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6 Octobre 2021
Saint Bruno
Fondateur de l'Ordre des Chartreux
(1030-1101)
« À la louange de la gloire de Dieu, le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. » Statuts I.1 de l'ordre des Chartreux.
Né à Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps : « un homme prudent, à la parole profonde. »
Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Évêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul.
Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire : l'église, le réfectoire, la salle du chapitre.
Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique.
Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée.
Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome.
Avec l'accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101. À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur.
Un témoignage de ses frères de Calabre :
« Bruno mérite d'être loué en bien des choses, mais en cela surtout : il fut un homme d'humeur toujours égale, c'était là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste ; il montrait avec l'autorité d'un père la tendresse d'une mère. Nul ne l'a trouvé trop fier, mais doux comme l'agneau. »
Quelques extraits des « Statuts » de l'ordre :
« Séparés de tous, nous sommes unis à tous car c'est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant. » Statuts 34.2
« Notre application principale et notre vocation sont de vaquer au silence et à la solitude de la cellule. Elle est la terre sainte, le lieu où Dieu et son serviteur entretiennent de fréquents colloques, comme il se fait entre amis. Là, souvent l'âme s'unit au Verbe de Dieu, l'épouse à l'Époux, la terre au ciel, l'humain au divin ». (Statuts 4.1)
« La grâce du Saint-Esprit rassemble les solitaires pour en faire une communion dans l'amour, à l'image de l'Église, une et répandue en tout lieu. » Statuts 21.1
« Qui persévère sans défaillance dans la cellule et se laisse enseigner par elle tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut entrer dans ce repos sans passer par l'épreuve d'un rude combat : ce sont les austérités auxquelles il s'applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l'éprouver comme l'or dans le feu. Ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l'Écriture, introduit par la grâce du Saint-Esprit dans les profondeurs de son cœur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu, mais adhérer à lui ». (Statuts 3.2)
Sainte Maria Francesca des Cinq Plaies
Première napolitaine canonisée
Maria Francesca, dans le siècle Anna Maria Gallo, naît le 25 mars 1715 dans les Quartiers Espagnols de Naples, de Francesco Gallo et de Barbara Basinsi.
Le père tenait un petit magasin de mercerie, mais avait un caractère très dur, irascible, et maltraitait son épouse et sa fille ; il était en outre assez avare. La Maman en revanche était très douce, pieuse et patiente.
Anna Maria n’avait qu’un an, quand saint Francesco De Girolamo, prêtre s.j. (1642-1716) prédit sa future vie toute sainte.
Grâce à sa mère, la petite fille grandit dans la Foi, s’attirant même le surnom de “petite sainte” (santarella) dans son entourage.
Elle montrait une grande fidélité à l’Église et aux Sacrements ; elle était soumise aux durs traitements qu’elle recevait de son père et même de ses sœurs, offrant à Dieu ses souffrances pour le Salut des âmes.
Elle fréquentait l’église Sainte Lucie (Santa Lucia al Monte), annexée au couvent des Frères Alcantarins ; son premier directeur spirituel était Giovanni Giuseppe della Croce, prêtre o.f.m. († 1734), futur saint lui aussi, qui comprit à quelle sainteté cette jeune fille était promise.
À seize ans, elle manifesta à son père son désir d’entrer dans le Tiers-Ordre des Frères Alcantarins, mais elle se heurta bien évidemment à un net refus, car son père l’avait promise en mariage à un jeune homme riche qui l’avait demandée. Mais un certain Père Teofilo réussit à le convaincre et il finit par se rendre aux désirs de sa fille.
Anna Maria prononça alors ses vœux, le 8 septembre 1731, en la fête de la Nativité de Marie, prenant en même temps le nom de Maria Francesca des Cinq Plaies, car elle avait une dévotion toute particulière pour la Passion de Jésus-Christ, pour saint François d’Assise et la Vierge Marie.
Elle prit l’habit religieux, continuant à vivre dans la maison paternelle… et à recevoir les mauvais traitements des siens.
En plus, on la confia à la direction spirituelle d’un prêtre de tendances jansénistes qui, pour l’éprouver, lui imposait des pénitences excessives ; elle les acceptait en toute soumission, en y ajoutant même quelques autres de son initiative.
À 38 ans, et pendant trente-huit autres années, elle fut la gouvernante de son directeur spirituel, le père Giovanni Pessiri, chez qui elle s’installa avec une consœur, Maria Felice, au second étage d’un vieil immeuble de Naples.
Maria Francesca eut le charisme de la prophétie.
Elle annonça en effet beaucoup d’événements à ceux et celles qui venaient lui demander conseil. C’est ainsi qu’elle reçut Francesco Saverio Bianchi, à qui elle prédit la sainteté. On dit qu’elle prédit aussi la Révolution française. En outre, comme saint François d’Assise, elle reçut les stigmates de la Passion, qui lui causèrent de grandes souffrances chaque vendredi, ainsi que durant tout le Carême.
À sa mort, le 6 octobre 1791, elle fut ensevelie dans cette église Sainte Lucie, où elle s’était si souvent recueillie (Corso Vittorio Emanuele, à Naples).
Maria Francesca des Cinq Plaies à été béatifiée le 12 novembre 1843 par le pape Grégoire XVI (Bartolomeo Mauro Alberto Cappellari, 1831-1846) et canonisée le 29 juin 1867 par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).
Récemment, la maison où elle avait vécu si longtemps comme gouvernante, fut transformée en sanctuaire à son nom, et c’est là que, le 6 octobre 2001, furent transférées ses reliques.
Sainte Maria Francesca, première napolitaine canonisée, est la patronne des “Quartiers Espagnols” de Naples : elle y fut invoquée durant la Deuxième Guerre mondiale et, bien que Naples fut lourdement bombardée, ce quartier fut totalement épargné.
La Sainte est particulièrement invoquée aussi pour et par les femmes stériles et enceintes. On conserve ainsi une chaise, dite miraculeuse, sur laquelle la Sainte se mettait pour se reposer un peu et surtout quand elle souffrait les douleurs de la Passion : c’est sur cette chaise que vont s’asseoir actuellement les femmes stériles désireuses d’avoir un enfant. Les nombreux ex-voto représentant des nouveau-nés attestent visiblement les grâces reçues.
Bienheureux Isidore de Saint-Joseph,
Religieux Passioniste (1881-1916). Fête le 06 Octobre.
"Isidore de st Joseph est né en 1881 en Belgique. Agriculteur, il entre à 26 ans chez les passionistes, à Ere, où il fait sa profession religieuse en 1908. Il y mène une belle vie de prière et de pénitence en s’occupant de la cuisine pour ses frères. En 1911 il perd l'œil droit à cause d’une tumeur. Il meurt en 1916, âgé de 35 ans, laissant derrière lui la nostalgie d’une simplicité aimante envers Dieu et envers ses frères." (source: Site de la Province Passionniste de France).
Béatifié en 1984 par le Pape Saint Jean-Paul II.
À Courtray en Belgique, l’an 1916, le Bienheureux Isidore de Saint-Joseph (Isidore de Loor), Religieux Passioniste, qui accomplit saintement les charges qui lui furent confiées et, quand la maladie le saisit, sa patience à endurer d’atroces douleurs fut un exemple pour ses confrères.
Martyrologe romain.
Biographie
Né de parents profondément chrétiens Isidore connaît la vie dure. Il quitte l’école à 12 ans et travaille à la ferme que ses parents viennent d'acheter à l’aide d’un emprunt qu’ils remboursent avec grande difficulté. Travail, courage et parcimonie sont le lot quotidien de la famille.
Taciturne, renfermé mais travailleur, il devient un jeune homme dévot et assidu à la messe du dimanche. Il pense souvent à la vie religieuse, mais estime que sa scolarisation limitée et les besoins de la ferme ne le permettent pas.
Lors d’une mission paroissiale prêchée par des pères rédemptoristes il exprime malgré tout son profond désir au père Brouckaert.
Celui-ci lui conseille de s’adresser aux Passionistes, connus pour leur dévotion de la Sainte-Croix et leur vie austère.
Son frère étant libre d’obligation militaire ses parents donnent leur accord et à sa grande joie Isidore est admis comme frère lai au noviciat des pères Passionistes (15 avril 1907). Il a 26 ans.
Le noviciat, fait à Tournai, dure un an. L’apprentissage de la langue française lui est difficile. La vie est austère, mais Isidore impressionne déjà par ses qualités humaines et spirituelles, en particulier son obéissance. Il prononce ses vœux le 13 septembre 1908 et reçoit le nom de ‘Isidore de Saint-Joseph’.
En décembre 1910 il est cuisinier au couvent de Wezembeek-Oppem. Deux ans plus tard il est transféré à Courtrai ou il est jardinier et cuisinier.
Sa bonté naturelle, comme sa disponibilité joyeuse au service et aux plus simples travaux lui gagne les cœurs.
Sa santé donne des soucis. Un diagnostic révèle qu’il souffre du cancer. Une opération tentée en juin 1911 lui fait perdre un œil. Le mal n’est pas arrêté pour autant: les docteurs lui donnent cinq ou six ans à vivre.
L’apprenant de manière fortuite il n’en garde pas moins une grande sérénité et continue son travail.
En Août 1913 il devient portier du couvent. Cela lui donne un contact quotidien avec le monde extérieur. Les visiteurs l’appellent le ‘Frère Bonté’ (‘Broeder goed’) en raison de son amabilité et sa grande gentillesse.
Isidore De Loor meurt le 6 Octobre 1916. Il n’a que 35 ans. Les circonstances de la guerre et de l’occupation allemande du pays font qu’il est enterré le lendemain de sa mort, dans la hâte et la discrétion.
Vénération et béatification
De manière spontanée une dévotion se développe autour de sa personne. Les passionistes introduisent une demande de béatification en 1950.
Le vénérable ‘Isidore de Saint-Joseph’ est Béatifié à Rome, par le Pape Jean-Paul II (30 Septembre 1984) qui lui donne le titre de ‘Frère de la Volonté de Dieu’.
Son corps repose dans une chapelle mortuaire spécialement construite comme annexe à l’église Saint Antoine des Pères Passionistes, à Courtrai.
Liturgiquement il est commémoré le 6 Octobre.
Autres Fêtes du Jour
Bienheureux Adalbéron évêque de Wurzbourg (✝ 1090)
Vénérable Alfonso Gallegos évêque de Sacramento (✝ 1991)
Saint Amanruese abbé (date ?)
Saint Arthaud Chartreux, évêque de Belley (✝ 1206)
Saint Barse évêque de Vaison (VIe siècle)
Bienheureux Bernardo Fabrega Juliá frère mariste espagnol (✝ 1934)
Sainte Enimie ermite dans le Gévaudan (VIIe siècle)
Sainte Foy vierge et martyre (IIIe siècle)
Bienheureux François Hunot prêtre et martyr à Rochefort (✝ 1794)
Saint François Phan Van Trung martyr (✝ 1858)
Bienheureux Isidore de Saint-Joseph religieux passioniste (✝ 1916)
Saint Jean l'étranger moine en Crète (XIe siècle)
Saint Macaire de Kios (✝ 1590)
Saint Magne évêque (✝ v. 670)
Bse Marie-Rose Durocher Fondatrice des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (✝ 1849)
Saint Pardoux Abbé à Guéret, dans le Limousin (✝ 737)
Vénérable Prassede Fernández García laïque espagnole (✝ 1936)
Saint Prudent de Narbonne archidiacre de Narbonne et martyr (✝ v. 257)
Saint René ermite en Italie (Ve siècle)
Saint Romain évêque d'Auxerre (✝ v. 564)
Saint Sagaris Evêque, martyr à Laodicée (✝ v. 170)
Saint Yvidiacre et moine au Pays de Léon (✝ v. 700)