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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Si quelqu'un veut faire route derrière Moi, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour et qu'il me suive

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,25-33.


En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui
“Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !”
Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix.
Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille

Conférences 3, 6-7; CSEL 13/2, 73-75 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 437)
 

Renoncer à tous ses biens
 

Selon la tradition des Pères et l'autorité des saintes Écritures, les renoncements sont au nombre de trois. Le premier concerne ce qui est matériel ; il nous fait mépriser toutes les richesses et les biens du monde. Par le deuxième, nous répudions notre ancienne manière de vivre, avec les vices et les passions de l'âme et de la chair. Par la troisième, nous détachons notre esprit de toutes les réalités présentes et visibles pour ne contempler que les réalités futures et ne désirer que les réalités invisibles. Ces renoncements doivent être observés tous les trois, comme le Seigneur l'a ordonné à Abraham, lorsqu'il lui a dit : « Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père » (Gn 12,1).

            Il a dit en premier lieu : « Quitte ton pays », c'est-à-dire les richesses de la terre. En second lieu : « Quitte ta famille », c'est-à-dire les habitudes et les vices passés qui, en s'attachant à nous depuis notre naissance, nous sont étroitement unis par une sorte de parenté. En troisième lieu : « Quitte la maison de ton père », c'est-à-dire tout attachement au monde actuel qui se présente à nos yeux.

            Contemplons, comme le dit l'apôtre Paul, « non pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel » (2Co 4,18) ; « nous, nous sommes citoyens des cieux » (Ph 3,20). Nous sortirons ainsi de la maison de notre ancien père, celui qui était notre père selon le vieil homme, dès notre naissance, quand « nous étions par nature voués à la colère comme tous les autres » (Ep 2,3), et nous porterons toute l'attention de notre esprit aux choses célestes. Notre âme s'élèvera alors jusqu'au monde invisible par la méditation constante des choses de Dieu et la contemplation spirituelle.

 

Méditation de l'Évangile du père Gabriel

 

“Si quelqu'un veut faire route derrière Moi, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour et qu'il me suive !” Jésus ne nous demande pas une mutilation. Il nous demande d'abandonner nos vues propres, notre manière d'être et d'agir, pour nous remplir de Lui et du Message évangélique.

Après que Pierre se soit opposé à Lui devant le mystère de la souffrance et de la croix, Jésus s'adressant à tous renchérit :

“Si quelqu'un veut faire route derrière Moi, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour et qu'il me suive !”

Jésus ne nous demande pas une mutilation. Il nous demande d'abandonner nos vues propres, notre manière d'être et d'agir, pour nous remplir de Lui et du Message évangélique.

“Car celui qui voudra sauver son âme la perdra, mais celui qui perdra son âme à cause de Moi et de l'Évangile, celui-là la sauvera”

Dans Jean, au chapitre 13, 24, Jésus nous renvoie au grain de blé, tombé en terre et qui ne donne du fruit que s'il meurt. Jésus, dans sa sagesse, nous fait réfléchir sur l'excellence que nous donnons. L'âme, n'est-ce pas là notre personnalité humaine, dans ce qu'elle a d'égoïsme essentiel ? L'être contingent, suffisant que nous sommes, s'oppose à l'Être par excellence, et ne veut dépendre que de soi-même.

En face de cette prétention, Jésus nous donne sa réponse filiale de l'Homme-Dieu qui regarde Dieu comme Mère. Il accepte donc, dans une vue réaliste, de regarder les événements de chaque jour comme l'expression de la volonté du Père et de son Amour.

C'est à ce niveau que se place la Croix quotidienne, car nous voudrions bien échapper à ce terrible quotidien, imposé à Jésus lui-même, le Bien-Aimé, par notre condition de créature finie et mortelle. Alors nous serions comme Lui et nous vivrions à notre guise. Mais Jésus nous rappelle le principe de réalité :

“Si quelqu'un veut me suivre, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour, et qu'il me suive !”

Nous sommes des créatures finies, c'est l'évidence même.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

 

Saint Martin de Porrès

 Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ?

"Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient.

Pour accomplir son œuvre de salut, Jésus s’est fait pauvre, et il se sert des pauvres pour chercher la brebis égarée. Lorsqu’il l’a retrouvée, elle appelle ses amis et dit : « Réjouissez–vous avec moi, car j’ai retrouvé ma « brebis égarée. » Ainsi Dieu s’adresse à nous tous, créés à son image et à sa ressemblance, quelles que soient les conditions de notre conception, de notre naissance. Nous fêtons Martin de Porrès aujourd’hui. Jésus appelle Martin chez les religieux du couvent des Dominicains. Il est plein de tendresse et d’amour pour lui. Martin est venu vers Jésus et il l’écoutait. Il était rejeté à cause de son état car il était méprisé comme fils « naturel » d’une esclave de couleur noire. Son « père, » militaire de passage, était reparti de ce pays. Martin s’est plu avec les plus petits, les plus pauvres. C’était un homme étonnant, le premier "métis" du nouveau monde qui ait été béatifié. Saint Martin avait le regard sans cesse tourné vers les pauvres, avec un cœur plein d’amour, comme Jésus. A l’écoute de Jésus, il faisait comme lui envers les pauvres qu’il rencontrait. Il soignait les malades de la communauté et donnait le nécessaire à tous les pauvres qui venaient dans le monastère.

"Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.

La guérison de cet homme atteint d’hydropisie le rend tout joyeux ainsi que son entourage qui se réjouit avec lui. Jésus, par ses paroles de miséricorde exprime l’amour de Dieu qui part à notre recherche et il célèbre la joie de notre guérison. Il nous faut, à la suite de Jésus, nous reconnaître comme frères, et retrouver avec notre Père des cieux une relation filiale pour nous réjouir de la joie de Dieu. Pour nous réjouir entre frères, il nous faut nous reconnaître pécheur, et découvrir notre ouverture à lui comme une grâce. Fils d’un même Père, nous sommes frères car Jésus nous donne la vraie vie. Avec Jésus, nous sommes attentifs à nos frères pour les servir. Martin a su ouvrir la porte à ses frères en les soignant comme les amis de Jésus. Il a cherché la brebis perdue, et demandé à Jésus de lui donner un cœur plein d’amour.

"Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse."

L’action de grâce devant tant d’amour monte de nos cœurs pour Jésus. Pauvres pécheurs nous confessons nos péchés dans l’Esprit Saint. L’Amour miséricordieux nous invite à la table de Dieu, dans le pardon et la miséricorde. Ensemble, tournés vers notre Père, nous nous nourrissons du Pain de Vie et du Vin de Noces qui ne manqueront jamais. C’est dans le banquet Eucharistique que nous rendons grâce à Celui qui nous accueille toujours pour nous donner la vie. Jésus, dans son amour infini pour les pauvres, a donné son Corps et son sang pour eux, il a donné toute sa vie. La célébration de l’Eucharistie nous rappelle combien nous sommes rassemblés dans le Christ, pour être soucieux de tous les enfants de Dieu dispersés. La Communauté est le lieu où les plus petits et les plus pauvres sont retrouvés.

Prière

Seigneur nous te demandons la Dieu la grâce d’être soucieux de tous ceux qui sont en dehors de notre maison.

 

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