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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

« Le bon grain, ce sont les fils du Royaume »

Évangile de Jésus-Christ selon

saint Matthieu 13,36-43.


En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent :
« Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ;
ils les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Explication de la parabole de l'ivraie

Méditation de l'évangile du mardi 27 juillet


Dans l'explication que Jésus nous donne de la parabole du semeur, Il se donne comme le Semeur, et son champ, le Royaume de Dieu, est vaste comme le monde. Car tous les hommes sont appelés à devenir les fils du Royaume, à entrer dans la famille de Dieu. « Le bon grain, ce sont les fils du Règne. L'ivraie, ce sont les fils du mal ».

« Alors, ayant quitté les foules, Il vint à la maison »

La maison de Pierre est devenue "la maison" de Jésus et de ses apôtres. Ils aiment s'approcher de Lui, lui poser des questions dans l'intimité. Ils lui demandent explications et éclaircissements et agissent sans façon tant leur amour envers Lui est simple et confiant.

« Et ses disciples s'approchèrent de Lui, disant : Explique-nous bien la parabole de l'ivraie du champ : 

Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme. Le champ, c'est le monde »

Une semence est faite pour germer, lever, pousser, grandir, se développer, s'épanouir, fleurir, mûrir, lutter contre ses ennemis. Oui, notre Dieu est une Dieu qui bouge. Notre religion est une religion de vie : une semence.

Dans l'explication que Jésus nous donne de la parabole du semeur, Il se donne comme le Semeur, et son champ, le Royaume de Dieu, est vaste comme le monde. Car tous les hommes sont appelés à devenir les fils du Royaume, à entrer dans la famille de Dieu.

« Le bon grain, ce sont les fils du Règne. L'ivraie, ce sont les fils du mal ».

Des fils qui tournent bien ou qui tournent mal, mais toujours des fils. Il nous redit que la Moisson vient toujours, mais qu'elle coïncide avec la fin du monde. Nous, qui sommes si pressés d'arracher l'ivraie, laissons le temps agir, et laissons les anges de Dieu opérer le tri de Dieu, sans mêler nos jugements aux siens.

« La Moisson, c'est la consommation du siècle. Les moissonneurs, ce sont les anges »

Nous expliquant la parabole de l'ivraie, Jésus nous affirme que le démon est son ennemi personnel et cela à travers le monde et les siècles.

« L'ennemi qui a semé l'ivraie, c'est le Diable »

Il s'efforce ainsi de ruiner l'œuvre de salut du Christ. C'est facile de dire qu'il n'existe pas, mais c'est faux. Il reste qu'en parler est difficile, dans un monde imprégné par la "Science". Mais nous oublions qu'Il est l'inventeur de la "science" du bien et du mal.

Le fils de l'homme tient vraiment la place centrale dans l'histoire de l'homme. Il sème la semence, sa Parole. Les hommes prennent parti pour ou contre Lui. C'est Lui qui fixe la fin des temps.

« Le Fils de l'homme enverra ses anges. Et ils enlèveront de son Royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité, et les jetteront dans la fournaise de feu; c'est là qu'il y aura les pleurs et les grincements de dents ! Alors les justes seront brillants comme le soleil, dans le Royaume de leur Père »

Il ne décrit pas l'enfer comme un lieu de plaisance. Le Ciel, Jésus y croit et nous le présente sous un aspect de beauté et de bonheur. Les justes y brilleront comme le soleil. Le mot originel rappelle l'éclat de l'éclair. Pour Lui, avant tout, les justes participeront à la Lumière de Dieu; cette Lumière qui est Vie et Intelligence, et que nous rappelle si souvent l'Evangile de Jean.

En parlant du ciel, en plus de la lumière et de la clarté, Jésus ne peut s'empêcher de souligner l'esprit de famille qui règnera dans le Royaume du Père.

« Le bon grain : ce sont les fils du Règne ».

Dieu, pour Jésus, est donc avant tout le Père. Tels sont les rapports qu'Il instaure entre nous et Dieu. Son règne n'a donc rien de bien tyrannique.

Père Gabriel

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

 

fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité

A Simple Path (Un chemin tout simple; trad. de l'anglais par Frances Georges-Catroux et Claude Nesle; Ed. Plon Mame 1995, p. 69)


« Le bon grain, ce sont les fils du Royaume »


Il n'y a pas deux mondes, le monde physique et le monde spirituel ; il n'y en a qu'un : le Royaume de Dieu « sur la terre comme au ciel » (Mt 6,10).

            Beaucoup d'entre nous disent en priant :
« Notre Père qui es aux cieux. »

Ils pensent que Dieu est là-haut, ce qui enracine l'idée d'une séparation entre les deux mondes. Beaucoup d'Occidentaux aiment distinguer la matière de l'esprit ; c'est rassurant et commode. Mais toute vérité est une et la réalité aussi. Dès que nous admettons l'incarnation de Dieu, qui pour les chrétiens se réalise dans la personne de Jésus Christ, nous commençons à prendre les choses au sérieux.

«Explique-nous clairement la parabole de

l'ivraie dans le champ»

Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu
(Terrassa, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, à travers la parabole de l'ivraie et du bon grain, l'Église nous invite à méditer sur le bien et le mal. Le bien et le mal qui existe dans notre cœur; le bien et le mal que nous voyons dans les autres, et celui que nous voyons dans le monde.

«Explique-nous clairement la parabole» (Mt 13,36), demandent-ils à Jésus ses disciples. Et nous, aujourd'hui, nous pouvons prendre la résolution de prendre soin de notre prière personnelle, de notre relation quotidienne avec Dieu. —Seigneur, pouvons-nous lui dire, explique-moi pourquoi je n'avance pas suffisamment dans ma vie intérieure. Explique-moi comment je peux t'être plus fidèle, comment je peux te trouver dans mon travail, ou à travers de cette circonstance que je ne comprends pas, ou que je ne veux pas comprendre. Comment puis-je devenir un apôtre qualifié. La prière consiste à demander «des explications» à Dieu. Comment est ma prière? Est-elle sincère? Est-elle constante? Est-elle pleine de confiance?

Jésus-Christ nous invite à fixer le regard vers le Ciel, notre maison pour l'éternité. Souvent, nous vivons envahis par la presse, et presque jamais prenons le temps de penser qu'un jour —loin ou pas, nous ne le savons pas— nous devrons rendre compte à Dieu de notre vie, de comment nous avons fait fructifier les qualités qu'il nous a données. Et le Seigneur nous dit qu'à la fin du monde, il y a aura un triage. Nous devons gagner le Ciel sur la terre, dans le quotidien, sans attendre des situations qui n'arriveront peut-être jamais. Nous devons vivre l'ordinaire et ce qui ne semble avoir aucune transcendance de façon héroïque. Vivre en pensant à l'éternité et aider les autres à penser de cette façon!: paradoxalement, «l'homme qui doit mourir tente d'échapper à la mort; et l'homme qui doit vivre éternellement ne tente pas d'échapper au pécher» (Saint Julien de Toledo).

Nous récolterons ce que nous avons semé. Il faut lutter pour donner aujourd'hui 100%. Et que lorsque Dieu nous appelle en sa présence nous puissions lui présenter les mains pleines: d'actes de foi, d'espérance, d'amour. Qui se concrètent dans de petites choses, dans de petites batailles qui, vécues dans le quotidien, nous font plus chrétiens, plus saints, plus humains.
 

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