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8 Août 2021
Saint Dominique
Fondateur d'Ordre
(1170-1221)
Dominique Nuñez de Guzman (en espagnol : Domingo Núñez de Guzmán), né vers 1170 à Caleruega, en Espagne, et mort le 6 août 1221 à Bologne, en Italie, est un religieux catholique, prêtre, fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés couramment « dominicains ». Canonisé par l'Église en 1234, il est célèbre sous le nom de saint Dominique. Autrefois fêté le 4 août puis le 6 août jour de sa « naissance au ciel »1, il est fêté le 8 août depuis le concile Vatican II.
Saint Dominique de Guzman naquit dans la Vieille-Castille. Sa mère, avant sa naissance, eut une vision étrange; il lui sembla voir l'enfant qu'elle allait mettre bientôt au monde sous la forme d'un petit chien tenant un flambeau dans sa gueule et prêt à répandre le feu sur la terre. Son enfance fut marquée par plusieurs autres présages merveilleux.
Jeune étudiant, il vivait déjà comme un saint. Il avait chaque jour ses heures fixées pour la prière, et souvent il était ravi en Dieu. Il jeûnait presque toujours, ne buvait jamais de vin, dormait fort peu et n'avait d'autre lit que le plancher de sa chambre. Un jour, ayant tout donné, il dit à une femme qui lui demandait de l'argent pour racheter son frère captif: "Je n'ai ni or ni argent; mais prenez-moi et offrez-moi aux Maures en échange de votre frère." La proposition héroïque ne fut pas acceptée, mais Dominique en eut le mérite. Dans une maladie très grave, causée par son travail et ses austérités, il fut guéri soudain par l'apparition de saint Jacques le Majeur.
Dominique, ayant dû venir en France avec son évêque, fut profondément touché du triste état auquel l'hérésie avait réduit les provinces du Midi et résolut de travailler dans ce pays au triomphe de la foi. Sentant son insuffisance pour évangéliser seul de si vastes contrées, il appela à son secours des missionnaires pleins de zèle, dont il fit plus tard les premiers religieux de son Ordre. C'est à cette époque que la Sainte Vierge lui apparut et lui enseigna définitivement, en lui ordonnant de la répandre, la dévotion du Rosaire, qui fut bientôt le plus terrible fléau de l'hérésie.
Parmi les miracles quotidiens que Dieu opérait en sa faveur, on rapporte que, dans ses voyages, la pluie tombait souvent autour de lui sans l'atteindre; qu'un jour, son sac et ses livres, étant tombés dans une rivière, furent repêchés plusieurs jours après, sans qu'on y vît aucune trace d'eau. Dominique fit le voyage de Rome pour obtenir l'approbation de l'Ordre des Frêres-Prêcheurs. C'est là qu'il rencontra saint François d'Assise, et que ces deux grands Saints de l'époque, qui étaient venus ensemble à Rome dans le même but, se reconnurent pour s'être vus en songe, s'embrassèrent comme deux frères et lièrent une amitié profonde qui dura jusqu'à la mort. Dominique opérait une multitude de miracles, ressuscitait les morts, et se disait: "le plus grand pécheur de l'univers".
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
L'église Saint-Dominique est située rue de la Tombe-Issoire dans le 14e arrondissement de Paris. Elle est dédiée à saint Dominique et dépend de l'archidiocèse de Paris
Sainte Bonifacia Rodríguez Castro
Vierge et fondatrice de la congrégation des :
« Servantes de Saint Joseph »
Bonifacia naît à Salamanque (Espagne) le 6 juin 1837 au sein d'une famille artisane. Ses parents, Juan et María Natalia, étaient profondément chrétiens, en étant leur principale occupation l'éducation dans la foi de ses six filles, dont Bonifacia était l'aînée. Le foyer de ses parents est sa première école, où Juan, tailleur, avait installé son atelier de couture; c'est pour cela que les yeux de Bonifacia, au moment de naître, contemplent en premier lieu un atelier.
Elle a 15 ans quand son père meurt et elle doit aider sa mère et travailler dans la passementerie à laquelle elle s’est initiée.
Très vite, Bonifacia expérimente les dures conditions de la femme travailleuse à cette époque : horaires épuisants et maigre salaire. Elle monte son propre atelier de passementerie où elle travaille avec le plus grand recueillement, imitant la vie cachée de la Sainte Famille de Nazareth. A partir de 1865, sa mère, qui a perdu tous ses autres enfants, sauf une fille qui s’est mariée, travaille aussi dans l’atelier de Bonifacia. Elles mènent toutes les deux une vie de grande piété.
Bonifacia nourrit un amour de prédilection pour la Vierge Marie Immaculée, dogme récemment promulgué (1854), ainsi que pour saint Joseph que Léon XIII déclare Patron de l’Église universelle (1870).
Un groupe de jeunes filles, amies de Bonifacia, se joint à elle, attirées par le témoignage de sa vie. Elles se réunissent dans sa maison-atelier, spécialement les soirées de dimanches et jours de fête, pour se libérer des amusements dangereux qui les guettent. Elles décident ensemble de faire une Association de l’Immaculée et de Saint Joseph qu’elles nomment ensuite Association Joséphine. Bonifacia, qui se sent appelée à la vie religieuse, songe à entrer dans un couvent de dominicaines à Salamanque.
L'événement qui changea le cours de sa vie fut la rencontre d'un jésuite catalan, le P. Francisco Javier Butinyà i Hospital, originaire de Bañolas-Girona (1834-1899), qui arriva à Salamanque en octobre de 1870. Il était en train d'écrire « La lumière de l'artisan : collection de vies d'illustres fidèles qui se sont sanctifiés dans des professions humbles ».
Bonifacia le choisit comme conseiller spirituel et lui confia son désir de devenir dominicaine, mais le P. Butinyà lui proposa de fonder la congrégation des « Servantes de Saint-Joseph ». Bonifacia accepta. Avec six autres femmes, membres de l'Association Joséphine - dont la mère de Bonifacia -, la vie de la communauté commença, dans l'atelier, le 10 janvier 1874.
Le 7 janvier, l'évêque de Salamanque, Mgr Joaquin Lluch i Garriga, avait signé le décret d'érection du nouvel institut. L'évêque, catalan comme le P. Butinyà, originaire de Manrèse-Barcelone (1816-1882), avait dès le début accueilli la nouvelle fondation avec enthousiasme.
Dans leur atelier les Servantes de Saint-Joseph offraient du travail aux femmes pauvres qui en manquaient. C'était une forme de vie religieuse audacieuse qui suscita des oppositions.
Le P. Butinyà sera exilé, Bonifacia destituée. Sans aucun mot de revendication, elle proposa au nouvel évêque de Salamanque, Mgr Narciso Martínez Izquierdo, de partir fonder une nouvelle communauté à Zamora. La proposition sera acceptée par lui et par l'évêque de Zamora, Mgr Tomás Belestá y Cambeses.
Bonifacia et sa mère quittèrent Salamanque pour Zamora, le 25 juillet 1883 : elles y firent revivre leur atelier et à Salamanque on commença à « rectifier » le projet incompris. Et lorsque, le 1er juillet 1901, le pape Léon XIII accorda l'approbation pontificale aux Servantes de Saint-Joseph, la maison de Zamora fut exclue.
On ne lui permettra pas de revenir parler à ses sœurs de Salamanque. Mais elle était sûre que la réunification aurait lieu après sa mort.
De fait, elle s'éteignit le 8 août 1905, et le 23 janvier 1907 la maison de Zamora s'unit au reste de la congrégation.
Bonifacia Rodríguez Castro a été béatifiée le 9 novembre 2003 par Saint Jean-Paul II (>>> Homélie) et canonisée, le 23 octobre 2011, par le Pape Benoît XVI.
Saint Cyriaque et ses Compagnons
Martyrs († 303)
Saint Cyriaque, de famille patricienne, après avoir exercé les fonctions importantes de préfet de la Toscane, embrassa la religion chrétienne et donna tout son bien aux pauvres. Il fut ordonné diacre sous le Pape Marcellin.
Surpris avec son collègue Largus, diacre comme lui, pendant qu'il portait des vivres aux chrétiens persécutés qu'on occupait à la construction d'un monument de l'empire, il fut condamné au même supplice, ainsi que son compagnon, et ne put désormais soutenir les chrétiens, ses frères, que par la parole et par l'exemple. L'empereur, apprenant cela, les fit jeter dans un cachot obscur.
Cependant la fille du tyran Dioclétien fut possédée d'un démon qui la tourmentait avec violence et disait: "Cyriaque seul pourra me chasser." On l'envoya chercher dans sa prison, avec Largus et un autre compagnon nommé Smaragus. La jeune fille fut délivrée et reçut bientôt le Baptême à l'insu de son père. Cyriaque, en reconnaissance, fut rendu à la liberté. Or le démon chassé du corps de la fille de l'empereur s'était emparé de la fille du roi de Perse, qui s'écriait dans ses tortures que Cyriaque de Rome pouvait seul la délivrer. Cyriaque, mandé par le roi persan, consentit à faire le voyage avec ses deux compagnons, espérant procurer la gloire de Jésus-Christ. La fille possédée fut guérie au nom de Jésus-Christ et devint chrétienne.
Cyriaque et ses amis demeurèrent quelques temps en Perse pour prêcher la foi et affermir les nouveaux chrétiens. De retour à Rome, ils profitèrent de leur liberté pour continuer à soulager les pauvres et les malheureux et à se rendre aux assemblées des chrétiens.
Mais bientôt, pendant l'absence de Dioclétien, l'entre empereur, nommé Maximien, fit saisir les trois vaillants chrétiens: "Adorez les dieux de l'empire", leur dit le juge. "Nous ne connaissons, répondit Cyriaque, que Jésus-Christ, Maître du Ciel et de la terre, mort sur la Croix pour notre salut." Aussitôt le bourreau reçoit l'ordre cruel de verser de la poix bouillante sur la tête du saint diacre, qui remerciait Dieu et chantait: "Gloire à Vous, Seigneur, qui me jugez digne de souffrir pour Votre nom! – Qu'on l'étende sur le chevalet, reprit le juge, qu'on disloque ses membres et qu'on le frappe à coups de bâtons!"
Pendant le supplice, Cyriaque, souriant et paisible, les yeux levés au Ciel, murmurait cette prière: "Seigneur Jésus, gloire à Vous! Ayez pitié de moi, Votre indigne serviteur; je Vous rends grâces, mon Dieu, qui me permettez de souffrir pour Votre saint nom!" Les invincibles martyrs eurent la tête tranchée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Autres Fêtes du Jour
Saint Altmann évêque de Passau (✝ 1091)
Saint Anastase (✝ 1794)
Saints Cyriaque et ses compagnons Martyrs à Rome (✝ v. 304)
Saint Émilien Évêque de Cyzique (✝ 820)
Saint Eusèbe de Milan évêque de Milan (✝ v. 460)
Saint Famien ermite en Toscane (✝ v. 1150)
Saint Hormisdas Martyr (?) à Ahmadan, en Perse (✝ v. 421)
Saint Jean Felton Martyr en Angleterre (✝ 1570)
Bx Jean Fingley et Robert Bickerdike martyrs à York en Angleterre (✝ 1586)
Bienheureuse Jeanne d'Aza Mère de Saint Dominique (✝ v. 1203)
Vénérable Juan Sáez Hurtado prêtre diocésain espagnol (✝ 1982)
Saint Liébaut Fondateur et premier abbé de Fleury-sur-Loire (✝ 650)
Bx Marie, Pascaline, Nazaire, Antonie, Antoine martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Bse Marie-Marguerite (Marie-Anne-Rose Caiani) fondatrice de l'Institut des franciscaines minimes du Sacré-Coeur (✝ 1921)
Saint Marin Martyr en Cilicie (✝ 290)
Ste Mary MacKillop cofondatrice des soeurs de Saint Joseph du Sacré Coeur (✝ 1909)
Saint Mommole abbé de Fleury-sur-Loire (VIIe siècle)
Saint Myron de Crête (✝ 350)
Saint Paul Keye martyr en Chine (✝ 1900)
Vble Rafael Sánchez García aumônier de l'hôpital Provincial de Badajoz (1973)
Bienheureux Rathard prêtre en Bavière (IXe siècle)
Sts Second, Carpophore, Victorin et Sévérien martyrs à Albano (✝ v. 305)
Saint Séver prêtre à Vienne en Gaule (Ve siècle)
Sainte Sigrade mére de saint Léger d'Autun et de saint Gérin (✝ 680)
Saint Triantaphyllos Martyr (✝ 1680)
Bx Vladimir Laskowski prêtre de Poznan et martyr en Allemagne (✝ 1940)