mort de Valens, saint Cyrille put regagner son diocèse, au bout de douze ans d’absence, mais il eut la douleur de découvrir que certains orthodoxes, influencés par les calomnies des ariens, refusaient de le reconnaître comme leur évêque légitime et de communier avec lui. C’est pour cette raison que le Concile d’Antioche (379) envoya saint Grégoire de Nysse [10 janv.], pour rétablir la paix dans le diocèse de Jérusalem. Ayant échoué, celui-ci se retira découragé et plein de tristesse, laissant saint Cyrille affronter seul, avec foi et espérance, les divisions dans la Maison de Dieu. Il prit part au IIe Concile Œcuménique (381) réuni par l’empereur Théodose, et contribua à la condamnation définitive de l’arianisme et de ses diverses variantes. Au terme de ses sessions, le Concile reconnut solennellement les combats de l’évêque de Jérusalem pour la cause de l’Orthodoxie. De retour dans sa cité saint Cyrille put jouir pour peu de temps de la paix qu’il avait restaurée au prix de tant de labeurs, et il s’endormit en 386, après trente-cinq ans d’épiscopat, dont seize se passèrent en exil.
(Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)
TROPAIRES ET KONDAKIA DU JOUR
Tropaire de saint Cyrille, ton 4
La justice de tes œuvres a fait de toi / pour ton troupeau une règle de foi, / un modèle de douceur, / un maître de tempérance; / c’est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l’exaltation / et par ta pauvreté la richesse. / Cyrille, pontife sacré, / prie le Christ notre Dieu / de sauver nos âmes.
Kondakion de saint Cyrille, ton 1
Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l’unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c’est pourquoi nous fêtons dans l’allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.
Lectures de l’Ancien Testament
Isaïe II, 11-22
En ce jour le Seigneur seul sera élevé en gloire. Le jour du Seigneur des armées sera contre tout homme insolent et superbe, contre tout homme altier et orgueilleux, et ils seront abaissés. Ce jour sera contre le grand cèdre du Liban qui s’élève jusqu’au ciel et contre le palmier de Basan ; Contre les hautes montagnes et les hautes collines, Contre les tours altières et les remparts altiers, Contre tous les vaisseaux de la mer et contre les plus beaux navires. Et tout homme sera humilié et l’orgueil des hommes tombera, et en ce jour le Seigneur sera seul élevé en gloire. Et ils cacheront toutes les idoles, œuvres de leurs mains ; les emportant dans les cavernes dans les fentes des rochers, dans les profondeurs de la terre, devant la crainte du Seigneur devant sa gloire et sa puissance lorsqu’il se lèvera pour frapper la terre. Car ce jour- là l’homme rejettera les abominations d’or et d’argent qu’il aura faites pour adorer de vaines idoles et des oiseaux de nuit ; en pénétrant dans les creux dans les cavernes et les fentes des plus durs rochers, devant la crainte du Seigneur, devant sa gloire et sa puissance, quand il se lèvera pour frapper la terre.
Genèse II, 4-19
Voilà le livre de la naissance du ciel et de la terre, telle qu’elle s’accomplit, le jour où le Seigneur Dieu acheva de créer le ciel et la terre, et toute la verdure des champs avant qu’elle naquît de la terre, et toute plante herbacée avant qu’elle eût germé ; car Dieu n’arrosait point encore la terre, comme aussi il n’y avait point d’homme pour la travailler. Seulement une fontaine jaillissait du sol, et abreuvait toute la face de la terre. Pour faire l’homme, Dieu pétrit une masse d’argile extraite de la terre, et sur sa face, il souffla un souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante. Or, Dieu avait créé un paradis dans Éden, à l’orient ; et Il y plaça l’homme qu’Il venait de former. Dieu aussi avait fait germer de la terre tout arbre à l’aspect magnifique et aux fruits délicieux, et, au milieu du paradis, l’arbre de vie avec l’arbre de la science du bien et du mal. Pour arroser le paradis, un fleuve jaillissait d’Éden, d’où il sortait divisé en quatre bras. Le nom de l’un est Phison, celui qui entoure la terre d’Évilat, d’où vient l’or. On sait que l’or de cette terre est excellent ; la aussi sont l’anthrax et la pierre verte. Le nom du second fleuve est Gehon ; c’est celui qui entoure la terre d’Éthiopie. Le troisième fleuve est le Tigre ; c’est celui qui coule en face des Assyriens. Le quatrième fleuve est l’Euphrate. Le Seigneur prit l’homme qu’Il avait formé, et Il le plaça dans le paradis de délices, pour y travailler et le garder. Le Seigneur fit ensuite un précepte à Adam, disant: Tu te nourriras de tous les arbres du paradis. Mais de l’arbre de la science du bien et du mal, gardez-vous d’en manger, car, le jour où vous en mangerez, vous mourrez de mort. Puis le Seigneur dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; créons-lui un aide semblable à lui. Or, Dieu avait aussi formé de la terre toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les avait conduits devant Adam pour qu’il sût comment il les nommerait, car tout nom qu’Adam donna à chaque âme vivante devint, en effet, son nom.
Proverbes III, 1-18
Mon fils, n’oublie point mes lois, et garde mes paroles en ton cœur ; car elles te donneront la longueur des jours, des années de vie, et la paix. Que la miséricorde et la foi ne te quittent point ; mais attache-les à ton cou, et tu trouveras grâce. Et pense au bien devant le Seigneur et devant les hommes. Mets ta confiance en Dieu de tout ton cœur, et ne t’enorgueillis point de ta sagesse. Discerne-la en toutes tes voies, pour marcher droit dans tes sentiers. Ne te crois point sage par toi-même ; mais crains Dieu, et détourne-toi de tout mal. Alors la santé sera en ton corps, et le bien-être en tes os. Rends hommage au Seigneur de tes justes labeurs, et offre- Lui les prémices des fruits de ta justice. Afin que tes celliers regorgent de froment, et que tes pressoirs débordent de vin. Mon fils, ne rejette point la discipline du Seigneur ; ne te lasse pas d’être réprimandé par Lui. Car le Seigneur reprend celui qu’Il aime, et frappe l’enfant qu’Il préfère. Heureux l’homme qui a trouvé la Sagesse, et le mortel qui a connu la Prudence. Car elle est meilleure à gagner que des trésors entiers d’or et d’argent. Elle est plus précieuse que les pierreries ; nul mal ne lui résiste ; elle est bien connue de tous ceux qui l’approchent ; rien de ce qu’on estime n’est digne d’elle. En sa main droite sont les longs jours et les années de vie ; en sa gauche, la richesse et la gloire ; de sa bouche procède la justice, et sa langue porte la loi et la miséricorde. Ses voies sont les bonnes voies, et tous ses sentiers pacifiques. Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent ; elle est un sûr appui pour ceux qui s’attachent à elle, comme au Seigneur.