Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
26 Juin 2021
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :
‘Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.’
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Reflexion
C’est un mélange de sentiments qui se croisent en cet Évangile :
d’une part, un sentiment de joie en voyant le Seigneur Jésus guérir le serviteur du centurion.
D’autre part, nous envahit aussi un sentiment de stupeur en lisant jusqu’à la fin ces versets.
Le Seigneur guérit, en effet, mais ce qui est le plus important c’est qu’il guérit ceux qui le lui demandent, car ceux-ci ont foi en lui. C’est une vérité simple, facile à comprendre mais qui est difficile à mettre en pratique.
Il nous suffit de relire les paroles du Christ : « (…) mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Ceux qui ont reçu une éducation, un suivi dans la foi, qui ont bénéficié de toutes les facilités pour croître dans la foi, se retrouveront à la fin de leur vie, eux aussi, à la porte et rencontreront le Seigneur.
Auront-ils la foi pour aller au Paradis ?
Évidence
La première lecture est très éloquente et révèle une grande vérité :
« Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? » (Gn 18, 14)
Il est bon de revenir sur ce fait qui, en soi, est très simple, concret et évident. C’est tellement évident que nous l’oublions ou que nous n’y croyons pas totalement. En effet, le Seigneur est Maître de l’univers. S’il est le Créateur, y aurait-il quelque chose qui soit hors de sa portée ?
Les Évangiles nous rapportent des cas de guérisons très impressionnants mais où l’on constate à chaque fois une foi forte et explicite des protagonistes.
Nous avons le cas de l’Évangile de ce jour mais rappelons-nous aussi, par exemple
– et chacun est libre de méditer un passage qui lui vient à l’esprit
– de la femme hémorroïsse qui, au seul fait de toucher le vêtement de Jésus, a été guérie.
Soyons nous-mêmes des témoins de l’Évangile
Ce que Jésus notre Seigneur reproche à ceux qui ont eu accès à la foi et ont eu l’occasion de la faire croître, c’est le fait d’être moites et de vivre dans une certaine tiédeur. Rappelons-nous les paroles de Dieu dans l’Apocalypse. Le chrétien est une personne qui n’est pas forcément appelée à accomplir des choses extraordinaires, qui sont remarquées de tous. Le Christ nous demande d’être fermes dans notre foi et de témoigner de cette foi par notre vie de chaque jour.
Rayonnons alors de la foi en notre Seigneur Jésus-Christ et n’ayons aucune honte de dire aux hommes la source et la cause de notre joie ! Témoignons car le Christ ne nous demande que cela !
Éveillons cette foi dans notre vie de chaque jour par la prière, l’Eucharistie, la confession et la charité !
Laissons Dieu œuvrer ensuite comme il l’entend. De notre côté, faisons ce qui nous est demandé, sans peur, tout au contraire, avec la joie de celui qui a une relation intime avec le Christ.
Dialogue avec le Christ
Esprit-Saint, donne-moi ta clairvoyance et ta force pour témoigner en tant que fils de Dieu.
Xavier Kerrand
Méditation de l'Evangile du samedi 26 juin
La personne de Jésus l'avait bouleversé. Devant la maladie de son serviteur, voici qu'il envoie vers le prophète ses amis juifs pour demander une guérison à distance. Rien que cela !… Son audace et sa foi enchantent Jésus surtout lorsqu'il ose lui faire porter ce message :
Dans nos détresses, il nous est bon de regarder l'attitude du centurion de Capharnaüm et de nous en inspirer. Il a forcé l'enthousiasme de Jésus. A son merveilleux cri de confiance et à sa splendide humilité, Jésus ne veut répondre que par plus d'amour, et en l'exauçant immédiatement.
La personne de Jésus l'avait bouleversé. Devant la maladie de son serviteur, voici qu'il envoie vers le prophète ses amis juifs pour demander une guérison à distance. Rien que cela !… Son audace et sa foi enchantent Jésus surtout lorsqu'il ose lui faire porter ce message :
“Jésus se trouvait déjà loin de la maison, lorsque le centurion envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne te donne pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ! Aussi n'ai-je même pas osé aller à toi. Mais dis un mot et que mon serviteur soit guéri.
En effet, je suis moi-même quelqu'un de soumis à une autorité, ayant sous moi des soldats ; et je dis à celui-ci : Va ! et il va ; et à un autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais ceci ! et il le fait”
Jésus admire cette foi provocante et hardie. Bien plus, cet homme qui lui donne un ordre l'enchante. Dans le domaine de la foi, Il avoue n'avoir jamais rien trouvé de semblable même en Israël, une telle audace…
“Ce qu'ayant entendu, Jésus l'admira. Et s'étant tourné vers la foule qui le suivant, Il dit : Je vous le dis : même en Israël, je n'ai pas trouvé autant de foi !”
Jésus, dans sa réponse, établit une égalité quasi algébrique entre la foi et l'accueil de Dieu face à nos demandes : “Va, qu'il te soit fait selon que tu as cru” Et il ajoute, pensant à vous et à bien d'autres : “Oui, je vous le dis : beaucoup viendront de l'Orient et de l'Occident et prendront place avec Abraham et Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux”
Son regard dépasse le moment présent pour saisir le développement du Royaume, son Eglise ! Le centurion lui permet d'ouvrir la baie et de voir la rentrée prochaine de toutes les races de la terre, dans ce Royaume, auprès de la race choisie d'Abraham et d'Isaac.
C'était déjà notre foi que Jésus admirait dans cette multitude venue de l'Orient et de l'Occident.
Père Gabriel
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur saint Matthieu, 27,1 (trad. Véricel, l'Evangile commenté, p. 98)
« Il guérit beaucoup de malades »
« Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; par sa parole il en chassa les esprits, et guérit tous ceux qui étaient malades. »
Vois-tu comme la foi de la foule grandit peu à peu ? Malgré l'heure avancée, ils n'ont pas voulu quitter le Seigneur ; ils ont pensé que le soir permettait de lui amener des malades.
Songe au nombre de guérisons que les évangélistes laissent de côté ;
ils ne les racontent pas toutes une à une, mais en une seule phrase ils nous font voir un océan infini de miracles.
Pour que la grandeur du prodige ne nous entraîne pas à l'incrédulité, pour qu'on ne soit pas troublé à la pensée d'une telle foule frappée de maux si divers et guérie en un moment, l'évangile apporte le témoignage du prophète, aussi extraordinaire et aussi surprenant que les faits eux-mêmes :
« Ainsi devait s'accomplir l'oracle du prophète Isaïe : Il a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies » (53,4).
Il ne dit pas : « Il a détruit », mais : « Il a pris » et « Il s'est chargé », marquant ainsi, à mon avis, que le prophète parle plus du péché que des maladies du corps, ce qui est conforme à la parole de Jean Baptiste :
« Voici l'Agneau de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29).