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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,11-18.


En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Basile de Séleucie

(?-v. 468)
évêque

Oratio 26 ; PG 44, 129 (in 2000 ans d'homélies B; trad. L. Brésard; Éd. Socéval-Artège 2001; p. 136 rev.)
« Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent »


Regardons notre berger, le Christ. (...) Il se réjouit de ses brebis qui sont auprès de lui et va chercher celles qui s'égarent. Montagnes et forêts ne lui font pas peur ; il parcourt les ravins pour arriver jusqu'à la brebis perdue. Même s'il la trouve en piteux état, il ne se met pas en colère, mais touché de compassion, il la prend sur ses épaules et, de sa propre fatigue, guérit la brebis fatiguée (Lc 15,4s). (...) 

            C'est avec raison que le Christ proclame : « Je suis le Bon Pasteur, je cherche la brebis perdue, je ramène celle qui est égarée, je panse celle qui est blessée, je guéris celle qui est malade (Ez 34,16). J'ai vu le troupeau des hommes accablé par la maladie ; j'ai vu mes agneaux s'en aller où demeurent les démons ; j'ai vu mon troupeau dépecé par les loups. J'ai vu cela et ne l'ai pas regardé de haut. C'est pourquoi j'ai pris la main desséchée, tenue par le mal comme par un loup ; j'ai délié ceux que la fièvre avait liés ; j'ai appris à voir à celui dont les yeux étaient fermés depuis le sein de sa mère ; j'ai retiré Lazare du tombeau où il gisait depuis quatre jours (Mc 3,5; 1,31; Jn 9; 11). Car je suis le bon pasteur ; le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. » (...)

            Les prophètes ont connu ce pasteur lorsque, bien avant sa Passion, ils annonçaient ce qui allait venir : « Comme une brebis, le voici conduit à l'abattoir ; comme un agneau muet devant les tondeurs, il n'a pas ouvert la bouche » (Is 53,7). Comme une brebis, le pasteur a offert sa gorge pour ses brebis. (...) Par sa mort, il remédie à la mort ; par son tombeau, il vide les tombeaux (...) Les tombeaux sont lourds et la prison fermée, tant que le pasteur, descendu de la croix, ne vient pas apporter à ses brebis enfermées la joyeuse nouvelle de leur libération. On le voit aux enfers où il donne l'ordre d'élargissement (1P 3,19) ; on le voit appeler à nouveau ses brebis, leur dire son appel du séjour des morts à la vie. « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. » C'est ainsi qu'il se propose de gagner l'affection de ses brebis, et celles qui savent entendre sa voix aiment le Christ.

Le bon pasteur : je suis la porte des brebis

Jésus se donne comme le Bon Pasteur :”Je suis le Bon Pasteur”. La profondeur de son amour est à trouver dans la vie même de Dieu.

Méditation de l'évangile du dimanche 25 avril


Jésus se donne comme le Bon Pasteur :”Je suis le Bon Pasteur”. La profondeur de son amour est à trouver dans la vie même de Dieu. Car Jésus connaît les hommes de cette même connaissance dont Il connaît le Père et que le Père connaît : “Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que Moi aussi Je connais mon Père”

Et la finale de ce passage s'ouvre sur le désir universel de Dieu de nous rejoindre tous à travers la mort : “Et J'offre ma vie pour mes brebis”, les brebis en général, tous les hommes, ce qu'Il explique parfaitement en disant : “Et j'ai d'autres brebis qui ne sont pas de ce bercail. Il faut que Je les conduise aussi, et elles entendront ma voix”

Comme nous avons rétréci l'amour de Dieu ! Dans sa mort, Il nous rejoint tous. N'est-ce pas là le sens de son sacrifice qui se révèle à nous ? Il accepte la mort pour ouvrir le Chemin vers le Père.

Le sacrifice de Jésus n'a rien à voir avec les sacrifices de l'Ancienne Loi. Déjà Dieu y criait son dégoût pour le sang des victimes ! Comment pourrait-Il prendre un plaisir quelconque dans la mort de son propre Fils ? Mais peu à peu, Jésus nous révèle le sens profond de sa venue.

“Mon Père m'aime, c'est pour ce motif que J'offre ma vie pour la prendre de nouveau. Personne ne me l'a enlevée, mais Je l'offre de moi-même. J'ai le pouvoir de l'offrir et le pouvoir de la reprendre : tel est le commandement que J'ai reçu de mon Père “

Oui, son sacrifice est d'une tout autre nature que les sacrifices anciens.

Père Gabriel

«Je suis le bon pasteur»

+ Abbé Josep VALL i Mundó
(Barcelona, Espagne)

 

Aujourd'hui Jésus nous dit: «Je suis le bon pasteur» (Jn 10:11). Saint Thomas d'Aquin écrit à ce propos: «Il est évident que le titre de “bon pasteur” convient au Christ, puisque de la même façon que le pasteur mène son troupeau au pâturage, le Christ nourrit ses ouailles d'une nourriture spirituelle: son propre Corps et son propre Sang». Tout a commencé avec l'Incarnation, et Jésus fit tout le nécessaire durant sa vie, en la parachevant par sa mort rédemptrice et sa résurrection. Une fois ressuscité, Il confia son troupeau à Pierre, aux Apôtres et à l'Église, jusqu'à la fin des temps.

À travers nos pasteurs, le Christ nous donne sa Parole, partage sa grâce dans les sacrements et conduit son troupeau vers le Royaume: C'est lui qui se donne à nous comme nourriture dans le sacrement de l'Eucharistie, transmet la Parole de Dieu et son Magistère et guide son Peuple avec sollicitude. Jésus a choisi pour son Église des pasteurs selon son coeur, c'est à dire, des hommes qui, en prenant sa place par le sacrement de l'Ordre, donnent leur vie pour leur brebis, avec charité pastorale, dans un humble esprit de service, avec clémence, patience et courage. Saint Augustin évoquait souvent cette exigeante responsabilité du pasteur: «Cet honneur de pasteur me préoccupe. Ce que je suis pour vous me terrifie, mais ce que je suis avec vous me console: car pour vous je suis évêque, avec vous, je suis chrétien».

Un chrétien seconde ces pasteurs, prie pour eux, les aime et leur obéit. Nous aussi, nous sommes les pasteurs de nos frères en contribuant à leur enrichissement par la réception de la grâce et de la doctrine, en partageant leurs préoccupations et leurs joies, en les aidant de tout notre coeur. Nous nous dévouons à tous ceux qui nous entourent et que nous aimons dans notre milieu familial, social et professionnel au point de donner notre vie pour tous avec le même esprit que le Christ. «Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude» (Mt 20:28).
 

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