Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
6 Juin 2021
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?” Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. » Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. » Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
« Ceci est mon corps, ceci est mon sang »
Prière
Je t’adore, ô mon Dieu, tu es mon Seigneur. Par la présence réelle et perpétuelle de ton Fils dans le sacrement de l’autel, tu demeures souverain de nos vies tant éprouvées par les puissances des ténèbres. En toi, ô Dieu, nous jetons l’ancre et mettons tout notre effort pour maintenir le vaisseau de l’Église aux commandes de ton Esprit. Dieu, viens à mon aide, Seigneur, à notre secours. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
Demande
Père, tu as donné ton Fils pour nous sauver. Accorde-nous de l’accueillir dans notre vie, par le don de ton Esprit, et de le suivre d’un cœur sans partage sur le chemin d’éternité, car il est notre Berger, notre Sauveur, notre Seigneur. Amen.
Réflexion
La solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ravive et réactualise la Pâque du Christ, pour nous en faire bénéficier des fruits et des mérites jaillissant de la Passion, de la mort et de la Résurrection de notre doux et très aimé Sauveur. Par l’adoration des fidèles et la sainte communion des âmes en état de grâce, l’Église tout entière a part à la gloire de la Résurrection.
Alors que deux mille ans plus tard, nos vies rachetées par le Sang du Christ sont encore confrontées aux combats du temps présent, le Corps du Christ ressuscité dont nous sommes les membres se constitue en forteresse inébranlable du royaume de Dieu, dont le Nom est sanctifié sur la terre comme au ciel.
Est-ce que je glorifie Dieu en cherchant à l’adorer en son Eucharistie ? Est-ce que dans les temps de joie je pense à rendre grâce à Dieu ?
La narration évangélique détaillée du repas pascal de Jésus avec ses apôtres évoque le caractère transcendant de cet événement. Le repas semblait prosaïque, mais son symbolisme perce la carapace visible des faits pour marquer profondément l’histoire de cette terre de son symbolisme.
En participant à l’Eucharistie, est-ce que mon âme se laisse entraîner dans cette dynamique transcendante ?
Cette dernière soirée des apôtres avec Jésus au Cénacle a quelque chose de particulier : par les déclarations solennelles du Maître, elle résume à la fois l’histoire sainte d’Israël et elle l’achève dans l’annonce de l’Alliance en son Sang, c’est-à-dire la vie livrée et offrande pour le salut des hommes. C’est Jésus-Christ lui-même qui nous représente auprès du Père, là où nous avons failli aux promesses.
Communier au Corps du Christ est un don de grand prix et comprend de nombreuses dimensions. Don du ciel, au prix du sang du Fils unique. Le Père éternel assume la mort du Fils, là où il a épargné à Abraham celle de son fils Isaac. Don de l’ardente et confiante charité de Dieu dans une vie livrée aux mains des hommes pour leur salut, là où Dieu (le vrai, l’unique) est rejeté, son amour méprisé, ses bienfaits emmagasinés et non partagés.
La communion comporte de nombreux risques aussi : Dieu livre le don le plus sublime, le Corps de son Fils, au risque d’être profané, instrumentalisé, politisé, négligé ou ignoré. L’âme de son côté communie souvent sans se rendre compte de sa possible ambiguïté à servir deux maîtres, de se réserver un petit coin d’égoïsme où Dieu n’est pas le bienvenu… Lorsque je communie est-ce que je suis entièrement donné au Christ et aux autres ? Est-ce que je me complais dans certaines incohérences que je sais habilement justifier ?
Dialogue avec le Christ
Merci et pardon, mon Jésus, pour ta délicieuse bonté, souvent incomprise et banalisée. Merci et pardon, mon Jésus, pour ta générosité à laquelle mon cœur rugueux et étriqué répond d’un écho estompé ou déformé. Merci et pardon, mon Jésus, pour ton indulgence qui trouve mon âme parfois impétueuse et inquiète. Dis seulement une parole, Seigneur, puisque je ne suis pas digne de te recevoir. Ta Parole me sauve, m’apaise et ouvre en moi la porte de l’esprit, pour accueillir ta douce présence. Amen.
Résolution
Une visite silencieuse au Saint-Sacrement ce jour ou durant la semaine.
Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 24 sur la 1e lettre aux Corinthiens, 2 ; PG 61, 199 (in La messe, coll. Lettres chrétiennes, Icthus, t. 9; trad. Jeannin et A. Hamman; Éd. Le Centurion-Grasset 1964; p. 170-172 rev.)
« Ceci est mon sang…, répandu pour la multitude »
Les amants de ce monde prouvent leur générosité en donnant de l'argent, des vêtements, des cadeaux divers ; personne ne donne son sang. Le Christ, lui, le donne ; il prouve ainsi la tendresse qu'il nous porte et l'ardeur de son amour. Sous l'ancienne Loi (…) Dieu acceptait de recevoir le sang des sacrifices, mais c'était pour empêcher son peuple de l'offrir aux idoles, et c'était déjà la preuve d'un très grand amour. Mais le Christ a changé ce rite (…) ; la victime n'est plus la même : c'est lui-même qu'il offre en sacrifice.
« Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps du Christ ? » (1Co 10,16). (…) Qu'est-ce que ce pain ? Le corps du Christ. Que deviennent ceux qui y communient ? Le corps du Christ : non pas une multitude de corps mais un corps unique. De même que le pain, composé de tant de grains de blé, n'est qu'un pain unique où les grains disparaissent, de même que les grains y subsistent mais qu'il est impossible de les distinguer dans la masse si bien unie, ainsi nous tous, ensemble et avec le Christ, nous ne faisons qu'un tout. (…) Maintenant, si nous participons tous au même pain, et si tous nous sommes unis à ce même Christ, pourquoi ne montrons-nous pas un même amour ? Pourquoi ne devenons-nous pas un en cela aussi ?
C'est ce que l'on voyait au temps des débuts : « Toute la multitude de ceux qui croyaient n'avaient qu'un cœur et qu'une âme » (Ac 4,32). (…) Le Christ est venu te chercher, toi qui étais si loin de lui, pour s'unir à toi ; et toi, tu ne veux pas être un avec ton frère ? (…) Tu te sépares violemment de lui, après avoir obtenu du Seigneur une si grande preuve d'amour –- et la vie ! En effet, il n'a pas seulement donné son corps, mais, comme notre chair, tirée de la terre, avait perdu la vie et était morte par le péché, il y a introduit pour ainsi dire, une autre substance, comme un ferment : c'est sa chair à lui, sa chair de même nature que la nôtre mais exempte de péché et pleine de vie. Et il nous l'a donnée à tous, afin que, nourris par ce banquet de cette chair nouvelle (…) nous puissions entrer dans la vie immortelle.