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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,17-30.


En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : ‘Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère.’ »
L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu !
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre
sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)
abbé

La pauvreté (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 268-269 ; rev.)


Tenons les yeux fixés sur Jésus, le divin pauvre


Contemplons Notre-Seigneur qui est notre modèle en toutes choses et que nous voulons suivre par amour. Que nous enseigne sa vie ? Il a, pour ainsi dire, épousé la pauvreté.

            Il était Dieu. (…) Et voici que ce Dieu s’incarne pour nous ramener à lui. Quelle voie choisit-il ? Celle de la pauvreté. Quand le Verbe est venu en ce monde, lui, le Roi du ciel et de la terre a voulu, dans sa divine sagesse, disposer les détails de sa naissance, de sa vie et de sa mort, de telle façon que ce qui transparaît le plus, c’est sa pauvreté, le mépris des biens de ce monde. Les plus pauvres naissent au moins sous un toit ; lui, il voit le jour dans une étable, sur la paille, car « il n’y avait pas de place pour sa mère à l’hôtellerie » (Lc 2,7). À Nazareth, il mène la vie obscure d’un pauvre artisan (cf. Mt 13,55). Plus tard, dans sa vie publique, il n’a pas où reposer la tête, « alors que les renards ont leurs tanières » (Lc 9, 58). À l’heure de la mort, il a voulu être dépouillé de ses vêtements et attaché nu à la croix. Cette tunique tissée par sa mère, il laisse ses bourreaux s’en emparer ; ses amis l’ont abandonné ; de ses apôtres, il ne voit auprès de lui que S. Jean. Au moins, sa mère lui reste : mais non, il la donne à son disciple (cf. Jn19,27). N’est-ce pas là le dépouillement absolu ? Cependant, il trouve moyen de dépasser cet extrême degré de dénuement. Il y a encore les joies célestes dont son Père inonde son humanité ; il y renonce, car voici que son Père l’abandonne (cf. Mt 22,46). Il demeure seul, suspendu entre le ciel et la terre. (…)

            Quand on contemple Jésus pauvre à la crèche, à Nazareth, sur la croix, nous tendant les mains et nous disant : « c’est pour toi », on comprend les folies des amants de la pauvreté. Tenons donc les yeux fixés sur le divin pauvre de Bethléem, de Nazareth et du Golgotha.

 

Méditation de l'Evangile du dimanche

du père Gabriel

Le jeune homme riche

Il est impossible à l'homme seul de se détacher de la passion de l'argent et du pouvoir, mais Dieu peut très bien changer son coeur et lui donner de trouver le bonheur dans la pauvreté.
Alors il entre dans le Royaume

Lorsque Jésus demande au jeune homme riche, celui-ci change de figure, et Jésus voyant le jeune homme riche s'éloigner tout triste, dit à ses apôtres :

"Combien difficilement ceux qui ont des richesses entrent-ils dans la Royaume de Dieu !"

Pour Jésus, c'est clair, l'annonce du Royaume ne se fera que dans la pauvreté. Notre rôle n'est pas de nous confier dans l'argent. Le Royaume est d'un tout autre ordre. Il s'agit d'une mission de la Parole, à jeter dans le monde comme une semence, selon l'enseignement même de Jésus, dans la parabole du semeur. Les moyens matériels ne sont donc que très accidentels pour Lui. De tels propos ne passent pas très bien du côté des apôtres : cela leur reste en travers de la gorge.

"Les disciples étaient stupéfaits de ses paroles"

Jésus va insister, reprendre les mêmes idées, mais ses paroles se feront encore plus amicales pour bien marquer l'importance de cette mise en garde contre la richesse.

"Mais Jésus, prenant de nouveau la parole, leur dit : mes fils, combien il est malaisé d'entrer dans le Royaume de Dieu !".

Devant leur désarroi son cœur lui dicte les mots qui les apaisent : "mes fils"... comme une mère dont la voix se fait plus douce et les mots plus affectueux, plus pressants, pour détourner son enfant du péril qu'il ignore.

Entrer dans le Royaume, cela veut dire beaucoup de choses. Mais ici, Jésus nous rappelle que notre attachement aux biens de la terre nous empêche de rentrer dans ce grand mouvement de libération spirituelle, qu'est l'annonce de la Bonne Nouvelle. Les riches ne sont pas assez fous pour aller compromettre leur fortune pour des idées, les idées du Royaume.

Les apôtres sont entrés dans le Royaume à la suite de Jésus, mais richesses et premières places ne les laissent pas indifférents. Les démarches des fils de Zébédée et de leur mère sont dans ce sens :

"Alors s'approcha de Lui la mère des fils de Zébédée, avec ses fils, prosternée et lui demandant quelque chose. Il lui dit : que veux-tu ? Elle lui dit : dis que nos deux fils que voici soient assis, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche dans ton Royaume".

Jésus insiste donc lourdement pour les faire changer de mentalité.

"Il est plus facile à un chameau d'entrer par le chas d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu".

Devant de telles déclarations de leur Seigneur, les disciples sont atterrés; fini le joyeux Royaume où ils occuperaient les premières places !

"Ceux-là étaient dans la stupeur, se disant les uns aux autres : et alors, qui peut être sauvé ? Jésus fixant sur eux son regard leur dit : aux hommes, c'est impossible, mais à Dieu non; tout en effet, est possible à Dieu".

Son regard les réconforte donc ainsi que son optimisme qui puise sa force en Dieu. Il est impossible à l'homme seul de se détacher de la passion de l'argent et du pouvoir, mais Dieu peut très bien changer son cœur et lui donner de trouver le bonheur dans la pauvreté. Alors il entre dans le Royaume.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer.

Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. » La foi de cet homme a encore besoin de purification car il voudrait que Jésus ajoute aux biens de la terre qu’il possède, les biens du ciel. Ce n’est pas en « flattant » Jésus que s’obtient un cadeau du ciel. Jésus répond à cet homme par l’observance des commandements. Il répond aussitôt à Jésus : Mais Seigneur, tout cela, je l’ai observé. En effet, il connaît la Loi, mais Jésus veut le faire aller plus loin. « Elle est vivante, la parole de Dieu, elle pénètre au plus profond de l’âme, elle juge des intentions et des pensées du cœur. » Cet homme venait chercher la joie en rencontrant Jésus, trouve ce que son cœur cherche, la vie éternelle, le bonheur qu’attend tout cœur humain. Cette situation est vraiment pleine de promesse. Mais ce bonheur ne peut nous rejoindre que dans une totale désappropriation de soi.

" Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer". Il lui dit : " Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. "

 Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples sont stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu. Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Quand Jésus nous propose de le suivre, si nous avons de grands biens, nous pouvons être généreux et en faire participer les autres. C’est dans cette participation que nous trouvons la joie du cœur. En rencontrant l’amour de Jésus, cet homme pouvait trouver ce qu’il cherchait ! Alors l’amour aurait surgi de son cœur ! Désapproprié de lui-même, c’est à dire bien disposé, cet homme aurait pu rencontrer le Royaume qu’il cherchait, il aurait été heureux. Quelque chose de très mystérieux se joue dans ce refus. Saint François d’Assise a entendu la parole de Dieu et il a répondu à l’appel. La joie est devenue son partage. Quant à cet homme, il devint sombre et il s’en alla tout triste. La rupture s’opère à partir de ces « grands biens. »

Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » 

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. Jésus montre que si nous voulons entrer dans la voie de l’amour, de la vie éternelle, les biens ne vont pas gêner, mais ils seront le lieu du partage, de l’offrande, de l’action de grâce. Si nous sommes sous le mode de l’avoir, c’est le lieu de l’enfermement. La tristesse de « ce jeune homme riche » a touché le cœur de Jésus. Quand le visage de cet homme commence à devenir tout triste, une certaine « agonie » rejoint le cœur de Jésus. La tristesse de cet homme frappe de plein fouet le cœur Jésus. Dans son agonie Jésus dira : « Je suis triste, triste à en mourir ; » Cette tristesse porte sur le refus du Royaume par l’humanité. Cet homme vient demander ce qu’il doit faire pour avoir la vie éternelle et à la réponse de Vérité, il s’en va tout triste ! Il ne cherchait pas le Royaume, il se cherchait lui-même. Il s’agit d’acquérir une pauvreté capable de laisser Dieu prendre vie en nous, afin de le rencontrer.

Prière

 Demandons la grâce du courage, la force, de reconnaître les raisons de notre faiblesse, la tristesse, ce qui nous fait obstacle au Royaume de Dieu.

Donne-nous la force de nous débarrasser de tout ce qui nous entrave pour atteindre le royaume du Père Éternel  par Jésus. Amen

 

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