Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
26 Juillet 2021
Anne appartenait à ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes ; elle était de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent surtout illustres entre tous leurs concitoyens par l'éclat d'une vie pleine de bonnes œuvres et de vertus. Dieu, qui avait prédestiné cette enfant à devenir l'aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables.
Après Marie, aucune femme plus que sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres. Mais si elle reçut tant de grâces, comme elle sut y répondre par la sainteté de sa vie ! Toute jeune enfant, elle était douce, humble, modeste, obéissante et ornée des naïves vertus de son âge. Plus tard, comme elle sut bien garder intact le lis de sa virginité ! Comme elle dépassait toutes les filles, ses compagnes, par sa piété, par la réserve de sa tenue, son recueillement et la sainteté de toute sa conduite !
Puis, quand il plut à Dieu d'unir son sort à celui de Joachim, combien Anne fut une épouse prévenante, respectueuse, laborieuse, charitable et scrupuleusement fidèle à tous les devoirs de son état, vaquant à propos au travail et à la prière. Dieu lui refusa longtemps de devenir mère ; elle se soumit humblement à cette épreuve et l'utilisa pour sa sanctification. Mais à l'épreuve succéda une grande joie, car de Joachim et d'Anne, déjà vieux, naquit miraculeusement celle qui devait être la Mère du Sauveur et, dans l'ordre de la grâce, la Mère du genre humain. C'est sans doute un grand honneur pour sainte Anne, que d'avoir donné naissance à la Mère de Dieu ; mais il lui revient beaucoup plus de gloire d'avoir formé le cœur de Marie à la vertu et à l'innocence !
L'Église célébrera dans tous les âges la piété maternelle de sainte Anne, et la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de génération en génération. Le culte de sainte Anne a subi diverses alternatives. Son corps fut transporté dans les Gaules, au premier siècle de l'ère chrétienne, et enfoui dans un souterrain de l'église d'Apt, en Provence, à l'époque des persécutions. À la fin du VIIIe siècle, il fut miraculeusement découvert et devint l'objet d'un pèlerinage. Mais c'est surtout au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularité dont il jouit.
De tous les sanctuaires de sainte Anne, le plus célèbre est celui d'Auray, en Bretagne ; son origine est due à la miraculeuse découverte d'une vieille statue de la grande Sainte, accompagnée des circonstances les plus extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d'Auray est encore aujourd'hui l'objet d'un pèlerinage national.
Joachim, de la tribu de Juda et de l'antique famille de David, était pasteur de brebis à Nazareth. Stolan, père de sainte Anne, lui donna sa pieuse fille en mariage. Les deux époux vécurent dans la crainte du Seigneur et dans la pratique des bonnes œuvres. Ils firent trois parts de leurs biens : l'une était destinée au temple et aux ministres de la religion ; ils répandaient la seconde dans le sein des pauvres ; la dernière servait aux besoins de la famille.
Cependant le bonheur n'était pas dans ce ménage : l'épouse de Joachim était stérile. Depuis vingt ans ils priaient Dieu de les délivrer d'un tel opprobre, lorsqu'ils se rendirent, suivant leur coutume, à la ville sainte pour la fête des Tabernacles. Les enfants d'Israël y venaient offrir des sacrifices au Seigneur, et le grand-prêtre Ruben immolait leurs victimes. Joachim se présenta à son tour. Il portait un agneau ; Anne le suivait, la tête voilée, le cœur plein de soupirs et de larmes. Le grand-prêtre, en les apercevant monter les degrés du temple, n'eut pour eux que des paroles de mépris et de reproche : « Vous est-il permis, leur dit-il, de présenter votre offrande au Seigneur, vous qu'Il n'a pas jugés dignes d'avoir une postérité ? Ne savez-vous pas qu'en Israël l'époux qui n'a pas la gloire d'être père est maudit de Dieu ? » Et en présence du peuple il repoussa leur offrande.
Joachim ne voulut point revenir à Nazareth avec les témoins de son opprobre. Leur présence eût augmenté sa douleur. Anne retourna seule dans sa demeure. Pour lui, il se retira dans une campagne voisine de Jérusalem, où des bergers gardaient ses troupeaux. Le calme silencieux de la vie pastorale, le spectacle touchant de la nature, apportèrent quelque soulagement à la blessure de son cœur. Qui n'a jamais senti que la solitude le rapproche de Dieu ?
Un jour qu'il se trouvait seul dans les champs, l'Ange Gabriel se tint debout devant lui. Joachim se prosterna, tremblant de peur : « Ne crains pas, dit le messager céleste, je suis l'Ange du Seigneur, et c'est Dieu Lui-même qui m'envoie. Il a prêté l'oreille à ta prière, tes aumônes sont montées en Sa présence. Anne, ton épouse, mettra au monde une fille ; vous la nommerez Marie et vous la consacrerez à Dieu dans le temps ; le Saint-Esprit habitera dans son âme dès le sein de sa mère et Il opérera en elle de grandes choses. » Après ces mots, l'Ange disparut.
Joachim vit bientôt se réaliser la prédiction de l'Archange. De son côté, il fut fidèle aux ordres du Seigneur : sa fille reçut le nom de Marie, et, à trois ans, il la confia aux pieuses femmes qui élevaient dans le temple de Jérusalem les jeunes filles consacrées au Seigneur. Elle y vivait depuis huit ans sous le regard de Dieu lorsque Joachim mourut chargé de mérites et de vertus. Anne, son épouse, le fit ensevelir dans la vallée de Josaphat, non loin du jardin de Gethsémani, où elle devait le rejoindre un an plus tard.
Saint Georges Preca
Prêtre et fondateur de la : « Societas Doctrinae Christianae »
Georges Preca (Ġorġ Preca en maltais) naît le 12 février 1880 à La Vallette
(Malte). Après ses études, il entra au séminaire de Malte, où il étudia la théologie, et décida de devenir prêtre. Il fut ordonné prêtre le 22 décembre 1906.
En 1907, il réunit un groupe de jeunes laïcs pour les former à la vie ascétique et dans les principes catholiques, afin de les envoyer évangéliser la population. Cette date marqua le début de la « Societas Doctrinae Christianae ». Son groupe fut également appelé par ses membres « MUSEUM », acrostiche de « Magister utinam sequatur Evangelium universus mundus! » (Maître divin, puisse le monde entier suivre l'Évangile).
En 1910, il inaugura une section féminine avec l'aide de Giannina Cutajar. Peu à peu se définit le profil de la Société : des laïcs travailleurs célibataires, consacrés à l'apostolat de la catéchèse des enfants et des adultes ; une grande discipline ; une série de prières à réciter chaque quart d'heure ; une heure de catéchèse par jour dans des centres paroissiaux et une heure de formation permanente pour les membres de la société. Cette fondation connut des moments difficiles, lorsque Dun Ġorġ reçut l'ordre de ses supérieurs de fermer son centre en 1909 ; ce qu'il accepta sans se plaindre.
Mais en 1916, l'Évêque de Malte ordonna une enquête qui lui fut favorable, permettant de recommencer son œuvre avec quelques modifications. Le décret de l'érection canonique remonte au 12 avril 1932. Le fondateur de la « Societas Doctrinae Christianae » se prodigua comme un apôtre de l'Évangile dans les îles de Malte et écrivit de nombreux ouvrages de doctrine dogmatique et morale, ainsi qu'ascétique. Mais il travailla en particulier à la divulgation de la Parole de Dieu en langue maltaise, qu'il présentait dans des livrets de méditation. Il fut également un grand apôtre du mystère de l'Incarnation.
Durant les moments difficiles de la société, Dun Ġorġ se confia entièrement à la protection de la Vierge. En effet, le 21 juillet 1918, il s'inscrivit dans le Tiers Ordre carmélite, avec le nom de Fra Franco. Il souhaitait que tous les jeunes qui fréquentaient son association portent le scapulaire du Carmel. Il eut également une dévotion particulière pour la Madone du Bon Conseil, diffusant avec ferveur sa médaille miraculeuse.
En 1957, il suggéra cinq nouveaux mystères pour le Rosaire, qu'il appela les « Mystères de lumière ». En 1952, cinq membres furent envoyés en Australie pour ouvrir des centres, marquant le début du développement de la société dans le monde, aujourd'hui présente en Angleterre, en Albanie, au Kenya, au Soudan et au Pérou.
Le 26 juillet 1962, à Santa Venera (Malte), il quitte, en odeur de sainteté, sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Ġorġ Preca a été béatifié à Malte le 9 mai 2001, sur la Place des « Greniers » de Floriana, par saint Jean-Paul II (Homélie) et canonisé le 3 juin 2007 par le pape Benoît XVI.
Bienheureux Titus Brandsma
martyr, prêtre carme (✝ 1942)
Titus Brandsma est né le 23 février 1881 près de Boisward en Frise.
Il rejoint les grands carmes et devient recteur de l'université de Nimègue aux Pays-Bas.
Il est mort le 26 juillet 1942 dans le camp de concentration de Dachau.
- Son adhésion au Christ en tant que Carmélite, professeur et journaliste catholique a trouvé ses dernières épreuves et son aboutissement ecclésiastique dans les événements de la deuxième guerre mondiale et dans le camp de concentration Dachau. Il a montré sa dimension intérieure dans la détresse et dans la dégradation physique; dans la souffrance, il était lié au Christ. Sa solidarité avec les autres prisonniers, sa foi vécue fournissent lumière et espoir dans la division causée par la cruauté et l'inhumanité du camp. (d'après le discours de Jean-Paul II - allemand et italien - aux fidèles venus à Rome pour la béatification du père Titus Brandsma)
- Le Bienheureux P. Titus Brandsma, au camp de Dachau, donna son pauvre Chapelet, fait en cachette avec des petits bouts de cuivre et de bois, à l'infirmière haïe et méprisée de tous les prisonniers qui devait lui injecter l'acide phénique - à Dachau, le médecin du camp parlait sarcastiquement de "l'injection de grâce".
"Je ne sais pas prier!" - fut la réponse irritée de la femme. Il lui répondit avec douceur: "Tu n'as pas besoin de dire tout le Je vous salue Marie; dit seulement: "Priez pour nous pécheurs".
Et elle ne réussit plus à oublier le visage du prêtre âgé auquel elle avait donné la mort. Elle racontera ensuite: "Lui, il avait de la compassion pour moi!" Elle l'avait tué, mais il l'avait engendrée à la grâce. Chemin de Croix en compagnie des saints - P. André Marie Sicari o.c.d.
- Itinéraire spirituel du Carmel (Parole et Silence), texte de Titus Brandsma, carme néerlandais mort en déportation à Dachau. Enseignant et chercheur, il s'est passionné pour les questions de communication de la vérité, ce que les totalitarismes de toutes les époques ne peuvent tolérer parce qu'ils y décèlent une fragile, mais très efficace limite à leurs ambitions inhumaines. (d'après la recension sur le site du Carmel)
- Un internaute nous signale: "Le dies natalis du bienheureux Titus Brandsma est bien le 26 juillet, mais comme ce jour est celui de la mémoire, obligatoire, des saints Anne & Joachim, les Carmes ont déplacé la fête au 27 juillet. Le bienheureux Titus Brandsma est un des patrons des espérantistes catholiques. Il était membre de l'IKUE, dans les années 1930."
Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l'an 1942, le bienheureux Titus Brandsma, prêtre carme et martyr. De nationalité hollandaise, il supporta d'un cœur égal, pour la défense de l'Église et de la dignité humaine, toutes sortes de peines et de cruautés, offrant un exemple d'exquise charité envers ses codétenus comme aussi envers ses bourreaux.
Martyrologe Romain
"Celui qui veut gagner le monde pour le Christ, doit avoir le courage d'entrer en conflit avec lui."
Autres Fêtes du Jour
Bienheureux André catéchiste vietnamien martyr (✝ 1644)
Saint Austinde archevêque d'Auch (✝ 1068)
Sainte Bartholomée Capitanio cofondatrice des Soeurs de la Charité (✝ 1833)
Saints Bénigne et Charus ermites à Malcesine - Italie (IXe siècle)
Bienheureuse Camille Gentili martyre vénérée à San Severino dans les Marches italiennes (✝ 1486)
Sainte Christine moniale en Belgique (VIIIe siècle)
Bx Édouard Thwing et Robert Nutter prêtres et martyrs en Angleterre (✝ 1600)
Saint Éraste disciple de saint Paul (Ier siècle)
Bx Évangéliste et Pérégrin prêtres, ermites de Saint-Augustin (✝ 1250)
Bienheureux Georges Swallowell martyr en Angleterre (✝ 1594)
Saint Gérontios (date ?)
Saint Gothalm (✝ 1020)
Bienheureux Guillaume Webster prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1641)
Bx Hugues des Actes moine à Sassoferrato dans les Marches italiennes (✝ 1250)
Saint Jacques Netsetov (✝ 1865)
Bienheureux Jean Ingram prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1594)
Bienheureux Joris évêque arménien (✝ 1033)
Sainte Koupaia Reine de Bretagne (Ve siècle)
Bi Marcel Gaucher et Pierre-Joseph Le Groing prêtres et martyrs à Rochefort (✝ 1794)
Bienheureuse Maria Pierina De Micheli religieuse italienne (✝ 1945)
Bses Marie-Marguerite et ses compagnes religieuses martyres à Orange (✝ 1794)
Saint Moïse le Hongrois (✝ 1043)
Sainte Parascève de Rome martyre (IIe siècle)
Saint Pierre Dallemand Martyr (✝ 1794)
Sainte Sève vierge en Bretagne (VIe siècle)
Saint Siméon de Polirone Ermite (✝ 1016)
Sts Symphronius, Olympius, Théodule et Exupérie martyrs à Rome sur la Voie Latine (✝ v. 255)
Bx Vincent Pinilla Ibañez et Emmanuel Martin Sierra religieux martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Bienheureux William Ward Martyr en Angleterre (✝ 1641)