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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Croire en l'œuvre de Dieu, c'est suivre et croire en Jésus qu'il a envoyé. Sa Parole est la nourriture de la vie Éternelle

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Jean 6,22-29.


Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui.
Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce.
Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)

 

ermite et missionnaire au Sahara

Notes de retraite, Nazareth, nov. 1897 (Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p. 523)
« L’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé »
Les sens sont curieux : la foi ne veut rien connaître, elle (…) voudrait passer toute sa vie immobile au pied du tabernacle. Les sens aiment la richesse et l'honneur ; la foi les a en horreur (…) : « Bienheureux les pauvres » (Mt 5,3). Elle adore la pauvreté et l'abjection dont Jésus se couvrit toute sa vie comme d'un vêtement qui fut inséparable de lui (…) Les sens s'effraient de ce qu'ils appellent les dangers, de ce qui peut amener la douleur ou la mort ; la foi ne s'effraie de rien, elle sait qu'il ne lui arrivera que ce que Dieu voudra — « tous les cheveux de votre tête sont comptés » (Mt 10,30) — et que ce que Dieu voudra sera toujours pour son bien — « Tout ce qui arrive est pour le bien des élus » (Rm 8,28). Ainsi, quoi qu'il puisse arriver, peine ou joie, santé ou maladie, vie ou mort, elle est contente d'avance et n'a peur de rien (…) Les sens sont inquiets du lendemain, se demandent comment on vivra demain ; la foi est sans nulle inquiétude (…)

            La foi éclaire tout d'une lumière nouvelle, autre que la lumière des sens, ou plus brillante ou différente. Ainsi celui qui vit de foi a l'âme pleine de pensées nouvelles, de goûts nouveaux, de jugements nouveaux ; ce sont des horizons nouveaux qui s'ouvrent devant lui, horizons merveilleux qui sont éclairés d'une lumière céleste et beaux de la beauté divine. Enveloppé de ces vérités toutes nouvelles dont le monde ne se doute pas, il commence nécessairement une vie toute nouvelle, opposée au monde à qui ses actes semblent une folie. Le monde est dans les ténèbres, dans une nuit profonde. L'homme de foi est en pleine lumière, le chemin lumineux où il marche n'apparaît pas aux yeux des hommes ; il leur semble vouloir marcher dans le vide comme un fou.

«Travaillez (…) pour la nourriture

qui se garde jusque dans la vie éternelle»

Abbé Jacques FORTIN
(Alma (Quebec), Canada)


Aujourd'hui après la multiplication des pains, la foule se met à la recherche de Jésus et dans leur quête ils se rendent jusqu’à Capharnaüm. D’hier comme aujourd’hui, les humains sont à la recherche du divin. La multiplication des sectes religieuses, l’ésotérisme ne sont-elles pas manifestation de cette soif du divin?

Mais certains voudraient assujettir ce divin à leurs besoins tout humains. D’ailleurs l’histoire nous révèle que parfois, il y a des tentatives pour utiliser le divin à des fins politiques ou autres. Aujourd’hui la foule s’est déplacée vers Jésus. Pourquoi? C’est la question que Jésus pose en affirmant: «Vous me cherchez, non parce que vous avez vu à travers les signes, mais parce que vous avez eu du pain et que vous avez été rassasiés» (Jn 6,26). Jésus n’est pas dupe. Il sait qu’ils n’ont pas été capables de lire le signe du pain multiplié. Il annonce que ce qui nourrit l’homme est une nourriture spirituelle qui nous permet de vivre éternellement (cf. Jn 6,27). Cette nourriture c’est lui qui la donne, il la donne à travers son Fils. Tout ce qui fait grandir la foi en Lui est une nourriture sur laquelle nous devons investir toutes nos énergies.

On comprend alors pourquoi le Pape nous incite à travailler à une ré-évangélisation de notre monde qui souvent n’est pas venu à Dieu pour les bons motifs. Les Pères du Concile Vatican II, dans la constitution "Gaudium et Spes" ("L’Église dans le monde de ce temps") nous rappelle ceci: «L’Église sait parfaitement que Dieu, seul dont elle est la servante, répond aux plus profonds désirs du cœur humain que jamais ne rassasient pleinement les nourritures terrestres». Et nous pourquoi continuons-nous à suivre ce Jésus? Que nous apporte l’Église? Rappelons-nous ce que dit le Concile Vatican II! Sommes-nous convaincus du bien-être qu’apporte cette nourriture, que nous pouvons donner au monde?

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