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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 7 octobre

ça s'est passé un...
7 octobre

 

7 octobre 1337 : Début de la guerre de Cent Ans
Le 7 octobre 1337, à l'abbaye de Westminster, le roi Édouard III d'Angleterre lance publiquement un défi à son cousin, « Philippe de Valois, qui se dit roi de France ». Ainsi commence la guerre de Cent Ans.

Montée des revendications

Edouard III (13 novembre 1312 ; 21 juin 1377) en costume de grand-maître de l'Ordre de la Jarretière (1430, William Bruges, Garter Book, British Library)L'accession au trône de Philippe VI de Valois, après la mort sans postérité du dernier fils de Philippe le Bel, n'avait pas été sans susciter de contestation.

À peine élu, le nouveau roi de France avait tenté de consolider son autorité en écrasant au Mont Cassel, près de Lille, le 23 août 1328, les Flamands insurgés contre leur comte, Louis de Nevers.

Là-dessus, il avait rappelé au roi d'Angleterre Édouard III qu'il devait lui rendre hommage pour ses possessions de Guyenne et de Gascogne. Selon les règles féodales, ces provinces relevaient en effet de la monarchie française, qui était censée les avoir confiées aux Plantagenêts en qualité de fiefs.

Les choses se gâtent dès lors très vite. Le comte de Flandre prend le parti du roi de France dans la querelle qui s'amorce. Or les bourgeois flamands tirent leur prospérité de la laine anglaise qu'ils importent en abondance et dont ils font des draps qu'ils vendent dans toute l'Europe.

Édouard III punit la Flandre en imposant l'embargo sur les exportations de laine anglaise le 12 août 1336. Mis en difficulté, les drapiers flamands se soulèvent contre leur comte sous la direction de l'un des leurs, Jacob van Artevelde, un marchand de Gand charismatique et éloquent. Ce dernier suggère au roi d'Angleterre de revendiquer pour lui-même la couronne de France...

Philippe VI de Valois, loin de calmer le jeu, prononce le 24 mai 1337 la confiscation de Bordeaux et du duché de Guyenne. C'est la guerre (... de Cent Ans) !

Un intrigant français à Londres

Le roi d'Angleterre est aussi encouragé à la guerre par Robert III d'Artois.

Son père Philippe est mort en 1298 des suites de ses blessures à la bataille de Furnes contre les Flamands, un an plus tôt. Ensuite est mort son grand-père Robert II d'Artois à la « bataille des éperons d'or », en 1302. Du coup, le jeune Robert a été privé de la succession au profit de sa tante Mahaut.

Beau-frère du roi Philippe VI de Valois dont il a épousé la demi-sœur, le colérique féodal intrigue sans trêve pour recouvrer ses droits et n'hésite pas à produire de faux documents. Son épouse Jeanne de Valois et ses fils sont incarcérés à Château-Gaillard. Lui-même doit s'enfuir et va chercher une revanche à Londres.

Personnage haut en couleur, il est au cœur de la saga historique de Maurice Druon :
Les rois maudits.

C'est ainsi qu'à Westminster, Édouard III défie publiquement Philippe VI qu'il appelle « Philippe de Valois, qui se dit roi de France ». Quelques mois plus tard, en janvier 1338, chez ses alliés flamands de Gand, il prend publiquement le titre de « roi de France ».

Le conflit va rebondir avec une guerre de succession ouverte en Bretagne par la mort du duc Jean III.

De désastre en désastre
Le roi d'Angleterre a d'abord l'avantage sur son cousin et rival, Philippe VI. La flotte française est détruite dans le port flamand de l'Écluse, en aval de Bruges, le 24 juin 1340. Quelques années plus tard survient à Crécy le premier affrontement terrestre.

 

 

7 octobre 1571 : La flotte turque est détruite à Lépante
Le 7 octobre 1571, une flotte chrétienne commandée par Don Juan d'Autriche, fils illégitime de feu Charles Quint et Barbara Blomberg, livre bataille à la flotte turque.

Les galères de Venise, d'Espagne et de Savoie, regroupées pour l'occasion dans une «Sainte Ligue», détruisent la flotte ennemie. L'amiral turc Ali Pacha est décapité. C'est un échec cinglant pour le sultan ottoman Sélim II Mast (c'est-à-dire l'Ivrogne !)...

Suite de l'article

7 octobre 1870 : Gambetta quitte Paris en ballon
Né de la chute du Second Empire et de la défaite de Sedan, le gouvernement de la défense nationale charge le ministre de l'Intérieur Léon Gambetta (32 ans) de quitter Paris, assiégé par les Prussiens, et d'organiser en province la reprise des combats.

Pour franchir les lignes prussiennes, le fougueux ministre a l'idée d'emprunter une montgolfière et prend conseil auprès du photographe et aérostier Nadar. 

Gonflé au gaz d'éclairage, le ballon de 16 mètres de diamètre s'élève au matin du 7 octobre 1870, de la butte Montmartre avec à son bord l'impétueux ministre et un assistant. Mais le vent le pousse vers le nord et les lignes prussiennes... Les deux voyageurs lâchent du lest pour s'élever et échapper aux tirs ennemis. Leur ballon s'écrase en milieu d'après-midi près de Beauvais, où ils sont recueillis par des paysans.

Après trois jours de voyage épique en voiture à cheval et en train, Gambetta arrive enfin à Tours où il rejoint une délégation gouvernementale dirigée par Adolphe Crémieux mais l'approche de l'ennemi les oblige à se replier jusqu'à Bordeaux.

7 octobre 1949 : Naissance de la RDA
Le 7 octobre 1949, la zone d'occupation soviétique en Allemagne devient un État à part entière sous le nom de République Démocratique Allemande (RDA, en allemand DDR). Il s'oppose à la République Fédérale Allemande (RFA) constituée par les zones d'occupation américaine, anglaise et française.C'est la fin d'un long processus d'éclatement qui a débuté avec la défaite de l'Allemagne nazie en 1945 et a été intensifié par la guerre froide entre les anciens alliés américain et soviétique. La division de l'Allemagne en deux États antagonistes va durer un demi-siècle, jusqu'à la chute du Mur de Berlin.

7 octobre 1950 : Les Chinois réoccupent le Tibet
Le 7 octobre 1950, 30.000 soldats chinois pénètrent au Tibet. Les troupes locales se débandent presque sans combattre. C'en est fini d'un demi-siècle d'indépendance pour le Tibet, une immense contrée que les Chinois appellent simplement Xizang (« l'Entrepôt del'ouest ») et que nous surnommons « Toit du monde ».

Le chef du bouddhisme tibétain, le quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso (16 ans), prend acte de l'état de fait mais, neuf ans plus tard, il devra quitter son palais du Potala, à Lhassa (ou Lhasa) et s'enfuir à Dharamsala, en Inde.

Suite de l'article

7 octobre 1953 : Inauguration de Chandigarh
Le 7 octobre 1953, le président de l'Union indienne, le docteur Rajendra Prasad, inaugure la cité futuriste de Chandigarh.

Prévue pour devenir la capitale de l'État du Pendjab après le rattachement de l'ancienne capitale au Pakistan voisin, Chandigarh est une ville neuve dessinée par l'architecte français d'origine suisse Le Corbusier, avec des constructions basses et des voies séparées selon le type de circulation. Depuis 1966, Chandigarh est à la fois un territoire de l'Union indienne et la capitale des États du Pendjab et d'Haryana. Sa population est de l'ordre d'un million d'habitants (2016).

7 octobre 2001 : « Guerre contre le terrorisme » en Afghanistan
Dans la nuit du 7 au 8 octobre 2001 surviennent les premières frappes américaines en Afghanistan, dans le cadre d'une opération baptisée « Enduring Freedom » (« Liberté Immuable »). C'est la riposte aux attentats du mois précédent contre le World Trade Center de New-York et le Pentagone de Washington...

7 octobre 1571 : La flotte turque est détruite à Lépante


Le 7 octobre 1571, une flotte chrétienne commandée par Don Juan d'Autriche, fils illégitime de feu Charles Quint et Barbara Blomberg, livre bataille à la flotte turque.

Les galères de Venise, d'Espagne et de Savoie, regroupées pour l'occasion dans une «Sainte Ligue», détruisent la flotte ennemie. L'amiral turc Ali Pacha est décapité. C'est un échec cinglant pour le sultan ottoman Sélim II Mast (c'est-à-dire l'Ivrogne !)

Le 7 octobre 1571, une flotte chrétienne livre bataille à la flotte turque. C'est le point d'orgue d'une croisade organisée par le pape Pie V pour délivrer l'île de Chypre que les Turcs viennent de conquérir.

Les Turcs sont défaits à la surprise générale. Avant Lépante, ils n'avaient connu aucune défaite face aux chrétiens (sauf le repli devant Malte, en 1565), après Lépante, ils n'allaient plus connaître aucune victoire.

Des Occidentaux peu empressés de se battre

Au printemps 1570, la Méditerranée jouit d'une paix relative, si l'on met à part les exactions des Barbaresques d'Alger.

À la surprise générale, voilà que les Ottomans relancent la construction de galères à rames dans leur arsenal de Constantinople, lequel rivalise avec celui de Venise par son caractère proprement industriel

Le sultan qui réside à Constantinople a nom Sélim II Mast, c'est-à-dire l'Ivrogne. Il est le fils du sultan Soliman le Magnifique qui porta l'empire à son apogée et de l'ambitieuse Roxelane. Se pourrait-il qu'il veuille relancer la guerre et s'emparer de Chypre, possession vénitienne? Les Vénitiens, partenaires commerciaux des Ottomans comme avant eux des Byzantins, ne veulent pas y croire. 

Pourtant, le 28 mars 1570, le sultan les somme de lui livrer l'île. Chypre est attaquée peu après par les Ottomans. Sa capitale Famagouste résistera un an durant, jusqu'en août 1571.

Le pape Pie V y voit l'occasion qu'il attendait de relancer le combat contre les Turcs et appelle les chrétiens d'Occident à une nouvelle croisade. Le roi Philippe II d'Espagne, qui se présente comme le champion de la chrétienté face à l'islam, répond immédiatement avec ferveur à son appel. Il est seulement suivi par la Sicile, la Savoie, Gênes, Malte et la République de Venise, suzeraine de Chypre. 

Il est vrai que la ferveur religieuse en cette fin de Renaissance n'est plus ce qu'elle était au coeur du Moyen Âge, trois ou quatre siècles plus tôt. D'autre part, les autres États européens ont d'autres soucis en tête avec les tensions religieuses entre catholiques et protestants...

Les États alliés forment solennellement une « Sainte Ligue » le 24 mai 1571 à Rome. Leurs galères se regroupent aussitôt à Messine, au sud de l'Italie, sous le commandement de don Juan d'Autriche (26 ans), demi-frère du roi d'Espagne.

En secret, les Vénitiens construisent dans leur chantier naval de l'Arsenal, sur la lagune, six galères d'un genre inédit : baptisées  galéasses, elles sont équipées de canons pointant dans toutes les directions. La flotte privée de l'amiral génois Gian Andrea Doria se met au service du roi d'Espagne. Le modeste duc de Savoie Emmanuel Philibert contribue aussi à l'effort militaire en envoyant ses trois galères basées à Nice.

Victoire totale
Les Turcs, de leur côté, se préparent à l'affrontement en regroupant leur flotte près de la base navale de Lépante, non loin de la ville grecque de Corinthe.

Paul Véronèse, Allégorie de la bataille de Lépante, 1571, Venise, Gallerie dell'Accademia.

 

La rencontre entre la flotte croisée et la flotte turque se produit dans le golfe de Lépante. Elle met aux prises les 213 galères de la « Sainte Ligue » (dont une moitié de vénitiennes) et quelques 300 vaisseaux turcs.

On estime à environ cent mille le nombre total de combattants (marins et soldats) dont 30 000 du côté chrétien.

Les équipages des deux camps sont composés de Grecs. Du côté chrétien, ils viennent des îles Ioniennes occupées par Venise, du côté turc du reste de la péninsule.

Les navires s'éperonnent et très vite les fantassins s'affrontent sur les ponts comme sur un champ de bataille. La galère de Don Juan aborde audacieusement celle de l'amiral turc, le kapudan Ali Pacha. Celui-ci est capturé, décapité et sa tête fichée au sommet du mât, ce qui a pour effet de semer la panique dans les rangs ottomans.

Les Occidentaux remportent une victoire complète grâce à ce coup d'éclat et aux six galéasses vénitiennes, de gros navires équipés de canons tirant tous azimuts. Une cinquantaine de galères turques sont coulées, une centaine d'autres capturées.

15 000 captifs chrétiens sont libérés. Les croisés eux-mêmes ne perdent que 12 navires et (tout de même) 8 000 hommes.

Un héros de légende

Le grand vainqueur de Lépante est le prince don Juan d'Autriche (26 ans), qui commande la flotte chrétienne. Bâtard de feu l'empereur Charles Quint, il est né en 1545 de ses amours avec une belle Bavaroise que l’on dit chanteuse et même lavandière, Barbara Blomberg, mais il a été élevé loin de sa mère, en Espagne.
Avant de mourir, l'empereur recommanda à son héritier légitime, le futur roi Philippe II d'Espagne, de prendre soin de son demi-frère, de 17 ans son cadet. C'est ainsi que Don Juan devint gouverneur des Pays-Bas et mena une carrière militaire glorieuse.
Après avoir démontré à Lépante ses talents de capitaine, il s'illustra encore par la prise de Tunis, que l'Espagne fut incapable de conserver, et par la répression de la révolte aux Pays-Bas espagnols. Mais il mourut à 33 ans sans avoir eu le temps de tirer profit de ses succès.

 

Retentissement de Lépante
La victoire de Lépante a un immense retentissement dans la chrétienté car elle libère les Occidentaux de la peur ancestrale des Turcs.

Elle permet accessoirement au roi d'Espagne de se poser en champion de la Contre-Réforme catholique.

Pour Venise, cependant, Lépante a le goût amer d'une victoire à la Pyrrhus. Ruinée par l'effort de guerre et la suspension de son commerce avec l'Orient ottoman, la République se détache de ses alliés et négocie avec les Turcs. À ceux-ci, elle reconnaît la possession de Chypre, qui avait été pourtant son but de guerre, en échange de la reprise de son commerce.

 

Les Turcs n'ont guère de raison de se réjouir. Ils conservent l'île de Chypre malgré leur défaite mais ne sont plus en état de se lancer dans de nouvelles aventures.

Ce tournant est lourd de conséquences pour l'empire ottoman. Sa richesse ne reposait en effet que sur l'expansion territoriale et l'exploitation des nouvelles conquêtes, comme beaucoup plus tôt l'empire arabe.

À la différence de l'Occident chrétien, il était incapable de se développer par lui-même. Dès lors que l'ère des conquêtes est close, il ne va plus cesser de s'appauvrir.

Cervantès, écrivain faute d'être soldat
Un jeune soldat espagnol nommé Cervantès perdit la main gauche pendant la bataille de Lépante (« pour la gloire de la droite », dira-t-il plus tard)... Ne pouvant plus se battre, il écrivit faute de mieux les aventures de Don Quichotte.
Cervantès fut parfois surnommé en raison de sa mésaventure le « manchot de Lépante ».

 

7 octobre 1870 : Gambetta quitte Paris en ballon
Né de la chute du Second Empire et de la défaite de Sedan, le gouvernement de la défense nationale charge le ministre de l'Intérieur Léon Gambetta (32 ans) de quitter Paris, assiégé par les Prussiens, et d'organiser en province la reprise des combats.

Pour franchir les lignes prussiennes, le fougueux ministre a l'idée d'emprunter une montgolfière et prend conseil auprès du photographe et aérostier Nadar. 

Gonflé au gaz d'éclairage, le ballon de 16 mètres de diamètre s'élève au matin du 7 octobre 1870, de la butte Montmartre avec à son bord l'impétueux ministre et un assistant. Mais le vent le pousse vers le nord et les lignes prussiennes... Les deux voyageurs lâchent du lest pour s'élever et échapper aux tirs ennemis. Leur ballon s'écrase en milieu d'après-midi près de Beauvais, où ils sont recueillis par des paysans.

Après trois jours de voyage épique en voiture à cheval et en train, Gambetta arrive enfin à Tours où il rejoint une délégation gouvernementale dirigée par Adolphe Crémieux mais l'approche de l'ennemi les oblige à se replier jusqu'à Bordeaux.

7 octobre 1949 : Naissance de la RDA
Le 7 octobre 1949, la zone d'occupation soviétique en Allemagne devient un État à part entière sous le nom de République Démocratique Allemande (RDA, en allemand DDR). Il s'oppose à la République Fédérale Allemande (RFA) constituée par les zones d'occupation américaine, anglaise et française.C'est la fin d'un long processus d'éclatement qui a débuté avec la défaite de l'Allemagne nazie en 1945 et a été intensifié par la guerre froide entre les anciens alliés américain et soviétique. La division de l'Allemagne en deux États antagonistes va durer un demi-siècle, jusqu'à la chute du Mur de Berlin.

7 octobre 1950 : Les Chinois réoccupent le Tibet
Le 7 octobre 1950, 30.000 soldats chinois pénètrent au Tibet. Les troupes locales se débandent presque sans combattre. C'en est fini d'un demi-siècle d'indépendance pour le Tibet, une immense contrée que les Chinois appellent simplement Xizang (« l'Entrepôt del'ouest ») et que nous surnommons « Toit du monde ».

Le chef du bouddhisme tibétain, le quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso (16 ans), prend acte de l'état de fait mais, neuf ans plus tard, il devra quitter son palais du Potala, à Lhassa (ou Lhasa) et s'enfuir à Dharamsala, en Inde.

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7 octobre 1953 : Inauguration de Chandigarh
Le 7 octobre 1953, le président de l'Union indienne, le docteur Rajendra Prasad, inaugure la cité futuriste de Chandigarh.

Prévue pour devenir la capitale de l'État du Pendjab après le rattachement de l'ancienne capitale au Pakistan voisin, Chandigarh est une ville neuve dessinée par l'architecte français d'origine suisse Le Corbusier, avec des constructions basses et des voies séparées selon le type de circulation. Depuis 1966, Chandigarh est à la fois un territoire de l'Union indienne et la capitale des États du Pendjab et d'Haryana. Sa population est de l'ordre d'un million d'habitants (2016).

7 octobre 2001 : « Guerre contre le terrorisme » en Afghanistan
Dans la nuit du 7 au 8 octobre 2001 surviennent les premières frappes américaines en Afghanistan, dans le cadre d'une opération baptisée « Enduring Freedom » (« Liberté Immuable »). C'est la riposte aux attentats du mois précédent contre le World Trade Center de New-York et le Pentagone de Washington...

7 octobre 1950 : Les Chinois réoccupent le Tibet
Le 7 octobre 1950, 30.000 soldats chinois pénètrent au Tibet. Les troupes locales se débandent presque sans combattre. C'en est fini d'un demi-siècle d'indépendance pour le Tibet, une immense contrée que les Chinois appellent simplement Xizang (« l'Entrepôt del'ouest ») et que nous surnommons « Toit du monde ».

Le chef du bouddhisme tibétain, le quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso (16 ans), prend acte de l'état de fait mais, neuf ans plus tard, il devra quitter son palais du Potala, à Lhassa (ou Lhasa) et s'enfuir à Dharamsala, en Inde.

Le « Toit du monde »

L'actuelle Région autonome du Tibet, partie intégrante de la République populaire de Chine, est vaste de 1,2 million de km2, soit l'équivalent de la France et de la péninsule ibérique. Mais elle n'est peuplée que de 4 à 5 millions d'habitants, soit une densité quasi-désertique de 4 habitants/km2.

La très faible densité du Tibet s'explique par la géographie. Ce plateau, adossé à l'Himalaya, s'étage entre 3000 et plus de 6000 mètres d'altitude, ce qui lui vaut d'être surnommé à juste titre le « Toit du monde ». C'est le berceau de grands fleuves (Brahmapoutre et Mékong). Les ressources se limitent à l'élevage et un peu d'agriculture dans les vallées et les dépressions.

L'aire de civilisation tibétaine dépasse très largement les frontières de l'actuelle Région autonome. Elle inclut les petits royaumes himalayens du Bouthan et du Sikkim. Fermé aux étrangers de 1792 aux années 1980, le Tibet a été, pendant le millénaire antérieur, très ouvert et réceptif à toutes les influences culturelles (mongoles, chinoises et surtout indiennes).

Une monarchie pauvre et archaïque
Jusqu'au VIIe siècle de notre ère, le Tibet était une société féodale très pauvre, vouée au chamanisme (pratiques mêlant religion et magie) et à la religion bön, encore pratiquée dans quelques endroits isolés du Kham, la province du sud-est.

Le pays sort du brouillard avec le roi Songtsen Gampo (vers 610-649), contemporain du roi Dagobert (on écrit aussi Srong-tsan-gampo).

Ce souverain construit une capitale administrative, Lhassa, et forge une écriture nationale à partir d'un alphabet indien. À l'instigation de ses deux épouses bouddhistes, il fait aussi venir des moines de l'Inde, berceau du bouddhisme. C'est ainsi que se développe au Tibet un bouddhisme original mêlé de pratiques magiques et de rituels ésotériques. Le roi tisse aussi des relations avec la Chine des Tang et épouse une princesse chinoise.

Les souverains suivants mènent des incursions tous azimuts. Profitant de ce que les Chinois ont été battus par les cavaliers arabes, en 751, sur la rivière Talas, ils s'emparent même, douze ans plus tard, de leur capitale, Chang'an. En 779, le bouddhisme est proclamé religion d'État. Il s'organise avec le concours de maîtres indiens.

Mais les meilleures choses ont une fin. Les Tibétains refluent sous les coups de leurs voisins. En 822, ils signent la paix avec la Chine comme l'atteste une stèle bilingue de cette époque, à Lhassa.

La monarchie, secouée par une grave crise, disparaît en 838. Elle rend le pouvoir à l'aristocratie terrienne, demeurée fidèle aux traditions chamaniques. Le bouddhisme tibétain est alors persécuté et menacé d'annihilation.

Le pays où le bouddhisme est roi
Patiemment, le bouddhisme reconquiert sa place au soleil...

Aux alentours de l'An Mil, on aboutit à un partage des terres et des paysans entre les aristocrates et les monastères, ces derniers prospérant grâce aux généreuses donations des fidèles. Dès lors et jusqu'à la conquête chinoise de 1950, le pays va se confondre avec sa religion.

En 1239, les Mongols héritiers de Gengis Khan envahissent une partie du Tibet (ils occupent déjà presque toute l'Eurasie, de la Chine à la Russie). Nobles et abbés tibétains chargent le supérieur du monastère de Sakya, Sapan, de négocier avec eux.

Le neveu de Sapan fait mieux encore : il convertit au bouddhisme le nouvel empereur de Chine, le Mongol Koubilaï khan, celui-là même qui accueillit Marco Polo. En retour, Koubilaï khan confère aux abbés de Sakya le pouvoir temporel sur le Tibet, celui-ci devenant une théocratie. Les religieux ou moines sont appelés lamas (« maîtres spirituels » en tibétain).

Corrompu par des moeurs relâchées, le clergé tibétain est réformé en profondeur par un ascète venu de Chine, Tsong-kha-pa (mort en 1418). Il s'ensuit l'apparition de deux mouvances rivales : l'Église ancienne ou Bonnets rouges, attachée à la tradition, et l'Église de la vertu ou Bonnets jaunes. Cette dernière, issue de la réforme de Tsong-kha-pa, se confie à des chefs non plus héréditaires mais qui se succèdent par incarnation.

Au cours du XVIe siècle, les Bonnets jaunes rallient les Mongols à leur doctrine. Cela vaut à leur chef le titre mongol de dalaï-lama, titre sous lequel lui-même et ses successeurs seront désormais connus. Le dalaï-lama est vénéré comme une réincarnation du bodhisattva Avalokiteçvara. L'autre grand chef spirituel du bouddhisme tibétain est le panchen-lama, réincarnation du bouddha Amithabha.

En 1642, le chef mongol Guhsri khan s'impose comme roi du Tibet et confie la gestion du pays au cinquième dalaï-lama, ou « Grand Cinquième ». Celui-ci s'installe à Lhassa où il fait construire le palais du Potala.

Convoitises étrangères
Après la mort du « Grand Cinquième », les Tibétains en viennent à se disputer le pouvoir. Des nomades, les Dzoungares, menacent d'envahir le pays. L'empereur chinois Kangxi, lui-même descendant de nomades mandchous, en tire prétexte pour occuper Lhassa, en 1720, et placer le pays sous sa protection. Les provinces orientales (le Tibet « intérieur ») ne tardent pas à être incorporées à l'empire chinois.

Le régime théocratique, sous protection mandchoue, se ferme aux étrangers en 1792. Cela n'empêche pas les Anglais, en train de prendre pied aux Indes, de s'y intéresser de très près. Le Tibet lui-même, dès le milieu du XIXe siècle, est tiraillé entre deux courants, l'un anglophile, autour du dalaï-lama, l'autre sinophile, autour du panchen-lama. Sans surprise compte tenu du rapport de force entre Anglais et Chinois, les premiers l'emportent.

En 1903, le vice-roi des Indes lord Curzon envoie à la frontière une mission commandée par le colonel Younghusband. Le 3 août 1904, les Anglais entrent à Lhassa et le 7 septembre 1904, ils imposent au Tibet un traité qui ouvre le pays à leur commerce. La Chine entérine ce traité tout en faisant reconnaître sa suzeraineté sur le Tibet « extérieur » (le Tibet dans ses frontières administratives actuelles).

Lorsqu'un soulèvement républicain renverse la dynastie mandchoue, en 1911, la garnison chinoise de Lhassa est chassée et le Tibet central devient indépendant de facto (NB : de la même façon, les Mongols d'Oulan Bator, prenant acte de la chute des Mandchous, se déclarent indépendants ; ils le sont encore).

Le treizième dalaï-lama, qui avait dû se réfugier en Inde peu avant, retrouve son palais du Potala. Quant au panchen-lama, il doit s'enfuir en Chine en 1924.

Le règne de l'arbitraire
Tout change après la Seconde Guerre mondiale. Les Anglais quittent les Indes et cessent en conséquence de s'intéresser au Tibet. À Pékin s'installent les communistes sous la direction de Mao Zedong. Celui-ci, fort de son triomphe, veut rétablir la Chine dans sa grandeur d'antan. Il veut aussi contrôler les zones périphériques, dont le Xizang, dans la perspective d'un affrontement avec ses grands voisins, l'URSS et l'Union indienne.

Quand les Chinois réoccupent le Tibet, le quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso (16 ans), prend acte du nouvel état de fait. Ses représentants signent le 23 mai 1951 un accord qui légitime l'occupation et confie les affaires étrangères à Pékin en échange d'une autonomie régionale et du respect de l'identité religieuse.

 

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7 octobre 1953 : Inauguration de Chandigarh
Le 7 octobre 1953, le président de l'Union indienne, le docteur Rajendra Prasad, inaugure la cité futuriste de Chandigarh.

Prévue pour devenir la capitale de l'État du Pendjab après le rattachement de l'ancienne capitale au Pakistan voisin, Chandigarh est une ville neuve dessinée par l'architecte français d'origine suisse Le Corbusier, avec des constructions basses et des voies séparées selon le type de circulation. Depuis 1966, Chandigarh est à la fois un territoire de l'Union indienne et la capitale des États du Pendjab et d'Haryana. Sa population est de l'ordre d'un million d'habitants (2016).

7 octobre 2001 : « Guerre contre le terrorisme » en Afghanistan
Dans la nuit du 7 au 8 octobre 2001 surviennent les premières frappes américaines en Afghanistan, dans le cadre d'une opération baptisée « Enduring Freedom » (« Liberté Immuable »). C'est la riposte aux attentats du mois précédent contre le World Trade Center

Le dalai-lama lui-même abolit la corvée et le servage et entame une réforme agraire. Pékin, de son côté, lance un grand programme routier pour relier le Tibet à la Chine proprement dite. Mais les communistes ne tardent pas à violer leurs engagements et à s'en prendre aux monastères.

Un mouvement de révolte se développe chez les Tibétains. Il débute dans les provinces orientales du Kham et de l'Amdo qui ont été intégrées à la Chine proprement dite, où le gouvernement de Pékin mène la modernisation tambour battant. La tension monte et s'étend au Tibet central.

Dans la nuit du 17 au 18 mars 1959, le dalaï-lama, craignant à juste titre pour sa sécurité, quitte en cachette son palais d'été de Norbulingka et s'enfuit en Inde, où il est bientôt rejoint par une grande partie des élites tibétaines.

Le gouvernement indien, qui est alors en conflit larvé avec son voisin chinois, permet aux réfugiés, dont le nombre atteint rapidement la centaine de milliers, de s'établir à Dahamsala, au pied de l'Himalaya.

À peine le dalaï-lama est-il parti qu'une insurrection éclate à Lhassa. L'armée chinoise la réprime sans ménagement. Le Tibet sort ensuite des priorités du gouvernement maoïste, confronté à des problèmes d'une tout autre ampleur.

Dans les années 1980, la Chine accède à l'économie de marché et se libéralise. Le président Hu Yaobang accorde un peu d'autonomie au Tibet. Celui-ci, jusque-là interdit aux étrangers, s'ouvre au tourisme international. Les Tibétains ne s'en révoltent pas moins en 1987, 1988 et 1989.

Après la révolution avortée de 1989, le régime chinois se durcit. À Lhassa, une répression féroce est menée par le président du parti communiste du Tibet, Hu Jintao, qui deviendra président de la Chine populaire. Dans le même temps, les Chinois accélèrent la sinisation de la Région autonome en encourageant l'installation de Chinois de l'intérieur (Hans).

L'inauguration d'une voie ferrée en 2007 sort définitivement le « Toit du monde » de son isolement. Mais la révolte de mars 2008 montre que le Tibet n'est pas prêt à devenir une province chinoise comme les autres de New York et le Pentagone de Washington...

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