Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
27 Mai 2021
En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)
pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°2 ; PL 76, 1081 (in L'Evangile selon Luc commenté par les Pères, coll. Pères dans la foi, vol. 34; trad. P. Soler, rev. A. Maignan; Éd. DDB 1987, p. 141 rev.)
« Il criait de plus belle »
Que tout homme qui connaît les ténèbres qui font de lui un aveugle (...) crie de tout son esprit : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ». Mais écoutons aussi ce qui fait suite aux cris de l'aveugle : « Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour lui imposer silence » (Lc 18,39). Qui sont-ils ? Ils sont là pour représenter les désirs de notre condition en ce monde, fauteurs de trouble, les vices de l'homme et leur tumulte, qui, voulant empêcher la venue de Jésus en nous, perturbent notre pensée en y semant la tentation et veulent couvrir la voix de notre cœur en prière. Il arrive souvent, en effet, que notre volonté de nous tourner vers Dieu à nouveau (...), notre effort pour éloigner nos péchés par la prière, soit contrarié par leur image : la vigilance de notre esprit se relâche à leur contact, ils jettent la confusion dans notre cœur, ils étouffent le cri de notre prière (...)
Qu'a donc fait cet aveugle pour recevoir la lumière malgré ces obstacles ? « Il criait de plus belle : ‘Fils de David, aie pitié de moi !’ » (...) Oui, plus le tumulte de nos désirs nous accable, plus nous devons rendre notre prière insistante. (...) Plus la voix de notre cœur est couverte, plus elle doit insister vigoureusement, jusqu'à couvrir le tumulte des pensées envahissantes et toucher l'oreille fidèle du Seigneur. Chacun se reconnaîtra, je pense, dans cette image : au moment où nous nous efforçons de détourner notre cœur de ce monde pour le ramener à Dieu (...), ce sont autant d'importuns qui pèsent sur nous et que nous devons combattre. C'est un essaim que le désir de Dieu a du mal à écarter des yeux de notre cœur. (...) Mais en persistant vigoureusement dans la prière, nous arrêtons en notre esprit Jésus qui passait. D'où le récit de l'Évangile : « Jésus s'arrêta et ordonna qu'on le lui amène » (v. 40).
Guérison de Bartimée
La présence de Jésus nous est toujours aussi nécessaire, et la lumière qu'Il nous apporte aujourd'hui est une lumière intérieure, lumière de sagesse et d'amitié qui éclaire notre route quotidienne et nous fait comprendre la souffrance selon les vues du Père.
Méditation de l'évangile du jeudi 27 mai
Jésus est attentif à ceux qu'Il rencontre. Le voici à Jéricho :
“Et comme Il sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un mendiant aveugle, était assis au bord de la route. Et apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier et à dire : Fils de David, Jésus, aie pitié de moi !
Plusieurs le réprimandaient pour le faire taire. Mais lui criait beaucoup plus fort : Fils de David, aie pitié de moi !
Et Jésus s'arrêtant, dit : Appelez-le. Et on appelle l'aveugle en lui disant : Courage ! Lève-toi : Il t'appelle. Et lui, jeta son manteau, bondit et vint en face de Jésus.
Et Jésus, lui adressant la parole, dit : Que veux-tu que Je fasse pour toi ?
Et l'aveugle lui dit : Rabbouni, que je voie !
Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé et aussitôt l'aveugle recouvra la vue”
Marc nous rapporte cette guérison en une série d'instantanés. Le mouvement de la foule est particulièrement bien évoqué. La foule vient de tancer l'aveugle pour l'empêcher de crier, mais dès que le prophète s'occupe de lui, il devient “une vedette” et chacun de l'encourager à qui mieux mieux.
Un autre flash très réussi, c'est le moment où il laisse tomber son manteau pour bondir vers Jésus, avec le dialogue rapide qui s'engage entre eux, pour aboutir à la guérison de Bartimée.
Dans cette histoire des aveugles de Jéricho, car ils sont deux à avoir été guéris, nous pouvons noter que Jésus redonne courage et espoir à des mendiants. Jésus a pris le temps de s'arrêter pour eux. Il prendra toujours le temps de s'arrêter avec nous car Il a pris le temps, nous dit Matthieu, de toucher les yeux des aveugles et ses mains leur apportent la guérison.
Puissent nos attitudes et nos gestes redonner plus d'espoir que nos paroles ! Car nos gestes peuvent être aussi amicaux que nos paroles et, eux aussi, porteurs d'attention.
Sa présence nous est toujours aussi nécessaire, et la lumière qu'Il nous apporte aujourd'hui est une lumière intérieure, lumière de sagesse et d'amitié qui éclaire notre route quotidienne et nous fait comprendre la souffrance selon les vues du Père. Même les malades entrent dans les vues d'amour du Père, mais seul, Jésus nous explique les mystères du Royaume.
Car c'est maintenant, dans la réalité de notre vie humaine de créature fragile, que le Royaume se construit en nous.
Père Gabriel