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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L’invitation de Jésus est ferme et claire; elle est actuelle et dérangeante et oblige  le choix vrai et conséquent.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Matthieu 6,24-34.


 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.
Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.
Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Sainte Julienne de Norwich

(1342-après 1416)
 

recluse anglaise

Révélations de l'amour divin, ch 85 (Le Livre des révélations, trad. R. Maisonneuve, coll. Sagesses chrétiennes ; Éds du Cerf 1992, p. 266-267 rev.)


« Ne vous souciez pas de demain : demain se souciera de lui-même »
Je m'émerveillais beaucoup : malgré notre sottise et notre aveuglement ici-bas, notre Seigneur en sa courtoisie nous regarde sans cesse avec bienveillance et avec joie. Le plus grand plaisir que nous puissions lui faire, c'est d'en être convaincus vraiment et avec intelligence, et de nous en réjouir avec lui et en lui. Car, de même que nous serons à tout jamais dans la béatitude de Dieu, le louant et le remerciant, de même nous sommes depuis toujours dans sa prévoyance : en son dessein éternel, il nous a aimés et connus avant l'origine des temps.

      C'était avec cet amour sans commencement qu'il nous a créés, c'est par ce même amour qu'il nous garde : il ne permet jamais que nous soyons blessés au point d'en perdre notre béatitude. C'est pourquoi, au temps du jugement, quand nous serons tous élevés jusqu'au ciel, nous verrons clairement en Dieu les secrets qui maintenant nous sont cachés. Alors personne ne sera tenté de dire : « Seigneur, s'il en avait été autrement, alors cela aurait été parfait. » Nous dirons tous d'une seule voix : « Seigneur, béni sois-tu ! Il en est ainsi, et tout est bien. Nous voyons en vérité que tout est accompli selon l'ordre que tu as voulu avant le commencement de toutes choses. »

Jésus et la richesse :

Les impératifs de la liberté essentielle


Méditation de l'évangile du samedi 19 juin


Jésus nous entraîne vers une recherche tout autre. La cascade d'impératifs : ” Vendez ce que vous avez…”, “Faites l'aumône…”, “N'amassez pas de trésors sur la terre…”, “Amassez-vous des trésors dans le Ciel…”, nous invite à bien saisir le vrai sens de notre vie et à nous donner à fond à la poursuite des richesses essentielles du Royaume. C'est le désir de notre Père du Ciel, “car où est ton trésor, là sera aussi ton coeur”


Qui, avant Lui, a méprisé les richesses avec cette violence ? Qui, avant Lui, s'est élevé si haut ? Car si certains sages ont découvert la vanité de l'or, personne ne nous a conduits, avant Lui, vers le Royaume incorruptible du Père.

“Ne crains pas, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume. Vendez ce que vous avez et faîtes l'aumône”

“Ne vous amassez pas des trésors sur la terre où la teigne et le ver consument, et où les voleurs percent les murs et volent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni teigne ni ver ne consument, et où il n'y a pas de voleurs qui percent les murs et volent.” Car, où est ton trésor, là sera aussi ton coeur”.

Il ne s'agit pas, pour Jésus d'une attitude orgueilleuse de mépris envers les richesses, mais de nous faire découvrir la vraie richesse. C'est ici qu'il faut rappeler le mot d'un ami du philosophe Diogène : “Diogène, je vois ton orgueil à travers les trous de ton manteau.”

Jésus nous entraîne vers une recherche tout autre. La cascade d'impératifs : ” Vendez ce que vous avez…”, “Faites l'aumône…”, “N'amassez pas de trésors sur la terre…”, “Amassez-vous des trésors dans le Ciel…”, nous invite à bien saisir le vrai sens de notre vie et à nous donner à fond à la poursuite des richesses essentielles du Royaume.

C'est le désir de notre Père du Ciel, “car où est ton trésor, là sera aussi ton coeur”

Jésus connaît bien le coeur humain. Il sait que nous sommes des passionnés. Nous sommes entièrement pris par ce que nous faisons avec coeur. Nous avons le coeur à l'ouvrage, comme l'on dit, que cela soit pour le bien ou pour le mal, pour l'utile ou pour l'inutile.

Jésus nous recommande de bien orienter cette activité et de ne pas la gaspiller pour des futilités.

Père Gabriel

L'argent  Jésus ne le condamne pas,

mais juge sa mauvaise place donnée  dans notre vie

 

 Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent. » De plus Jésus ajoute de ne pas s’inquiéter de l’avenir.  C’est difficile à entendre pour ceux qui sont au chômage, ceux qui n'ont que de petits boulots précaires sous-payés. Comment ne pas se soucier de l'avenir quand nous avons un sentiment d’insécurité.  Comment comprendre cette proposition de Jésus ?

Cette invitation transmise par Matthieu est une piste de réflexion soumise aux premiers disciples de Jésus en Galilée après sa résurrection. Ceux-ci, persuadés que le Royaume de Dieu était tout proche, s'étaient engagés à fond dans un style de vie nouveau. Ils abandonnaient tout : maisons, métier, famille même, pour aller prêcher dans les villages la Bonne Nouvelle reçue de Jésus ressuscité.  À quoi bon se tracasser pour tout le côté matériel de la vie? Tout cela n'est que transitoire, car demain tout sera neuf avec Dieu. C’est une utopie qui n'a pas duré, mais l’invitation de Jésus est ferme et claire; elle est actuelle et dérangeante; elle oblige  à faire  un choix vrai et conséquent.
 
Nous sommes au cœur d'un monde qui nous propose chaque jour de nouvelles valeurs à vivre. Au cœur de ce monde qui nous harcèle de propositions de tous ordres, la tentation est grande de nous faire des idoles.  Qu’est-ce qui nous anime? Est-ce la recherche sans fin du plaisir immédiat? Est-ce  la fuite de la rudesse de la vie dans la drogue ou l'alcool? Est-ce la tendance à dominer et commander les autres, à les manipuler. Est-ce notre compte en banque? Tout cela nous alourdit et nous empêche d'être nous-mêmes et d'être en relation avec les autres. Ce n'est pas l'usage de l'argent que Jésus condamne, c’est la mauvaise place qu’il occupe dans nos vies. Ce qui constitue une des grandes pauvretés de notre humanité, c'est le manque de partage équitable des biens et des ressources planétaires. La culture de l'individualisme de plus en plus croissante, le réflexe de satisfaire d'abord le moi  font reculer les frontières du Royaume de Dieu. L'Évangile nous demande de vivre dans la confiance, à être pleinement humains, à chercher la justice et le Royaume, à faire un monde nouveau qui permet l'accomplissement de l'humain en nous. C’est cela l'essentiel pour un chrétien.  Quand on s'engage dans un amour, toute la vie est transformée et comme illuminée. Ce choix fait qu'il y a désormais un essentiel et du secondaire. Les amoureux ne passent pas leur temps à s'inquiéter du lendemain : travail,  maison, santé, argent, niveau de vie. Tout cela est comme éclipsé par l'amour qui donne confiance en la vie et chasse toute inquiétude.  Il en est ainsi de notre vie chrétienne à la suite de Jésus. Nous devons choisir ce qui est essentiel. Cherchons d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, le reste sera donné comme par surcroît. Autrement dit, nous devons faire le choix de l'important dans la vie, le reste n'est que détails qui retrouveront leur vraie place.  Ce qui distingue un chrétien, c’est sa confiance envers ce Dieu qui se présente comme un Père et qui demande d’être reconnu comme tel.  Le prophète Isaïe a comparé Dieu à une mère, lorsque le peuple se sent abandonné par lui. C’est pourquoi la relation que les chrétiens doivent établir avec Dieu est une relation de confiance qui débouche sur l’espérance. Nous devons travailler à restaurer la justice qui est la première valeur de toute la Bible.

L'inquiétude qui pourrait nous habiter est un frein qui nous empêche d'avancer dans la vie, d'avancer vers notre avenir. Le souci est inutile, car Dieu est là et il se soucie de nous. La justice que Dieu réclame, c'est une existence pleinement ajustée à notre mission. Nous devons être dynamisés comme l'amoureux tout fou, plein de son amour qui lui fait oublier que les lendemains ne seront pas toujours des lendemains qui chantent.  C'est dans l'aujourd'hui que se trouve et se cherche le règne de Dieu.

Nous  sommes donc invités à choisir entre l’esclavage et la liberté.

À chacun de choisir sa voie.


Serge Lefebvre

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