Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
21 Avril 2021
Anselme naquit à Aoste, en Piémont. Sa pieuse mère Ermengarde lui apprit de bonne heure à aimer Dieu et la Très Sainte Vierge; mais, privé du soutien maternel vers l'âge de quinze ans, poursuivi dans sa vocation religieuse par un père mondain et intraitable, il se laissa entraîner par le monde.
Las d'être la victime de son père, il s'enfuit en France, et se fixa comme étudiant à l'abbaye du Bec, en Normandie. Là il dit à Lafranc, chef de cette célèbre école: "Trois chemins me sont ouverts: être religieux au Bec, vivre en ermite, ou rester dans le monde pour soulager les pauvres avec mes richesses: parlez, je vous obéis." Lafranc se prononça pour la vie religieuse. Ce jour-là, l'abbaye du Bec fit la plus brillante de ses conquêtes. Anselme avait vingt-sept ans.
Quand bientôt Lafranc prit possession du siège archiépiscopal de Cantorbéry, il fut élu prieur de l'abbaye, malgré toutes ses résistances; il était déjà non seulement un savant, mais un Saint. De prieur, il devint abbé, et dut encore accepter par force ce fardeau, dont lui seul se croyait indigne.
Sa vertu croissait avec la grandeur de ses charges. Le temps que lui laissait libre la conduite du couvent, il le passait dans l'étude de l'Écriture Sainte et la composition d'ouvrages pieux ou philosophiques. La prière toutefois passait avant tout le reste; l'aube le retrouvait fréquemment à genoux. Un jour le frère excitateur, allant réveiller ses frères pour le chant des Matines, aperçut dans la salle du chapitre, une vive lumière; c'était le saint abbé en prière, environné d'une auréole de feu.
Forcé par la voix du Ciel, le roi d'Angleterre, Guillaume, le nomme archevêque de Cantorbéry; Anselme refuse obstinément; mais, malgré lui, il est porté en triomphe sur le trône des Pontifes. Huit mois après, il n'était pas sacré; c'est qu'il exigeait comme condition la restitution des biens enlevés par le roi à l'Église de Cantorbéry. Le roi promit; mais il manqua à sa parole, et dès lors Anselme, inébranlable dans le maintien de ses droits, ne fut plus qu'un grand persécuté.
Obligé de fuir, il traversa triomphalement la France, et alla visiter le Pape, qui le proclama hautement "héros de doctrine et de vertu; intrépide dans les combats de la foi." Quand Anselme apprit la mort tragique de Guillaume dans une partie de chasse, il s'écria en fondant en larmes: "Hélas! J'eusse donné ma vie pour lui épargner cette mort terrible!" Anselme put revenir en Angleterre, vivre quelques années en paix sur son siège, et il vit refleurir la religion dans son Église.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Saint Conrad de Porzham
Frère capucin
Konrad von Parzham (dans le siècle Johann Birndorfer) naît le 22 décembre 1818 à Venushof de Parzham, près de Passau en Bavière. Dernier d'une fratrie de douze enfants, il vécut une jeunesse simple, aimant la nature en aidant ses parents, de pieux cultivateurs bavarois. |
Orphelin à seize ans, il tenta par la suite de poursuivre des études au monastère bénédictin de Deggendorf à Metten, participant avec les moines aux travaux agricoles. Il vivait dans un pays qui conservait ses traditions populaires, profondément chrétiennes. Il était robuste et droit.
À 23 ans, il entra dans le Tiers-Ordre franciscain. Il était spécialement dévoué à son rosaire et assistait à la messe quotidienne. Il aurait pu continuer à vivre une vie heureuse et paysanne ; mais à 31 ans refusant le mariage, cet homme distribua sa part d'héritage à ses frères et à diverses institutions religieuses.
Il entra chez les Capucins de Sainte-Anne d’Altötting. Il fit son noviciat à Laufen. Ensuite il devint jardinier du couvent et fit sa profession en 1852, sous le nom de Conrad.
Devenu portier du Couvent d’Altötting, toujours calme et patient, le Frère Conrad, heureux de vivre dans ce sanctuaire marial, menait une vie humble et recueillie. Sa dévotion à Notre Dame et ses conseils furent bientôt connus de la population locale qui se pressait aux portes du couvent. Sa réputation dans toute la Basse-Bavière se développa à une époque, où eut lieu un réveil du Catholicisme bavarois.
Craignant de perdre son autonomie, face aux puissances protestantes (la Prusse), la Bavière puisait aux sources de la tradition catholique, dans un mouvement de charité et de dévotions populaires. Cet élan de piété allait de pair avec une prospérité grandissante. Notre époque, où les richesses matérielles détournent souvent de la Foi, est bien différente de celle du royaume bavarois d’alors...
Mais il existait bien sûr des souffrances matérielles et morales que le Frère Conrad tentait de soulager avec patience et ténacité, sous le regard de la Vierge. Il avait mission de distribuer aux pauvres les produits agricoles et le pain du couvent et bien sûr de la bière, brassée au couvent, qu'il voulait légère. Il accueillait d'incessants groupes de pèlerins. De nombreuses conversions eurent lieu aussi.
Il collabora aussi à l’œuvre du « Liebeswerk » destinée à l'enfance abandonnée.
C'est ainsi que se déroula une vie simple dédiée aux humbles travaux. Le 18 avril 1894, se sentant fatigué, il se coucha pour se préparer dit-il à l'éternité ; il rendit son âme le 21 avril.
Konrad von Parzham a été béatifié par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) en 1930 et canonisé quatre ans plus tard.
Il était né à Chypre avant l'arrivée des Arabes. Il fit peut-être des études de médecine comme semble en témoigner sa culture médicale. Il se fit moine au Mont-Sinaï. Mais à cette époque, la profession monastique en Orient, même en cette époque troublée, n'est pas un obstacle aux voyages comme nous le constatons par bien d'autres saints pèlerins. On le trouve à Damas et en Egypte. De passage à Alexandrie, il s'intéresse aux controverses théologiques et défend la foi du concile de Chalcédoine : le Christ est vrai Dieu et vrai homme. Arrive le tourbillon de la conquête arabe qui bouleverse la société chrétienne. Anastase encourage les chrétiens des régions conquises à rester fidèles à leur foi. Beaucoup de chrétiens sont déportés par les conquérants vers des régions insalubres. Saint Anastase et d'autres moines se dévouent auprès d'eux, partageant leurs épreuves et les réconfortant. Nous avons de lui un traité de christologie et une catéchèse populaire où s'expriment son ouverture d'esprit et sa profondeur théologique.
En fait nous commémorons aujourd'hui deux patriarches d'Antioche (voir aussi Saint Athanase d'Antioche).
Saint Anastase Ier, originaire de Palestine qui fut un des ardents défenseurs de l'orthodoxie en face de l'hérésie monophysite. Il se lia d'amitié avec le Pape saint Grégoire le Grand qu'il connut lorsque ce dernier était légat du Pape à Constantinople auprès du Patriarche et ils échangèrent plusieurs lettres où saint Grégoire soutenait saint Anastase qui connaissait quelque dépit de voir que le Patriarche de Constantinople voulait prendre le titre de "patriarche œcuménique."
Souvent confondu avec Anastase le Sinaïte.