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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » (Jean 13, 16-20)

ÉVANGILE

« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » (Jean 13, 16-20)
Alléluia. Alléluia.

Jésus Christ, témoin fidèle,
premier-né d’entre les morts,
tu nous aimes, et par ton sang
tu nous délivres du péché.
Alléluia. (cf. Ap 1, 5ab)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Après avoir lavé les pieds de ses disciples,
Jésus parla ainsi :
« Amen, amen, je vous le dis :
un serviteur n’est pas plus grand que son maître,
ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
Sachant cela, heureux êtes-vous,
si vous le faites.
Ce n’est pas de vous tous que je parle.
Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis,
mais il faut que s’accomplisse l’Écriture :
Celui qui mange le pain avec moi
m’a frappé du talon.
Je vous dis ces choses dès maintenant,
avant qu’elles n’arrivent ;
ainsi, lorsqu’elles arriveront,
vous croirez que moi, JE SUIS.
Amen, amen, je vous le dis :
si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ;
et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Le dernier repas
            

” Celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé “. Ce qui brûle le cœur de Jésus, vis-à-vis des siens, c'est cet amour infini, venu de la Trinité, car les intentions de son Père à son égard, voici ce dont Il rêve de faire bénéficier ses amis fidèles, ceux qui sont restés. Et son amour est tellement grand à leur égard que c'est ce même amour dont le Père l'aime, qu'Il veut voir se déverser à grands flots et à gros bouillons sur ses amis.

 

Méditation de l'évangile du jeudi 29 avril
Au début du repas pascal, Luc, aussi bien que Jean, souligne la violence de l'amour que Jésus porte au siens.

« J'ai tant désiré manger avec vous cette Pâque avant de souffrir ! Car Je vous dis que Je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle trouve son accomplissement dans le Royaume de Dieu. »

Et Jean : « Or, avant la fête de la Pâque, Jésus sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers son Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima extrêmement ».

En définitive, venu du Père, c'est dans ce Père qu'Il nous voit. Tout prêt de retourner vers son Père, Il passe tout naturellement de sa famille divine, qu'Il va réintégrer, à ses amis qu'Il va quitter, mais qu'Il veut introduire et inviter à la table divine.

Jésus est un ami fidèle. Il se souvient du jour de la multiplication des pains où, après le discours sur le Pain de Vie, les amis d'un jour le quittent. Il se souvient de sa question brûlante aux Douze : « Et vous, voulez-vous me quitter ? » Ils sont restés… et Il ne l'oublie pas : « Quand à vous, vous êtes ceux qui, dans mes épreuves, êtes demeurés constamment avec Moi »

Ce qui brûle son cœur, vis-à-vis des siens, c'est cet amour infini, venu de la Trinité, car les intentions de son Père à son égard, voici ce dont Il rêve de faire bénéficier ses amis fidèles, ceux qui sont restés.

Et son amour est tellement grand à leur égard que c'est ce même amour dont le Père l'aime, qu'Il veut voir se déverser à grands flots et à gros bouillons sur ses amis.

« Et Moi, selon que mon Père a disposé d'un Royaume en ma faveur, J'en dispose en votre faveur. »

Et pour bien montrer que nous serons chez Lui, dans notre vraie famille, dans la famille de Dieu, près de Lui, Il nous invite à sa table.

« Je dispose donc de ce Royaume en votre faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon Royaume. » Qui invite-t-on à sa table, sinon ses amis, ses intimes ? Ses amis, ses disciples d'ailleurs le respectaient et l'aimaient, lui décernant les noms de Maître et Seigneur.

” Vous m'appelez Maître et Seigneur et vous dites bien, car Je le suis. “
Et Pierre, s'il résiste à Jésus quand celui-ci veut lui laver les pieds, change d'avis devant la menace d'une séparation.

Si je ne te lave pas les pieds, tu n'auras pas de part avec Moi. Simon Pierre lui dit : Seigneur, pas seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.

On ne peut pas être plus enthousiaste !

Père Gabriel

« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie,

il me reçoit moi-même »

Prière
Viens,  Seigneur ressuscité ! Envoie-moi ton Esprit Saint, ton Esprit de force, d’humilité et d’amour.

Demande
Seigneur Jésus, apprends-moi à être au service de mes frères.

Réflexion
« Je sais quels sont ceux que j’ai choisis. »
Jésus vient de laver les pieds de ses apôtres, ceux qu’il avait choisis. Ses apôtres sont précieux aux yeux de Jésus : il a prié pour eux, il a voulu leur révéler l’amour de son cœur d’une manière toute particulière. Il les a choisis, il les a aimés, il les a accompagnés, il a répondu à leurs questions. L’Évangile nous laisse voir que Jésus était proche d’eux et disponible pour parler avec eux. Il leur a tout donné, indépendamment de leurs réponses. Jésus est fidèle à ses promesses et à ses appels.
Ces versets nous rappellent discrètement que dans le groupe des apôtres à qui Jésus a lavé les pieds, figurait celui qui allait devenir un traître. Jésus lui a lavé les pieds à lui aussi. Il lui a tout donné. Tel est l’amour miséricordieux du Seigneur : il s’agenouille devant toute personne faible, meurtrie par les addictions, la convoitise, la jalousie. « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Mc 2, 17)
Forts de cette confiance et de cette compassion, osons regarder en face notre propre faiblesse, nos addictions, nos jalousies… et laissons-nous laver les pieds par Jésus, afin qu’à notre tour nous puissions venir en aide dans notre entourage à ceux qui sombrent, eux aussi, dans la faiblesse.
« Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. »
Nous nous trouvons dans le dernier grand discours de Jésus lors du repas du Jeudi Saint. Jésus vient de s’agenouiller devant ses disciples pour leur laver les pieds un à un. Il est bon de contempler cet évènement à la lumière du temps pascal : lui, « Mon maître et Seigneur », lui, le Créateur de tout l’univers ; lui, celui qui « est » ; lui, le Fils de Dieu mort et ressuscité pour moi, s’est agenouillé devant ses apôtres et leur a lavé les pieds, sans faire de différence. Ce geste en dit plus long que tout discours. Ce geste est devenu aussi pour un bon nombre de baptisés le fondement, la source et le sommet de leur charité. Et aujourd’hui, dans cet Évangile qui m’est donné, le Seigneur me dit : « Heureux es-tu, si tu le fais (toi aussi) ». À la suite de tant de chrétiens qui sont sortis d’eux-mêmes pour laver les pieds de leurs frères, quels pieds suis-je appelé à laver dans mon quotidien ?
Dialogue avec le Christ
Mon Seigneur et mon Dieu, toi qui es ! Viens poser ton regard sur moi aujourd’hui et donne-moi la grâce de poser à mon tour mon regard sur celui qui en aura le plus besoin.

Résolution
Donne-moi, Seigneur, de répondre à ton appel d’agir comme toi. Aujourd’hui, je tâcherai de me détacher de mon temps, de mes plans, pour être au service de mes frères.

Chantal de Baillenx, consacrée de Regnum Christi

Homélie père Gilbert Adam 

Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.

« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. »

Nous fêtons aujourd’hui Catherine de Sienne qui vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne. L’Évangile choisi pour la fête de Catherine la fait exulter en étroite union avec Jésus. Là, elle trouve force et lumière pour faire face aux réalités de la vie. Jésus exulte de joie, dans l’espérance, il crie vers son Père sa louange. Ce qui provoque son admiration et son étonnement joyeux, c’est la pédagogie mise en œuvre par son Père pour le salut des hommes. Jésus a rencontré le refus des scribes, de tous ceux qui s’imaginent posséder la vérité. Au contraire, les petits et les pauvres acceptent de bon cœur de s’ouvrir à l’espérance qu’il leur apporte. Jésus laisse éclater sa joie de voir les humbles se laisser attiré par Dieu et se rallier à son dessein d’amour. Cette simplicité du cœur est une richesse de l’esprit et une clarté du regard. C’est la « science d’amour » qui est à la base de la fidélité et de la grandeur d’âme. La contemplation de Dieu dans la foi est là pour nous permettre de pénétrer dans le mystère de la Parole. C’est ainsi que nous pouvons apprendre la vraie charité. Le service envers l’autre a besoin de l’affection de notre cœur, de la lumière de Dieu. Jésus trouvait sa joie et son bonheur dans la soumission à son Père, dans leur unité d’Amour. Le principal souci de Catherine était l’unité d’Amour, l’unité de l’Église. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. La spiritualité de Catherine de Sienne se manifestait par le don des larmes, signe d’une grande sensibilité et d’une belle tendresse. Elle invitait les prêtres et le Pape, qu’elle appelait le doux Christ sur terre, à être fidèles à leur responsabilités dans un constant amour de l’Église.

« Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »

S’il n’y a qu’un seul salut et que ce salut vient par la foi au Christ vivant, les chrétiens sont de niveaux de culture différents. C’est la réalité de ce qui s’inscrit jour après jour dans le livre de notre vie que Dieu seul peut ouvrir ou fermer. Quel que soit le degré de notre culture, le brillant ou l’obscurité de notre situation, la vie quotidienne est faite de petites choses ou pèse le poids de notre amour, de notre charité. Le bon plaisir de notre Père est que les plus humbles gardent toutes leurs chances face au Règne de Dieu qui vient déjà sur la terre. Aux yeux de Jésus, le savoir-faire doit se mettre au service d’une réponse de foi, il doit devenir le service d’un croyant qui aime. Il nous faut dire notre foi et rendre compte de l’espérance qui est en nous. Les moments de prière, d’écoute de Dieu dans l’activité quotidienne, exerce notre charité. L’Eglise annonce la Parole et réalise cette Parole qui est charité et vérité. Il nous faut être dépouillés de nous mêmes pour suivre le Christ pauvre. Le Royaume de Dieu est cet amour de Dieu reçu dans la pauvreté qui nous désapproprie de nous-mêmes. Jésus vient à notre table, il s’invite « Pain de Vie. » Nous préparons notre cœur pour lui par la prière et le désir de le rencontrer.

« « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Jésus nous donne humblement de le connaître car nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et c’est le Père qui révèle son Fils en nous. Il nous le révèle comme le Serviteur qui a souffert, comme le crucifié qui est glorifié. Personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Nous ne pouvons regarder le Père qu’avec les yeux de Jésus. Nous ne pouvons parler au Père qu’avec les paroles révélées par Jésus son Fils. C’est ce regard qui touche Dieu, ce sont ces paroles qui le rejoignent. Les humbles et les hommes de bonne volonté sont ceux qui acceptent de se mettre à l’école de Jésus. Il nous donne la joie du Royaume, l’allégresse de ceux qui se savent aimer et pardonnés. Le joug de Jésus ne blesse pas, son fardeau est léger parce qu’il nous libère progressivement du poids de notre égoïsme et de notre agressivité. Nous passons notre vie à chercher le repos, nous pouvons le trouver en servant et en aimant. Catherine de Sienne est pour nous un modèle d’harmonie pour entrer dans le repos de Jésus, dans l’humilité et la douceur de la croix, sa priorité est toujours la fidélité au Saint Esprit.

Nous demandons la grâce de nous unir au cœur de Jésus afin d’aimer Dieu et le prochain comme le Christ.

 

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