Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Celui qui accueille en mon nom un enfant, c'est moi qu'il accueille et celui qui m'a envoyé»

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Marc 9,30-37.


En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Maxime de Turin (?-v. 420)
évêque

Sermon 58 ; PL 57, 363 (in Le mystère de Pâques, coll. Ichtus, Lettres chrétiennes 10; trad. F. Quéré-Jaulmes; Le Centurion-Grasset, 1965; p. 259 rev.)


« Celui qui accueille en mon nom un enfant,

c'est moi qu'il accueille »


Nous, tous les chrétiens, sommes le corps du Christ et ses membres, dit l'apôtre Paul (1Co 12,27). À la résurrection du Christ, tous ses membres ont ressuscité avec lui, et tandis qu'il passait des enfers à la terre, il nous fait passer de la mort à la vie. Le mot « pâque » en hébreu veut dire passage ou départ. Ce mystère n'est-il pas le passage du mal au bien ? Et quel passage ! Du péché à la justice, du vice à la vertu, de la vieillesse à l'enfance. Je parle ici de l'enfance qui tient à la simplicité, non à l'âge. Car les vertus, elles aussi, ont leurs âges. Hier la décrépitude du péché nous mettait sur notre déclin. Mais la résurrection du Christ nous fait renaître dans l'innocence des tout-petits. La simplicité chrétienne fait sienne l'enfance.

      L'enfant est sans rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n'ose pas frapper. Ainsi, cet enfant qu'est le chrétien ne s'emporte pas si on l'insulte, il ne se défend pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe. Le Seigneur exige même qu'il prie pour ses ennemis, qu'il abandonne tunique et manteau aux voleurs, et qu'il présente l'autre joue à ceux qui le giflent (Mt 5,39s).

      L'enfance du Christ dépasse l'enfance des hommes. (...) Celle-ci doit son innocence à sa faiblesse, celle-là à sa vertu. Et elle est digne de plus d'éloges encore : sa haine du mal émane de sa volonté, non de son impuissance.

Méditation de l'évangile

du dimanche 19 septembre

Devenez comme des petits enfants
            Jésus aime tellement les enfants qu'Il nous les donne en modèle et qu'Il nous demande de leur ressembler pour entrer dans le royaume de Dieu. 

” Ils vinrent à Capharnaüm. Quand Il fut dans la maison, Il les interrogeait : sur quoi discutiez-vous en route ? Mais ils gardaient le silence car, sur la route, ils avaient discuté pour savoir qui était le plus grand”  

Jésus oppose les deux choix offerts à notre liberté : ou bien le choix de l'ambition, être ou paraître le plus grand : ou bien le choix du Fils de Dieu : devenir un enfant pour hériter d'un autre Royaume que celui de la terre, et abandonner tout pouvoir fondé sur la violence et la domination de nos frères.

Jésus met en garde ses disciples contre l'ambition, forme subtile de l'amour du pouvoir car, au début, l'ambition se confond avec le légitime désir de promotion et la recherche du bien commun. Elle se confond aussi avec l'agressivité, instinct nécessaire à toute survie. Mais bien vite l'ambition nous entraîne vers un désir du pouvoir qui, lui, n'est pas toujours innocent.

La sagesse de Jésus s'oppose à celle du monde qui se révolte contre cette humilité chrétienne. Car au fond, pour cette sagesse humaine, Jésus mutile l'homme, car il s'opposerait au complet développement d'une certaine personnalité plus animale que spirituelle. A chaque siècle, la bête humaine piaffe et blasphème l'homme-Dieu qui a voulu et qui veut toujours la museler et laisser le Dieu-charité tout envahir. Car seul Jésus vient mettre un peu d'esprit fraternel dans notre terrible monde “des grands”.

 ” Car ils discutaient sur la route pour savoir qui était le plus grand. Et Il leur dit : si quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier de tous, et le serviteur de tous”.

Il sait que le désir du pouvoir (avec le désir de la richesse)) reste le plus grand obstacle à l'établissement du royaume. Tout au long des siècles les hommes ont été prêts à toutes les bassesses, à toutes les cruautés, pour s'emparer de l'un et de l'autre.

Ces deux désirs brûlent au coeur de chacun de nous. Personne n'échappe à leurs sollicitations, aussi bien dans sa vie professionnelle que familiale. C'est à nous -tout autant qu'aux Douze- que s'adressent ses paroles. Sommes-nous le serviteur de tous ? Recevons-nous l'enfant pauvre comme s'il était le Seigneur en personne ou le Père en personne ?

Jésus aime tellement les enfants qu'Il nous les donne en modèle et qu'Il nous donne comme condition “sine qua non” pour entrer dans le royaume de Dieu, de leur ressembler.

“Et ayant appelé un petit enfant, Il le plaça au milieu d'eux et leur dit : en vérité, Je vous le dis : si vous ne changez pas et si vous ne devenez pas comme les petits enfants vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. Celui donc qui se fera comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux”.

Tout désir de “grandeur” devient dérisoire devant de telles paroles. Jésus renverse l'échelle des valeurs et place en premier ce qui est le plus méprisé parmi les hommes.

 “Car le plus petit qui soit parmi vous tous, celui-là est grand”. Thérèse de Lisieux nous le redira avec vigueur.

Son geste de tendresse envers les enfants traversera les siècles.

 “Puis, ayant pris un enfant, Il le plaça au milieu d'eux, et l'ayant embrassé, Il leur dit : quiconque reçoit un de ces enfants à cause de mon Nom me reçoit; et qui me reçoit, ce n'est pas moi qu'Il reçoit, mais Celui qui m'a envoyé” .

C'est la seule explication de la charité. Recevoir nos frères, c'est recevoir Jésus. Ce n'est pas une substitution. Ils sont le Seigneur parmi  nous.

Père Gabriel

Homélie du père Gilbert Adam

« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. »

Marc. 9, 30-37

En partant de là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache.

Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Jésus fait route à travers la Galilée, il se fait le plus discret possible, et il instruit ses disciples des projets de Dieu sur lui. Après cette deuxième annonce de la passion, ses disciples craignent de l’interroger, comme si cette révélation de la passion prochaine était pour eux un secret impossible à porter, comme si les souffrances à venir projetaient déjà leur ombre, l’ombre de l’échec sur leur vie quotidienne avec Jésus. Seul le service humble de l’humilité active, nous permet à longueur de vie d’accueillir le présent. L’Évangile nous donne en son début la naissance de Jésus qui a commencé sa vie humaine lié à sa mère Marie ! C’est dans une grande dépendance à son Père des cieux que Jésus va terminer son pèlerinage au milieu de nous. Il instruit ses Apôtres en leur disant : "Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes." Jésus donne à ses disciples l’attitude qui est à prendre, celle d’un petit enfant qui demeure dans la dépendance de l’Amour : "Demeurer dans mon amour." Un petit enfant demeure avant tout dans l’amour de ses parents, c’est dans cet amour qu’il va se développer. La Parole évoque donc cet amour qui se donne au début et la fin de la vie. Si nous demeurons dans cet amour, Jésus peut nous dire les secrets de son message.

Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.

S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Les disciples se taisent, gênés, car ils avaient tourné le dos à la passion de Jésus. Comme pour oublier le chemin des souffrances, ils avaient fait des projets de grandeur et avaient commencé à se comparer entre eux. Jésus répond par la vraie grandeur qui est de se faire le dernier de tous, de se placer au-dessous de tous, non pas pour se faire remarquer par une humilité voyante, mais en se mettant en position de servir tous ses frères. Nous sommes dans l’enfantement d’une humanité toute nouvelle, Jésus nous libère : "La femme qui enfante est dans la douleur." A la suite de Jésus, l’Église enfante, elle aussi, un monde nouveau dans la douleur. Les Apôtres sont mis devant une nouvelle attitude : se mettre à l’école d’un tout petit enfant. Or les disciples recherchaient qui est le premier parmi eux ! Nous cherchons nous aussi à être le premier pour être indépendants. Or, c’est une erreur de ne vouloir dépendre de personne, c’est devenir esclave de ses passions et de son ambition. Pour Jésus, la dépendance à son Père, est le lieu de sa fécondité, Il va donner la Vie à chacun de nous.

Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille.

Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. » Quand on ne se soucie plus d’être le plus grand, on s’ouvre à l’accueil. Accueillir un frère au nom de Jésus c’est lui faire place dans notre vie, en nous référant à la personne de Jésus et à son œuvre, à ce que Jésus est pour ce frère. Dans la pensée de Jésus, l’enfant est une parabole vivante : on l’accueille sans regarder s’il le mérite, avant même qu’il puisse le mériter, simplement parce qu’il a besoin d’être accueilli. Tel est bien l’accueil que Jésus nous demande pour le plus petit, pour le plus insignifiant des frères qu’il nous envoie. « Quiconque m’accueille, dit Jésus, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » Il y a un changement de cap fondamental pour l’humanité, le Fils de l’homme est livré, ils le tueront, dit Jésus ! Il choisit de nous sauver par ce Chemin de petitesse, jusqu’à crier : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" Cependant il demeurera dans la confiance de son Père. Cette parole nous ouvre un chemin royal. Demeurer dans ce mystère de l’amour ne peut se révéler que dans une pauvreté totale et une désappropriation de soi la plus grande possible. C’est le mystère de l’Amour infini du Père et du Fils, dans l’amour qui est l’Esprit Saint, qui donne visage et sens à tout, que nous nous retrouvons en Dieu.

Demandons la grâce de demeurer dans l’amour, de Notre Père et de notre Maître et Seigneur et de nous mettre à l’école des tout-petits et des plus pauvres.​​​​​​​

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article