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6 Septembre 2021
Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal? de sauver une vie, ou de la perdre?»
Texte de l'Évangile (Luc 6,6-11):
Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser. Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main paralysée: «Lève-toi, et reste debout devant tout le monde». L'homme se leva et se tint debout. Jésus leur dit: «Je vous le demande: Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal? de sauver une vie, ou de la perdre?». Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme: «Étends ta main». Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu'ils allaient faire à Jésus.
«Lève-toi, et reste debout devant tout le monde Étends ta main»
Abbé Julio César RAMOS González SDB
(Mendoza, Argentine)
Aujourd'hui, Jésus nous donne en exemple la liberté. Nous parlons tellement d'elle de nos jours. Mais, à la différence de ce qu'aujourd'hui on annonce et on vit comme “liberté”, celle de Jésus est une liberté totalement associée et adhérée à l'action du Père. Lui-même dira: «Je vous assure que le Fils de l'homme ne peut faire quoi que ce soit de lui-même, sinon seulement ce qu'il voit faire par le Père; ce que le Père fait, le fait le Fils» (Jn 5,19). Et le Père agit seulement par amour.
L'amour ne s'impose pas, mais fait agir, mobilise rendant généreusement la vie. Cet ordre de Jésus: «Lève-toi, et reste debout devant tout le monde» (Lc 6,8) a la force de recréer de celui qui aime, et qui par la parole agit. Encore davantage: «Étends ta main» (Lc 6,10), qui termine par un miracle, rétablit définitivement la force et la vie à ce qui était faible et mort. “Sauver” signifie arracher à la mort, et c'est la même parole qui se traduit par “guérir”. Jésus en guérissant, sauve ce qu'il y avait de mort en ce pauvre homme malade, ce qui constitue un signe, on ne peut plus claire, de l'amour de Dieu le Père pour ses créatures. Ainsi, dans la nouvelle création dans laquelle le Fils ne fera autre chose que ce qu'il voit faire par le Père, la nouvelle loi qui règnera sera celle de l’amour qui se manifeste à travers l'action, et non celle d'un repos “inactif” incluant pour faire le bien à un frère qui a besoin d'aide.
En conséquence, conjuguer liberté et amour est la clef d’aujourd’hui. Conjuguer liberté et amour à la façon de Jésus. Ce que disait Saint Augustin est maintenant pleinement en vigueur pour apprendre à ressembler pleinement au Christ Sauveur : « Aime et fait ce que tu veux».
Méditation de l'Evangile du lundi 6 septembre
Guérison de l'homme à la main desséchée
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser… Et Jésus guérit l'homme à la main desséchée.
Dans l'épisode de l'homme à la main desséchée, nous saisissons sur le vif la liberté d'esprit de Jésus face à la loi et aux prescriptions légales. La loi, souvent de part la volonté du législateur, enferme l'homme et le met à la merci du pouvoir civil ou religieux. Jésus ose dénoncer cet abus, car la loi n'est pas faite pour assurer l'autorité sans contrôle du législateur, mais pour défendre l'homme.
Ici : « Scribes et pharisiens l'épiaient sans savoir s'Il guérissait le jour du sabbat, afin de trouver à l'accuser »
Le pouvoir religieux attaque pour conserver ses privilèges. Jésus en est plus que conscient.
« Or Il connaissait leurs pensées ». Mais Il est décidé à libérer l'homme de tout pouvoir abusif, aussi ses actes et ses paroles vont-ils remettre constamment le système en cause. Il ose même contre-attaquer. Et Il dit à l'homme qui avait la main sèche : ” Lève-toi et tiens-toi au milieu. Et il se leva et se tint debout.”
Et Jésus leur dit : “Je vous demande s'il est permis, le jour du sabbat de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une vie ou de l'ôter ? “
Son attitude condamne la défense du pouvoir pour le pouvoir, et s'inscrit en faveur de l'homme, malgré les risques qu'Il encourt.
« Et promenant ses regards sur eux avec colère, attristé de l'endurcissement de leur cœur, Il dit à l'homme : Etends ta main ! Et il l'étendit, et sa main fut remise en bon état »
La liberté de parole et d'action est dangereuse car l'homme au pouvoir est un animal vindicatif. Très vite il envisage le meurtre pour sauver la durée de son pouvoir s'il se sent menacé. Les pires alliances sont possibles lorsqu'il s'agit de défendre “le pouvoir”, comme ici, où hérodiens et pharisiens, frères ennemis, s'entendent pour perdre Jésus.
« Et les pharisiens sortirent et tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens contre lui, sur les moyens de le perdre”
Père Gabriel
Homélies du Père Gilbert Adam
« Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? »
"Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée."
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. Durant son ministère sur la terre Jésus travaille inlassablement en accomplissant des œuvres puissantes pour délivrer l’homme de la maladie, de la souffrance et de la mort. Le sabbat que le premier Testament avait proposé comme un jour de libération, ne devait pas être observé pour la forme, sinon il était vidé de sa signification authentique. Jésus le réaffirme dans sa valeur originelle : « le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. » Il y a dans l’assistance un homme à la main paralysée, Jésus est saisi de compassion pour lui. Sa compassion pour cet homme dérange les scribes et les pharisiens qui ne supportent pas que Jésus fasse des œuvres de guérison le jour du Sabbat. Jésus sait qu’ils vont le condamner s’il fait cette guérison le jour du Sabbat ! Nous demandons la grâce de connaître Jésus, connaître la douceur de son amitié, les sentiments de son cœur et le combat pour la vie dans lequel nous sommes engagés avec lui.
"Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre. »
Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Jésus a la détermination de nous sauver, de nous plonger dans son grand amour. Il veut sauver l’humanité de la misère dans laquelle elle se trouve. Jésus dit : « Est-il permis de faire le bien ? Oui répond cet homme dans son intérieur et il étend sa main « et sa main redevient normale. » Jésus et le Peuple exultent de joie devant la guérison, mais les Pharisiens sont furieux devant la liberté de Jésus. Par les guérisons accomplies en ce jour de repos, Jésus veut démontrer que le sabbat est à lui, car il est vraiment le Fils de Dieu et que c’est le jour où l’on doit se consacrer à Dieu et aux autres. Nous vivons, nous aussi, dans des difficultés de toutes sorte, nous avons du mal quand nous sommes avec ces difficultés d’ordre psychologique, d’ordre affectif, d’ordre matériel, que faisons-nous de ces difficultés ? Est-ce que notre vie est toute orientée vers Jésus Sauveur quand nous nous trouvons dans des situations difficiles ! Jésus nous enseigne combien l’amour de Dieu est répandu dans notre humanité souffrante. Il a épousé cette humanité, il libère le cœur de l’homme en prenant sur Lui sa misère.
« Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. »
La douceur de Dieu et son humilité nous font découvrir l’ardeur de Jésus pour nous sauver. Jésus va livrer sa vie pour nous. Nous demandons la grâce de l’amour du Christ pour son peuple. Que nous ayons cet amour les uns pour les autres, de manière à ce que notre vie s’épuise à servir sans cesse nos frères. La grâce de Jésus nous remet devant notre appel. Nous libérer du mal, pratiquer la fraternité et le partage, confère à notre vie sa signification la plus noble. C’est ainsi que Jésus permet à l’humanité de s’acheminer vers le Sabbat éternel, vers le repos qui devient la fête à laquelle l’humanité aspire intérieurement. C’est précisément dans la mesure où Jésus oriente l’humanité à faire l’expérience du sabbat de Dieu et de la vie conviviale, qu’il inaugure sur la terre la nouvelle création. Tous les liens tissés entre nous, toutes les souffrances offertes, sont pour la plus grande gloire de Dieu et le salut de nos frères. Tout ce qui nous est donné à vivre est pour le Corps du Christ qui est l’Église. Nous demandons à notre Père la grâce de connaître Jésus de manière plus profonde encore !
Demandons la grâce d’entrer dans la fidélité de Dieu pour nous élever dans le Christ.