20 Septembre 2021
Le message des Quatre Espèces
L'unité des juifs par l'union avec D.ieu
Adapté d'un discours du Rabbi de Loubavitch
Soukkot et Chemini Atséret/Sim’hat Torah : du 20 au 29 septembre 2021
Les sept jours de Soukkot – célébrés en habitant dans la Soukka, en prenant les Quatre Espèces et en se réjouissant –, sont suivis par Sim’hat Torah.
Soukkot – où nous nous exposons aux éléments dans des huttes couvertes de feuillage – commémore la façon dont D.ieu abrita nos ancêtres lors de leur voyage depuis l’Égypte vers la Terre Promise. Les Quatre Espèces expriment notre unité et notre croyance en l’omniprésence de D.ieu.
Après les Fêtes Solennelles, c’est un temps de joie et d’allégresse.
Les deux premiers jours (ou le premier jour en Israël) sont yom tov, où le travail est interdit, les bougies sont allumées le soir et les repas de fête sont précédés du Kiddouch et incluent de la ‘hallah trempée dans du miel.
Les jours intermédiaires sont des demi-fêtes appelées ‘hol hamoed. Nous habitons dans la Soukka et prenons les Quatre Espèces tous les jours (à l’exception du Chabbat, où les Quatre Espèces ne sont pas prises).
Les deux derniers jours (ou le dernier jour en Israël) sont Chemini Atséret/Sim’hat Torah. Ce sont des jours de yom tov, marqués par la danse avec la Torah, la prière commémorative de Yizkor et encore plus de joie.
Soukkot: du 20 au 27 septembre 2021 (suivi de Chemini Atséret/Sim’hat Torah, les 28-29 sept.)
Les sept jours de Soukkot – célébrés en habitant dans la Soukkah, en prenant les Quatre Espèces et en se réjouissant – sont suivis par Sim’hat Torah.
Soukkot, lorsque nous nous exposons aux éléments dans des huttes couvertes de verdure, commémore la façon dont D.ieu abrita nos ancêtres pendant le voyage qui les mena de l’Égypte vers la Terre Promise. Les Quatre Espèces expriment notre unité et notre croyance en l’omniprésence de D.ieu. Faisant suite aux Fêtes Solennelles, c’est un temps de joie et d’allégresse.
Les deux premiers jours (ou le premier jour en Israël) sont yom tov, où le travail est interdit, les bougies sont allumées dans la soirée et les repas de fête sont précédés du Kiddouch et comportent de la ‘halla trempée dans du miel. Les autres jours sont des demi-fêtes, appelées ‘hol hamoed. Nous habitons dans la soukkah et prenons les Quatre Espèces tous les jours (à l’exception du Chabbat, où nous ne prenons pas les Quatre Espèces).
Nos Sages statuent dans le Midrache que l'Étrog, le Loulav, les Hadassim et les Aravot utilisés pendant la fête de Souccot pour accomplir le commandement de « prendre les quatre espèces », symbolisent chacun une catégorie spécifique de Juifs.
L'Étrog – le cédrat – qui possède à la fois un goût agréable et un parfum délicat, représente le Juif qui étudie la Torah et pratique les Mitsvot. Puisque l'étude de la Torah constitue une quête intellectuelle, qui doit être appréciée et savourée, elle est comparée au goût. L'accomplissement des commandements (« bonnes actions ») par l'acceptation du joug divin est comparé au parfum, quelque chose de moins tangible.
Le Loulav – la branche de palmier – fait allusion à ces Juifs qui excellent dans l'étude de la Torah, mais non dans la pratique des Mitsvot ; comme la datte, poussant sur la branche de palmier, qui possède un bon goût, mais n'a aucun parfum.
Les Hadassim – les branches de myrte – ont un arôme plaisant, mais aucun goût. Ils symbolisent les Juifs qui accomplissent les Mitsvot, mais n'étudient pas la Torah.
Les Aravot – les branches de saules – manquant à la fois de goût et de parfum, évoquent ces Juifs qui ne se distinguent ni dans l'étude de la Torah, ni dans la pratique des Mitsvot.
Quand vient la fête de Souccot, D.ieu dit : « Que toutes les “quatre espèces” soient rassemblées et elles apporteront mutuellement le pardon. »
La fête de Souccot célèbre-t-elle donc l'unité de tout le peuple juif, à son sens le plus propre ?
Selon le commentaire du Midrach, il apparaîtrait que la plus spirituelle des « quatre espèces » est l'Étrog, puisqu'il représente la catégorie de Juifs la plus élevée, ceux qui excellent à la fois dans l'étude de la Torah et les bonnes actions.
Et pourtant, lorsque nous prononçons la bénédiction sur les « quatre espèces », nous disons vetsivanou al netilat Loulav, « ...et nous a commandé de prendre le Loulav » et non « ...de prendre l'Étrog ». Quelle en est la raison ?
Nos Sages répondent que le Loulav est plus grand que les trois autres espèces. La forme que prennent tous les objets matériels, et plus particulièrement ceux qui sont relatifs aux Mitsvot, a un rapport direct avec la source spirituelle dont ils émanent. La grandeur du Loulav résulte nécessairement du fait que spirituellement, également, il possède une qualité qui en fait une espèce plus élevée que les autres.
Mais comment le Loulav peut-il posséder un statut spirituel plus grand que l'Étrog, qui possède à la fois le goût agréable de la Torah et le parfum des Mitsvot, alors que (le fruit) du Loulav ne possède que le goût : la Torah ?
On peut résoudre cette difficulté en comparant la Torah et les Mitsvot. En ce qui concerne les Mitsvot, Le Zohar les décrit comme étant « les membres du Roi ». Nos Sages se réfèrent à la Torah par ces mots : « la Torah et D.ieu sont véritablement un ». Bien que les membres du corps soient totalement annulés devant l'âme et ses désirs, ils ne sont toutefois pas l'âme elle-même. Il en est de même pour les Mitsvot. Leur accomplissement indique la subordination du Juif à D.ieu, mais il n'en reste pas moins une entité indépendante.
Mais, lorsqu'un Juif comprend la Torah et que, pour ainsi dire, son intellect appréhende l'intellect de D.ieu, il se trouve alors totalement uni à Son intellect, qui forme « Un » avec D.ieu Lui-même.
On comprend alors que plus il se dévoue à l'étude de la Torah, plus intense devient son attachement à D.ieu.
C'est pourquoi le « Juif-Loulav », celui qui se consacre totalement à l'étude de la Torah, parvient à un degré d'attachement à D.ieu plus intense que le « Juif-Étrog », qui se consacre, dans la même mesure à l'étude et à l'accomplissement des Mitsvot.
C'est cette unité plus étroite, représentée par le Loulav, qui est à l'origine de la bénédiction que l'on récite.
Ainsi, les « quatre espèces » sont-elles utilisées pour parvenir à l'unité qui résulte directement de l'unité des Juifs avec D.ieu et qui trouve sa meilleure expression dans le Loulav, qui évoque le dévouement absolu à la Torah.
Adapté d'un discours du Rabbi de Loubavitch
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