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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ÇA S'EST PASSÉ UN... 27 OCTOBRE

27 octobre 1806 : Napoléon Ier entre à Berlin
 

Le 27 octobre 1806, suite à ses victoires de Iéna et Auerstaedt, l'empereur Napoléon Ier entre à Berlin, capitale de la Prusse. C'est là qu'il va signer le décret instaurant le Blocus continental. La quatrième coalition, qui réunit l'Angleterre, la Russie et la Prusse, va définitivement s'effondrer l'année suivante après la défaite du tsar à Friedland et la conclusion du traité de Tilsit.


27 octobre 1870 : Bazaine capitule à Metz


Le 27 octobre 1870, le maréchal François Bazaine capitule à Metz avec son armée de 180.000 hommes, réduisant à néant les chances de sursaut de la France face à l'offensive allemande.

Il est vrai qu'il considère l'installation de la République en France comme un danger plus grand encore que la victoire ennemie et le démembrement prévisible du pays...

Ultime espoir des Français

Déclenchée par l'imprudence de Napoléon III, la guerre entre la France et la Prusse avait conduit deux mois plus tôt à la capture de l'empereur, à Sedan. L'armée de Bazaine était le dernier espoir de la France bien qu'elle fût assiégée à Metz par les Prussiens et leurs alliés allemands, lesquels assiégaient aussi Paris.

Après la capture de l'empereur, les Français, sans cesser de se battre, avaient instauré une IIIe République et Léon Gambetta avait échappé en ballon au siège de la capitale pour lever en province de nouvelles armées. Ces armées de volontaires, mal équipées et inexpérimentées, avaient du moins l'avantage du nombre, aussi longtemps que le gros des troupes ennemies était fixé autour de Metz et de Paris.

Une défection au parfum de trahison


Mais à Metz, le maréchal Bazaine refuse de se rallier au Gouvernement de la Défense nationale, par haine de la République.

Non content de demeurer inactif, voilà même qu'il entre en contact avec l'ex-impératrice Eugénie, par l'intermédiaire du général Bourbaki, peut-être dans l'espoir de restaurer l'Empire. Les négociations traînent en longueur. La disette s'installe dans la ville assiégée.

Bazaine considère l'avènement de la République comme un danger plus grand encore que la victoire ennemie et le démembrement prévisible du pays.

Il renonce en définitive à poursuivre le combat avec l'espoir d'obtenir de Bismarck le droit de se retirer au centre du pays et, une fois la paix revenue, « défendre l'ordre social contre les mauvaises passions ». La capitulation de Metz livre aux Allemands 3 maréchaux, 6 000 officiers et 173 000 soldats !

Chez les républicains, la reddition de Bazaine suscite la stupeur. Elle s'ajoute aux échecs du général Trochu dans ses tentatives de desserrer l'étau ennemi autour de la capitale. Elle réduit à néant la tentative de Léon Gambetta de résister à l'invasion. Ce dernier, qui tente d'organiser de nouvelles armées à partir de Tours, lance une proclamation où il accuse explicitement le maréchal Bazaine de trahison !

Épilogue
Bazaine, qui fut autrefois populaire en raison de ses états de service au Mexique, passe trois ans plus tard en Conseil de guerre. Condamné à mort, il est grâcié par le maréchal-président Mac-Mahon (celui qui a été battu à Sedan).

Bénéficiant d'obscures complicités, il trouvera en définitive le moyen de s'enfuir à l'étranger. Il mourra à Madrid en 1888 des suites d'un attentat commis par un individu venu de France.

André Larané
 

27 octobre 1940 : Le Manifeste de Brazzaville

De Gaulle et le Manifeste de Brazzaville
Le 27 octobre 1940, en réaction à la rencontre de Montoire, le général Charles de Gaulle lance un Manifeste de Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française (AEF). Par ce discours sobre et vigoureux, il affirme son autorité et annonce la constitution  d'un Conseil de Défense de l'Empire...

 

Le 27 octobre 1940, en réaction à la rencontre de Montoire, le général Charles de Gaulle lance un Manifeste de Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française (AEF). Par ce discours sobre et vigoureux, il affirme son autorité et annonce la constitution  d'un Conseil de Défense de l'Empire. Y figurent les principales personnalités qui l'ont déjà rejoint : le général Georges Catroux, l'amiral Muselier, le général Larminat, les gouverneurs Félix Éboué et Sautot, le colonel Philippe Leclerc de Hauteclocque, le médecin-général Sicé, le professeur René Cassin et le révérend-père Georges Thierry d'Argenlieu.

Charles de Gaulle prononçant un discours lors de l'ouverture de la Conférence de Brazzaville, le 30 janvier 1944

Pour Charles de Gaulle, ce séjour à Brazzaville est marqué aussi par la déclaration d'allégeance du général Georges Catroux, prestigieux militaire de 63 ans, général 5 étoiles, gouverneur général de l'Indochine en 1939. Démis de ses fonctions par le maréchal Pétain, il se rallie sans hésiter à la France Libre et se rend à Londres puis, sur ordre de Churchill, au Caire. D'aucuns le voient comme un rival possible de De Gaulle, simple général de brigade à titre provisoire (!), mais il va démentir ces supputations en retrouvant le chef de la France Libre à Brazzaville.

De Gaulle raconte la scène dans ses Mémoires de guerre avec une émotion non feinte : « Au repas, je levai mon verre en l'honneur de ce grand chef, à qui je portais, depuis toujours, une déférente amitié. Il répondit d'une façon très noble et très simple qu'il se plaçait sous ma direction. Eboué et tous les assistants connurent, non sans émotion, que, pour Catroux, de Gaulle était désormais, sorti de l'échelle des grades et investi d'un devoir qui ne se hiérarchisait pas. Nul ne se méprit sur le poids de l'exemple ainsi donné. »

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