Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
30 Septembre 2021
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,1-12.
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’
S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »
Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :
“Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”
Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Ambroise (v. 340-397)
évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, 7, 45.59 ; SC 52 (Traité sur l'Évangile de S. Luc, t. II; trad. G. Tissot; Éd. du Cerf 1958; p. 23s rev.)
« Comme des agneaux au milieu des loups »
En envoyant des disciples à sa moisson, qui avait bien été semée par le Verbe du Père, mais qui demandait à être travaillée, cultivée, soignée avec sollicitude pour que les oiseaux ne pillent pas la semence, Jésus leur déclare : « Voici que je vous envoie comme des agneaux parmi les loups » (...) Le Bon Pasteur ne saurait redouter les loups pour son troupeau ; ces disciples sont envoyés non pour être une proie, mais pour répandre la grâce. La sollicitude du Bon Pasteur fait que les loups ne peuvent rien entreprendre contre ces agneaux qu'il envoie. Il les envoie pour que se réalise la prophétie d'Isaïe : « Alors loups et agneaux iront paître ensemble » (Is 65,25). (...) D'ailleurs, les disciples envoyés n'ont-ils pas ordre de n'avoir même pas un bâton à la main ? (...)
Ce que le Seigneur humble a prescrit, ses disciples l'accomplissent donc aussi par la pratique de l'humilité. Car il les envoie semer la foi non par la contrainte, mais par l'enseignement ; non pas en déployant la force de leur pouvoir, mais en exaltant la doctrine de l'humilité. Et il a jugé bon de joindre la patience à l'humilité, car au témoignage de Pierre : « Quand on lui parlait mal, le Christ n'a pas répondu en mal ; quand on le frappait, il n'a pas rendu les coups » (1P 2,23).
Cela revient à dire : « Soyez mes imitateurs : laissez tomber le goût de la vengeance, répondez aux coups de l'arrogance non pas en rendant le mal mais par une patience qui pardonne. Personne ne doit imiter pour son compte ce qu'il reprend chez autrui ; la douceur répond de façon plus forte encore aux insolents ».
Méditation de l'Evangile
Père Gabriel
Jésus nous parle de l'apôtre selon son coeur
Devant l'immense détresse spirituelle des hommes, devant la pénurie d'ouvriers, retentit le cri du Seigneur-Jésus : « Demandez au Maître de la moisson, au Père, d'envoyer des ouvriers à sa moisson… » Nous oublions trop que c'est le Père qui, à notre prière, envoie les ouvriers à la moisson
Jésus nous parle de l'apôtre selon son cœur et nous le décrit dans les conseils qu'Il adresse lui-même à ses disciples.
On n'annonce jamais Jésus seul. Au moment de la mission des 72 disciples, Jésus les envoie, deux par deux. Il veut qu'ils s'entendent dans ce témoignage porté sur Lui. Et, « envoyés » ils marchaient en éclaireurs, devant Lui.
Ce ne sont pas eux qui prêchent, mais c'est le Seigneur qu'ils proclament, en toute cité et en tout lieu. C'est un des principes de Jésus; ce sont les chrétiens qui préparent sa venue en tout lieu.
« Le Seigneur désigna 72 disciples et les envoya devant Lui, deux par deux, en chaque ville et localité où Il devait Lui-même se rendre »
Puis, devant l'immense détresse spirituelle des hommes, devant la pénurie d'ouvriers, retentit le cri du Seigneur-Jésus : « Demandez au Maître de la moisson, au Père, d'envoyer des ouvriers à sa moisson… »
Nous oublions trop que c'est le Père qui, à notre prière, envoie les ouvriers à la moisson !
« Allez, voici que Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse ni besace, ni chaussures, et ne saluez personne sur le chemin. »
Jésus décrit ici la liberté d'esprit et l'allure de celui qui veut annoncer le Royaume. Il a besoin de se libérer de toute attache et de toute possession. Inutile d'emporter un monceau de bagages ni de rechercher de multiples relations. La seule richesse que l'apôtre doit emporter dans ses bagages, c'est la Bonne Nouvelle du Royaume. L'apôtre sera pauvre dans ses relations, pauvre de puissance et d'influence, car il s'agit pour lui de s'appuyer sur Dieu et non pas sur l'amitié humaine pour annoncer le Royaume.
L'apôtre sera doux. La rudesse n'est pas une vertu apostolique. Douceur ne veut pas dire faiblesse, mais elle veut dire compréhension. « Comme un agneau parmi les loups… » Il veut l'apôtre messager de paix et non discutailleur. La rudesse est si commode !
« Et dans quelque ville que vous entriez et où l'on vous aurait reçus, mangez ce qui vous sera servi »
Il veut des gens simples, qui ne fassent pas de manières et acceptent, sans façons, ce qu'on leur offrira. D'ailleurs, comme tout travailleur, l'apôtre mérite son salaire et n'a pas à en rougir. Il n'est pas un fainéant, un inutile. Mais qu'il ne court de fête en fête, de dîner en dîner, de maison en maison !
Une autre des recommandations essentielles de Jésus aux apôtres : C'est de guérir les malades ; il y a bien des manières de guérir les malades. Il y a celle du médecin, bien utile ! Mais Jésus donne une clef toute différente aux siens :
« Guérissez les malades… et dites-leur : le Règne de Dieu est proche de vous »
Oui, le Royaume de Dieu est tout proche, il est à l'intérieur de ceux qui souffrent. Ils sont tout près de ce Royaume ! Ils brûlent. Et il suffit de le leur dire, afin qu'ils s'unissent à la Rédemption et à la croix du Seigneur et que, sarments, ils se sentent ou sont de ce même cep planté par le Père.
“Mon Père est le vigneron…Et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde afin qu'il porte du fruit davantage”
Ce dernier conseil donné à ses apôtres nous révèlent les préoccupations de son coeur. Le mystère de la souffrance ne nous éloigne pas du Règne de Dieu, mais nous en rend plus proche. Voilà pourquoi Il a voulu prendre lui-même le chemin de la souffrance pour l'expliquer à nos coeurs.
” Il faut que le fils de l'homme souffre beaucoup “
Ce ne sont pas les raisonnements qui nous aident dans la maladie, mais l'amitié d'un Dieu qui a su souffrir.
Il y a, enfin et surtout, une étonnante unité entre l'apôtre et le Seigneur, car l'apôtre puise sa force et sa vitalité jusque dans la Trinité à travers Jésus :
” Ceux qui vous écoutent m'écoutent, celui qui vous rejette me rejette ; or, celui qui me rejette rejette Celui qui m'a envoyé. Mais celui qui vous reçoit me reçoit. Celui qui me reçoit reçoit Celui qui m'a envoyé.”
Etonnant destin !
Père Gabriel
Homélie du père Gilbert Adam
Jésus soupira profondément en son esprit et dit :
Pourquoi cette génération demande–t–elle un signe ?
« Qu’a cette génération à demander un signe ? En vérité, je vous le dis, il ne sera pas donné de signe à cette génération. »
« Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient un signe venant du ciel. » Jésus vient restaurer notre relation avec Dieu. Au lieu d’être reçu, il est suspecté ! Cette attitude détériore toute relation qui demande à priori la confiance, surtout dans la relation avec Dieu. Les Pharisiens se sont approprier le monopole de la relation à Dieu et des dons de Dieu. Quand nous nous recevons de Dieu, la plus belle attitude est celle de l’action de grâce qui déborde en supplication et en reconnaissance. Dieu est si bon qu’il nous donne ce qu’il a de meilleur. La Vierge Marie, en présentant Jésus au Temple a donné ce qu’elle avait reçu de plus merveilleux : Jésus, elle l’a remis à Dieu. N’est-ce pas la meilleure manière de garder le don en Dieu ? Le consacrer, le mettre au service de Dieu au lieu de nous approprier les dons de Dieu !
"Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Notre vie est remplie des signes de la tendresse de Dieu ! Faut-il que nous cherchions à l’extérieur ce que nous ne voyons pas à l’intérieur ? Nous n’avons pas besoin de demander des signes comme les pharisiens de l’Evangile. Jésus a beaucoup parlé, Il a fait des signes étonnants. Mais les Pharisiens ne croient pas en Lui. Alors Jésus soupire au plus profond de lui-même, Il est meurtri. Il remonte dans la barque, et il s’en va, montrant ainsi son désaccord. Il est en droit d’attendre une relation d’amour réciproque qui se donne dans la reconnaissance car Dieu attend que nous demeurions dans cette relation d’amour.
« Et les laissant là, il s’embarqua de nouveau et partit pour l’autre rive. »
Nous demandons la grâce de rejoindre la Vierge Marie dans son offrande : Nous voulons rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il nous donne et cultiver le don de Dieu. Si Dieu nous a fait un don et que nous demeurons dans l’action de grâce, nous demeurons dans la grâce du don qu’il nous a fait. Le don qu’il nous a fait, n’est pas fait à un moment précis et pour un temps qui finirait. Le don que Dieu nous fait est infini, il est de toujours à toujours. Nous demeurons dans le don de Dieu, ainsi il demeure et nous nous réjouissons de ce don. Nous n’avons pas besoin de demander des signes puisque nous recevons les dons de Dieu avec action de grâce et nous célébrons les merveilles de Dieu. Les merveilles que Dieu fait sont innombrables ! Le signe de l’Amour infini de Dieu est à l’intérieur de notre relation à Dieu.
Il est bon de remercier Notre Père, Notre Seigneur de nous avoir accordé la Grâce de tout ce qu'il nous donne. Et au qui a intercédé pour nous.