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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Pélagie et autres Saintes âmes du 8 octobre

Sainte Pélagie la Pénitente
martyre à Antioche (✝ v. 302)

 

Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Pélagie pénitente Au début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de sainte Pélagie qui n'a que 15 ans. Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal, "Pélagie, écrit saint Jean Chrysostome, imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus. D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif."

Le 8 Octobre, mémoire de  Sainte mère PÉLAGIE,
la prostituée repentante.

Sainte Pélagie vivait à Antioche dans la deuxième moitié du cinquième siècle. Livrée à la danse et aux plaisirs impurs, elle était la prostituée la plus connue de cette grande ville et avait tiré de ses débauches une grande fortune qu'elle n'utilisait qu'à parer son corps d'atours précieux et de parfums voluptueux, pour attirer de nouvelles victimes dans ses filets.

Elle avait de nombreux esclaves et serviteurs qui l'escortaient lorsqu'elle se promenait dans la ville, assise dans son char luxueux.

Or, un jour où l'Archevêque d'Antioche avait invité Nonnus, l'Evêque d'Edesse, un saint homme dont les paroles inspirées portaient ses auditeurs au repentir et à l'amour de la vertu, à prêcher devant le peuple, Pélagie vint à passer devant l'assemblée avec son cortège habituel. Alors que tous détournaient les yeux de ce spectacle, Saint Nonnus regarda cette femme en pleurant.

Il dit à ceux qui l'entouraient: «Malheur à nous, paresseux et négligents, car nous devrons rendre compte au jour du jugement, pour ne pas avoir mis à plaire à Dieu le zèle et le soin que met cette pauvre femme à orner son corps pour un plaisir passager». Et il pria ardemment le Seigneur pour sa conversion.
Le lendemain, comme Nonnus commentait le Saint Evangile au cours de la Divine Liturgie, Pélagie se trouvait dans l'assistance.

Les paroles de l'Evêque sur le Jugement dernier et l'éternité des peines de l'Enfer pénétrèrent dans le coeur de la jeune femme comme une épée effilée et éveillèrent en elle le seul véritable Amour, celui de l'Epoux Céleste.

De retour dans son palais, elle adressa une lettre au Saint Evêque, demandant qu'il acceptât de la recevoir et qu'il ne méprisât pas sa turpitude s'il était vraiment disciple de Celui qui est venu pour appeler «non les justes mais les pécheurs à la pénitence» (Mat. 9:13).

Nonnus lui fit répondre que si elle était vraiment décidée à se repentir, elle devrait se présenter à l'église, devant toute l'assemblée des Clercs et du peuple, pour confesser ses fautes.

Pélagie saisit cette occasion et se précipita vers l'église, en oubliant sa parade et son orgueil d'autrefois.

Puis elle se jeta à genoux aux pieds de l'Évêque et le supplia de la faire renaître à la Vie Divine par le Saint Baptême, afin que le démon et l'habitude ne la rappellent pas à sa vie de débauche.

Lors du Baptême de Pélagie toute la ville d'Antioche se réjouit de l'événement et du Salut de cette âme.

Elle fut confiée à une Moniale du nom de Romane, qui l'initia au combat spirituel et à la vie de repentir.

Par la Prière et le signe de la Croix, elle vainquit ainsi les tentations de revenir à sa vie de péché, qui ne tardèrent pas à fondre sur elle.

Quelques jours après son Baptême, Pélagie fit distribuer toutes ses richesses aux pauvres et affranchit ses esclaves.
Ainsi libérée de tout attachement au monde, elle changea ses vêtements féminins pour de grossiers vêtements d'homme, et partit en secret pour pratiquer l'ascèse en Palestine, sur le Mont des Oliviers.

Elle resta de longues années enfermée dans une petite cellule, luttant chaque jour contre les passions qui s'étaient enracinées dans son corps et mettant désormais tout le soin qu'elle avait autrefois pour ses toilettes et ses parfums à l'ornement de son âme pour la Vie éternelle.

Bien qu'elle restât dans la solitude, la renommée de ses exploits se répandit parmi les ascètes de Palestine, qui croyaient qu'elle était un homme.

Lorsque la sainte pénitente remit en Paix son âme à Dieu, tous les Moines de la région se réunirent pour vénérer ses Saintes Reliques et glorifièrent grandement le Seigneur en apprenant d'un disciple de Nonnus la véritable histoire de Pélagie, qui enseigne à ceux qui sont plongés dans les ténèbres du péché à ne pas désespérer, mais à s'engager avec vaillance sur la voie du repentir.

Pélagie, la première des femmes de la ville d'Antioche, regorgeait de biens et de richesses. Douée d'une beauté extraordinaire, fière et vaine dans sa manière d'être, elle salissait son esprit et son corps dans l’impudicité.

Quand il lui arrivait de passer par l’a ville, c'était avec une ostentation telle qu'on ne voyait sur elle qu'or, argent et pierres précieuses; partout où elle allait elle embaumait l’air de l’odeur de toutes sortes de parfums.

Elle était précédée et suivie d'une foule immense de jeunes filles et de jeunes garçons aussi revêtus d'habits somptueux.

Un saint père appelé Nonnus, Évêque d'Héliopolis, aujourd'hui Damiette, en la voyant, se mit à verser des larmes très amères de ce qu'elle avait plus de souci de plaire au monde qu'il n'en avait lui-même de plaire à Dieu.

Se prosternant alors sur le pavé, il frappait la terre avec son visage et l’arrosait de ses larmes, en disant : « Grand Dieu ! Pardonnez-moi, misérable pécheur que je suis, parce que cette femme de mauvaises mœurs a mis plus de temps à parer son corps pour un seul jour que je n'en ai mis dans toute ma vie pour me sauver.

O Seigneur, que les ornements d'une pécheresse ne soient pas pour moi un sujet de confusion quand je paraîtrai en présence de votre redoutable majesté.

Elle est ornée avec les soins les plus exquis pour la terre, et moi qui me suis proposé de vous servir comme mon immortel Seigneur, j'ai été assez négligent pour ne pas accomplir ma promesse. »

Puis il dit à ceux qui se trouvaient là avec lui : « En vérité je vous dis que Dieu la produira contre nous au jour du jugement, parce qu'elle se farde avec soin pour plaire à des amants sur la terre, tandis que nous négligeons de plaire au Céleste époux. »

Pendant qu'il disait ces choses et d'autres à peu près semblables, tout à coup il s'endormit, et il vit en songe une colombe noire et puante à l’excès voltiger autour de lui pendant qu'il disait la Messe.

Quand il eut dit aux catéchumènes de se retirer, la colombe disparut et revint après la Messe. Alors l’Évêque la plongea dans un vase rempli d'eau et elle en sortit nette et blanche : elle s'envola ensuite si haut, qu'il devint impossible de la voir. Enfin l’Évêque s'éveilla.

Or, une fois qu'il prêchait à l’église, Pélagie était présente. Elle fut si touchée de ses paroles qu'elle lui écrivit une lettre en ces termes :

« Au saint Évêque, disciple de J.-C., Pélagie, disciple du diable. Si vous voulez donner une preuve que vous êtes bien le disciple de J.-C. qui, d'après ce que j'ai entendu, est descendu du Ciel pour les pécheurs, daignez me recevoir toute pécheresse que je suis, mais repentante. »

L'Évêque lui répondit: « Je vous prie de ne pas mettre mon humilité à l’épreuve, parce que je suis un homme pécheur. Si vous désirez être sauvée, vous ne pourrez pas me voir en particulier, mais vous me verrez avec les autres Évêques. »

Lorsqu'elle fut arrivée auprès de Nonnus placé avec ses collègues, elle se jeta à ses pieds qu'elle tenait de ses mains, et elle dit en versant des larmes très amères :

« Je suis Pélagie, une mer d'iniquités, agitée par des flots de péchés. Je suis un abîme de perdition, je suis le gouffre et le piège des âmes ; combien se sont laissé duper par moi ! Mais j'ai maintenant tous ces crimes en horreur. »

Alors l’Évêque l’interrogea : « Quel nom avez-vous; lui dit-il ? » Elle répondit : « Dès ma naissance, je  m’appelle Pélagie, mais à cause du luxe de mes vêtements, on  m’appelle Marguerite. »

L'Évêque, l’accueillant donc avec bonté, lui enjoignit une pénitence salutaire; il l’instruisit avec soin de la crainte de Dieu, et la régénéra par le Saint Baptême.

Or, le diable était là qui criait :
« Oh quelle violence j'endure de ce vieux décrépit ! O violence ! Ô vieillesse méchante ! Maudit soit le jour où tu es né pour être mon ennemi, et dans lequel tu n'as ravi ma plus chère espérance ! »

Une nuit encore, pendant que Pélagie dormait, le diable vint la réveiller et lui dire : « Dame Marguerite, quel mal t'ai je jamais fait? Ne t'ai-je pas ornée de toutes sortes de richesses et de gloire ?

Je t'en prie, dis-moi, en quoi je t'ai contristée, à l’instant je réparerai le tort que je t'ai fait. Seulement, je t'en conjure, ne  m’abandonne pas, afin que je ne devienne pas le sujet du mépris dés Chrétiens. »

Mais Pélagie se signa et souffla sur le diable qui disparut aussitôt.

Le troisième jour après son Baptême, elle disposa tout ce qui lui appartenait et le donna aux pauvres. Peu de jours après, à l’insu de tout le monde, Pélagie s'enfuit pendant la nuit et vint au mont des Oliviers où, prenant l’habit d'Ermite, elle habita une petite cellule dans laquelle elle servit Dieu en pratiquant une rigoureuse abstinence.

Elle jouissait d'une réputation extraordinaire, et on l’appelait frère Pélage. Dans la suite, un diacre de l’Évêque dont nous avons parlé vint à Jérusalem pour visiter les lieux saints.

Or, l’Évêque lui avait dit qu'après avoir accompli ses dévotions, il s'informât d'un Moine nommé Pelage et qu'il l’allât voir, parce que c'était un vrai serviteur de Dieu.

Il le fit, mais bien que Pélagie le reconnût aussitôt, il ne la reconnut cependant point à cause de sa maigreur extrême.

Pélagie lui dit: «Avez-vous un Évêque? » « Oui, seigneur, répondit-il. » « Qu'il prie pour moi Le Seigneur, reprit Pélagie, car c'est un véritable apôtre de J.-C. »

Le diacre s'en alla et revint à la cellule de Pélage trois jours après. Mais comme après avoir frappé à la porte personne ne lui avait ouvert, il enfonça la fenêtre, et il vit que Pélage était mort.

Il courut annoncer cela à l’Évêque qui vint avec le clergé et les Moines pour rendre les derniers devoirs à un si saint homme.

Mais quand on eut sorti le cadavre de la cellule, on s'aperçut que c'était une femme. Tous furent remplis d'admiration, et rendirent grâces à Dieu ; ensuite ils ensevelirent le saint corps avec honneur.

Sainte Réparate
Martyre († v. 250-253)

Originaire de Césarée de Palestine, Réparate serait morte vers 250 - 253, à l'âge de quinze ans, lors des persécutions de l'empereur romain Dèce.

Tout d'abord, on aurait tenté de la brûler vive mais elle fut sauvée par une averse opportune. On lui fit ensuite boire de la poix bouillante, mais une fois de plus elle survécut. Finalement, elle fut décapitée et son corps placé dans une barque qu'on laissa dériver sur la Méditerranée.

L'embarcation atteignit les côtes niçoises et fut ramenée sur le rivage par des anges. Ses restes furent ensevelis dans une chapelle de la vieille ville niçoise avant d'être déposés dans la cathédrale Sainte-Réparate en 1690.

Tout comme Tropez, Lazare ou les saintes Marie, Marie-Madeleine, Marthe, et Dévote, qui arrivèrent dans le sud de la France par la Méditerranée, le culte de sainte Réparate manifeste l'expansion de la chrétienté depuis la Terre sainte, véhiculée par les marchands, les soldats ou les voyageurs.

À noter que le Dôme de Florence fut dédié à Réparate jusqu'en 1298, comme l'attestent de nombreuses peintures primitives florentines où elle est représentée aux côtés de la Vierge.

Ses principaux attributs sont la colombe, parfois sortant de sa bouche, la palme du martyre, un livre ou encore la bannière de la Résurrection.

Autres Fêtes du Jour


Saint Amor d'Aquitaine ermite en Belgique (IXe siècle)
Saint Badilon  Moine à Vézelay puis premier abbé de Leuze en Hainaut (IXe siècle)
Saint Calétric  évêque de Chartres (✝ v. 573)
Saint Evode  évêque de Rouen (VIe siècle)
Saint Félix  évêque (IVe siècle)
Saint Grat  (✝ 652)
Saint Hugues Canefro  chapelain des Chevaliers de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem (✝ 1230)
Saint Ignace le Jeune  (✝ 1814)
Bx Jean Adams, Robert Dibdale et Jean Lowe  prêtres et martyrs en Angleterre (✝ 1586)
Vénérable József Wech Vandor prêtre salésien (✝ 1979)
Saintes Laurence et Palatiate  martyres (✝ 302)
Sainte Libaire vierge et martyre dans les Vosges (IVe siècle)
Bienheureux Matthieu d'Eskandely martyr hongrois en Chine (✝ v. 1309)
Sainte Mélarie ermite (VIe siècle)
Saint Métropole  évêque de Tongres et de Trèves et martyr (✝ v. 304)
Saintes Porcaire et Pallade  (Ve siècle)
Sainte Remfroye  Fondatrice de l'abbaye de Denain (✝ 805)
Sainte Réparate  martyre (✝ 253)
Sainte Thaïs  Pénitente en Egypte (IVe siècle)
Sainte Triduana  vierge écossaise (IVe siècle)
Saint Tryphon de Vyatka  (✝ 1612)

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