Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
21 Novembre 2021
Saint Dimitri de Rostov
Higoumène en Ukraine puis métropolite de Rostov (✝ 1709)
Né à Kiev en Ukraine, il devient vite célèbre par la vie des saints qu'il rédige, mais le patriarche le trouvait trop " romain ". Nommé métropolite de Sibérie, il revient à Moscou quand le tsar Pierre le Grand commua son exil. Il n'y avait pas, dans ces lointaines régions, de bibliothèques pour ce chercheur. Nommé métropolite à Rostov-sur-le-Don, il trouva un diocèse dont le clergé avait grand besoin de réforme. Ce qu'il fit avec douceur et bonté. Il continuait ses écrits jusqu'au jour où on le trouva mort, au matin, en prière à genoux au bord de son lit.
Après des études au collège ecclésiastique de Kiev, il entra au monastère de Saint-Cyrille. Après les invasions tatares, lituaniennes et polonaises, nombre d'ouvrages orthodoxes avaient disparu. Saint Dimitri s'installa à la laure des Grottes de Kiev et consacra vingt-cinq ans de sa vie à reconstituer les ouvrages spirituels orthodoxes. En 1701, il fut chargé de la métropole de Sibérie et de Tobolsk, mais en raison de sa santé, il fut nommé à Rostov. Là, il fonda un séminaire pour la formation théologique des prêtres et il eut le souci de faire revenir les schismatiques « Vieux Croyants » au sein de l'Eglise en leur montrant que le sens profond de la tradition n'était pas dans les détails extérieurs.
La Présentation
de la très Sainte Vierge au Temple
La Présentation de la très Sainte Vierge au Temple
O.D.M. pinxit
Les parents qui aiment vraiment Dieu Lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l'usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions. Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.
L'Évangile ne nous apprend rien de l'enfance de Marie; Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu'on célèbre aujourd'hui. Ce sacrifice de Marie enfant renferme toutes les conditions du plus parfait sacrifice: il a été prompt, généreux, joyeux, sans retour, sans réserve. Combien il dut être agréable au Seigneur! Marie n'avait que trois ans, mais dans son âme la Trinité prenait déjà toutes Ses complaisances, et Dieu marquait le jour prochain où Elle ajouterait à tant d'autres gloires l'auréole incomparable de la maternité divine. Où mieux que loin du monde, dans l'enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission? Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l'Élue de Dieu.
Voici, d'après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple: Depuis l'aurore jusqu'à 9 heures du matin, Elle priait; de 9 heures à 3 heures Elle s'appliquait au travail des mains; ensuite Elle se remettait à la prière, jusqu'au moment où arrivait l'ange qui Lui apportait Sa nourriture. Elle était toujours la première aux veilles, la plus appliquée à l'étude, la plus fervente dans le chant des psaumes, la plus zélée dans les oeuvres de charité, la plus pure parmi les vierges ses compagnes, la plus parfaite dans la pratique de toutes les vertus. Marie, au jour de Sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après Elle viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l'ombre des autels; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Bse Marie de Jésus Bon Pasteur
Vierge, fondatrice :
« Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth »
Françoise de Siedliska naît dans une famille de la noblesse polonaise, dans le château de Roszkowa Wola, près de Varsovie, le 12 novembre 1842.
Elle grandit dans une atmosphère affectueuse. Ses parents étaient plus préoccupés de sa formation culturelle que de son éducation religieuse. Dans une ambiance imbue d'indifférence religieuse, propre à la philosophie de l'époque, Françoise commença à connaître Dieu grâce à une préceptrice courageuse et cultivée qui lui enseigna aussi à prier. Sa mort cependant la priva de soutien spirituel.
Une de ses tantes la prépara à sa première confession, puis sa mère tomba gravement malade. Françoise eut la force d'implorer Dieu et sa mère fut guérie peu de temps après. Alors qu'elle s'occupait de sa mère hospitalisée à Varsovie, Françoise demeura chez son grand-père. Elle fit la connaissance d'un capucin lithuanien, le Père Léandre Lendzian, avec qui elle eut des entretiens. Puis elle fit sa première communion en mai 1855.
En 1860, elle vécut un carême douloureux. Son père voulait la marier, mais elle prenait alors conscience de sa vocation religieuse...
Elle suivit ses parents en villégiature qui décidèrent de parcourir les endroits d'Europe où se retrouvait la grande aristocratie européenne. Ils se rendirent en Suisse, dans le Tyrol, en Allemagne dans les villes d'eaux, et à Cannes. Mais brusquement la santé de Françoise déclina. Avait-elle la tuberculose ? C'était la grande crainte de cette époque.
Sa mère l'accompagna en cure à Merano, en Suisse puis à Cannes. Son père les y retrouva, fuyant l'insurrection polonaise. Il semble que son père, Adolphe Siedliski, soit alors revenu à des sentiments chrétiens. La famille retourna en Pologne en 1865, où son père allait mourir en 1870.
Le 12 avril 1873 - elle avait 31 ans - le Père Léandre lui fit comprendre que la volonté de Dieu était qu'elle se consacrât à lui. Il lui révéla aussi qu'elle pouvait fonder une nouvelle famille religieuse. Elle était déjà tertiaire franciscaine.
Surprise, Françoise n'opposa pas de résistance et se mit aussitôt à l'œuvre. Sa mère, revenue à Dieu, et deux tertiaires franciscaines appartenant à une communauté éteinte de Lublin se joignirent à elle. Elle voulut que la nouvelle communauté s'unît à Marie, spécialement à Nazareth, et fût tournée vers l'adoration du Saint-Sacrement.
Parce qu'on ne pouvait alors fonder de nouvelles congrégations catholiques dans l'Empire russe, Françoise partit pour Rome afin, si possible, de rencontrer le bienheureux Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).
Elle fut reçue par le Souverain Pontife le 1er octobre 1873. Celui-ci approuva l'idée d'une fondation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth. Elle se rendit en pèlerinage à Lourdes afin de trouver un endroit pour sa maison-mère.
En 1874, sur les conseils du Supérieur Général des Résurrectionnistes, le Père Pierre Semenko, elle acquit une petite maison à Rome, Via Merulana, puis s'installa plus tard Via Machiavelli. Les trois premières novices polonaises arrivèrent à l'automne 1875. En 1881, elle ouvrit une maison à Cracovie. La spiritualité du nouvel institut était d'imiter la vie cachée de la Sainte Famille à Nazareth.
En 1884, elle fit, ainsi que ses compagnes, sa profession religieuse. Elle prit le nom de Marie de Jésus-Bon-Pasteur.
Elle voulut étendre l'influence de sa nouvelle congrégation au sein de l'émigration polonaise, émigration économique de familles démunies. Elle partit donc pour de longs voyages aux États-Unis, en 1885, 1889 et 1896. Elle ouvrit trois maisons à Chicago. Elle en ouvrit une autre à Paris en 1892 et à Londres en 1895.
Mère Marie de Jésus-Bon-Pasteur préparait aussi des documents spécifiant que les Sœurs devaient instruire les enfants pour le catéchisme et les préparer à la première communion, ainsi que des adultes venus d'autres religions, afin de leur faire connaître la vérité de Jésus.
Les Constitutions de la Congrégation seront approuvées par Rome en 1923.
Mère Marie fit de nombreux voyages en France, en Angleterre et en Pologne pour conforter ses filles et soigner celles qui étaient malades.
Le 16 octobre 1902, épuisée, on lui conseilla de se reposer chez les Bénédictines de Subiaco à Rome. Le 15 novembre, elle eut une péritonite aiguë et elle mourut le 21 novembre 1902 à soixante ans, entourée de ses filles.
Mère Marie de Jésus-Bon-Pasteur a été béatifiée à Rome, le 23 avril 1989, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
La congrégation, qui a réformé ses constitutions en 1993 d'après les orientations du dernier Concile, compte aujourd'hui près de 1800 membres dans 150 maisons. Elles sont 22 sœurs en France. La Congrégation s'est ouverte à l'assistance médicale et sociale, en plus de son charisme propre de soutien de la famille.
Bx Roméo de Llivia
Prêtre dominicain († 1261)
Roméo de Llivia, naît dans le dernier tiers du 12ème siècle à Llivia près de Puigcerdà (Catalogne espagnole).
Il entre chez les dominicains en 1217 et reçoit l’habit des mains de saint Dominique. En 1218 avec Arnaud de Toulouse il fonde le couvent de Lyon, dont il sera prieur de 1223 à 1228, avec de remarquables dons pour gouverner. Il fut aussi prieur à Bordeaux.
De 1232 à 1236 il est provincial de la province de Toulouse. C’est un remarquable prédicateur. Il est accompli en toutes sortes de vertus. « On ne pouvait voir un religieux plus observant, plus mortifié, plus modeste, plus doux et plus humble », dit son biographe. Le secret de cette haute sainteté était sa dévotion à la Vierge Marie. C’est grâce à Elle qu’il entra dans l’Ordre dominicain, où elle est grandement honorée.
Il disait l’Ave Maria au moins 1000 fois par jour, en utilisant une corde à nœuds comme rosaire. Il fut un grand propagateur du rosaire comme dévotion populaire. Le mystère de l’Incarnation était l’objet de sa contemplation assidue. Il ne pouvait se passer de parler du fils de Dieu fait homme, et de sa mère, dans ses sermons ou ses entretiens.
Il se retire au couvent de Carcassonne, où il meurt très âgé, le 21 novembre 1261, jour de la Présentation de Marie au Temple. En 1285, 24 ans après sa mort, à cause des nombreux miracles sur son tombeau, son corps fut exhumé, trouvé incorrompu et transféré dans l’église, devant l'autel de la Vierge, avec cette inscription :
Hac sunt in fossa / fratris venerabilis ossa / dicti Romei, / qui fuit arca Dei. / Hic Iesum, atque piam / dilexit valde Mariam.
(Là, dans la tombe se trouvent / les os du vénérable frère, / appelé Romeo, / qui fut l'arche de Dieu. / Ici il aima Jésus, / et la très bienheureuse Marie).
On le représente tenant une couronne de roses au milieu de laquelle brille le chiffre de l’Ave Maria. Bernard Gui, qui rédigea sa biographie, dit qu’on lui attribue des miracles, qui le rendirent populaire et admiré. Il fut vénéré comme bienheureux dès le moment de sa mort et surtout après la translation.
On le fête le 21 novembre, date de sa mort ; mais avant 1969, la fête était le 4 mars.
Un goig (poème populaire catalan) dit :
En la plana de Cerdanya
hi ha de Llívia el poble antic,
partint-se França i Espanya
lo seu camp, hermós i ric;
Sant Romeu allí naixia,
bella flor del Pirineu:
Feu-nos amics de Maria,
feu-nos amics del Fill seu,
oh Sant Romeu.
(Dans la plaine de Cerdagne il y a l'antique village de Llivia. France et Espagne se partagent sa campagne belle et riche. Roméo y est né, belle fleur des Pyrénées. Fais-nous amis de Marie, fais-nous amis de son Fils, ô saint Roméo).
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