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9 Juin 2021
La loi : une loi d'amour
Méditation de l'évangile du mercredi 9 juin
Cette Loi d'Amour commence avec la création de l'homme, pour se développer et prendre force avec Abraham, les patriarches, les amoureux de Dieu de toutes les religions et enfin avec Jésus lui-même. Cet amour s'adresse à tous les hommes sans aucune exception; les plus malheureux eux-mêmes et les plus misérables, même dans l'ordre du péché, n'en sont pas exclus.
« Je vous le dis en vérité : jusqu'à ce que passe le ciel et la terre, pas un iota ni un trait de la loi ne passera jusqu'à ce que tout soit arrivé »
Pour Jésus, il y a une loi immuable fondée en Dieu. Il ne s'agit pas là des innombrables prescriptions mosaïques, mais de la loi d'Amour inscrite dans le développement d'Israël et de son Histoire, Loi écrite à travers les textes des prophètes. Celle-là est immuable et se réalise point par point.
Elle fut la volonté, de la part de Dieu de rencontrer l'homme en Jésus et d'en préparer la venue. Que de pages merveilleuses écrites en ce sens, inspirées par l'Esprit de Dieu et qui, peu à peu, nous conduisent à la Loi Nouvelle qui est la Bonne Nouvelle, et dont seule l'observance nous permet d'entrer dans le Royaume à la suite de Jésus.
« Celui qui m'aime, c'est celui-là qui observe mes commandements. »
Le Concile Vatican II nous a même permis d'enfin comprendre que cette Loi d'Amour se trouve inscrite dans bien des textes ou des écrits de toutes les religions. Elles aussi conduisent mystérieusement vers la Lumière de Jésus tant d'hommes de bonne volonté ! Car la Loi, dont parle Jésus ici, c'est cette volonté divine de créer une humanité en marche vers la vie même de Dieu.
Cette Loi d'Amour commence avec la création de l'homme, pour se développer et prendre force avec Abraham, les patriarches, les amoureux de Dieu de toutes les religions et enfin avec Jésus lui-même.
Cet amour s'adresse à tous les hommes sans aucune exception; les plus malheureux eux-mêmes et les plus misérables, même dans l'ordre du péché, n'en sont pas exclus.
Mais Jésus nous conduit par les chemins exigeants de cette Loi d'Amour.
« Celui qui aura enfreint un de ces moindres commandements et aura enseigné aux hommes à agir, sera appelé le moindre dans le Royaume des cieux; et celui qui aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le Royaume des Cieux ».
L'apôtre est grand dans le Royaume des Cieux, s'il commence d'abord par faire lui-même ce qu'il enseigne. Comment être crédible autrement ? Un des aspects du Royaume c'est que n'y entrent que ceux qui observent la Loi d'Amour. Et la Loi d'Amour, depuis Jésus, est exprimée dans l'Évangile à travers ses paroles et ses comportements; seuls peuvent prétendre entrer dans le Royaume des Cieux ceux qui les observent d'une manière ou d'une autre. Car sa Lumière atteint même les païens. Jésus reprendra tant de fois ce thème, en particulier dans saint Jean : « Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements ».
Pour Jésus, l'observation de la Loi est la seule véritable preuve d'amour, la seule manière, vraie et réaliste, de contrôler si notre volonté est bien conforme à la volonté divine. C'est cela l'Amour. « Ti volo bene », disent les petits enfants italiens en embrassant leur mère.
Pour Jésus, les chemins de la liberté chrétienne passent par l'observance amicale des plus petits commandements, dans l'amour.
Père Gabriel
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
5,17-19.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur S. Matthieu, n° 16
« Je ne suis pas venu abolir mais accomplir la Loi et les Prophètes »
Voulez-vous savoir comment, loin de détruire la Loi et les prophètes, Jésus Christ vient plutôt les confirmer et les compléter ? Quant aux prophètes, d'abord c'est en confirmant par ses œuvres ce qu'ils avaient annoncé. De là cette expression qui revient constamment chez St Matthieu : « Afin que cette parole du prophète soit accomplie »...
Pour la Loi, il l'a accomplie de trois manières. Premièrement, en n'omettant aucune des prescriptions légales. Il déclare à Jean Baptiste : « C'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice » (Mt 3,15) ; aux juifs, il disait : « Quel est celui d'entre vous qui me convaincra de péché ? » (Jn 8 46)...
Il l'accomplit en second lieu, parce qu'il a voulu s'y soumettre pour notre salut. Ô prodige ! En s'y soumettant, il nous a communiqué la grâce de l'accomplir à notre tour. St Paul nous l'enseigne en ces termes : « La fin de la Loi, c'est le Christ pour la justice de tous ceux qui croient » (Rm 10,4). Il dit aussi que le Sauveur a condamné le péché dans la chair « pour que la justification de la Loi se réalise en nous qui ne marchons pas selon la chair » (Rm 8,4). Il dit aussi : « Est-ce que nous détruisons la Loi par la foi ? A Dieu ne plaise ! Nous confirmons plutôt la Loi » (Rm 3,31). En effet, la Loi tendait à rendre l'homme juste, mais elle n'en avait pas la force ; le Christ est venu alors, lui la fin de la Loi, et il nous a montré le chemin qui conduit à la justice, c'est à dire la foi. Ainsi, il a rempli les intentions de la Loi. La lettre de la Loi ne pouvait pas justifier le pécheur ; la foi en Jésus Christ le justifiera. Voilà pourquoi il peut dire : « Je ne suis pas venu détruire la Loi ».
En y regardant de plus près, on aperçoit un troisième mode d'accomplissement. Quel est ce mode ? Il consiste dans les préceptes même que le Christ devait donner ; loin de renverser ceux de Moïse, ils en sont la juste conséquence et le complément naturel.
«Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir»
Abbé Miquel MASATS i Roca
(Girona, Espagne)
Aujourd'hui, nous entendons le Seigneur nous dire: «Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes: (…) mais accomplir» (Mt 5,17). Dans l'Évangile d'aujourd'hui Jésus nous apprend que l'Ancien Testament est une partie de la Révélation divine: D'abord, Dieu se révèle aux hommes à travers les prophètes. Le Peuple élu se réunissait les samedis à la Synagogue pour entendre la Parole de Dieu. Et de la même façon qu'un bon Israélite connaissait les Saintes Écritures et les mettait en pratique, nous, les Chrétiens, devrions méditer plus fréquemment les Saintes Écritures —tous les jours, si possible.
En Jésus nous avons la plénitude de la Révélation. Il est le Verbe, la Parole de Dieu devenu chair vivante (cf. Jn 1,14), qui vient à nous pour nous faire connaître qui est Dieu et combien Il nous aime. Dieu attend de l'homme une réponse d'amour, manifestée dans l'accomplissement de son enseignement: «Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements» (Jn 14,15).
Nous trouvons une bonne interprétation du texte de l'Évangile d'aujourd'hui dans la première lettre de Saint Jean: «Car l'amour de Dieu, c'est cela: garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau» (1Jn 5,3). Garder les commandements de Dieu est la preuve que nous l'aimons avec des œuvres et en vérité. L'amour n'est pas seulement un sentiment; il requiert aussi des œuvres, des œuvres d'amour, il requiert de vivre le double précepte de la charité.
Jésus nous enseigne aussi la malice du scandale: «Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux» (Mt 5,19). Car, comme nous le dit saint Jean, «Celui qui dit: ‘Je le connais’, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur: la vérité n'est pas en lui» (1Jn 2,4).
En même temps, Jésus nous apprend l'importance du bon exemple: «Celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des Cieux» (Mt 5,19). Le bon exemple est le premier élément de l'apostolat chrétien.