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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Luc 17,26-37.
 

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr.
Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ;
mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ;
cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera.
En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière.
Rappelez-vous la femme de Loth.
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera.
Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée.
Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. »
[…]
Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint John Henry Newman (1801-1890)
cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre

Sermon « The Incarnation », PPS, vol. 2 n°3 (trad.©Evangelizo.org)
« Le jour où le Fils de l'homme se révèlera »

 

Notre Seigneur et Sauveur a accepté de vivre dans un monde qui l'a désavoué ; il y a vécu pour mourir pour lui au moment fixé. Il y est venu comme le prêtre désigné pour offrir le sacrifice pour ceux qui ne prenaient part à aucun acte d'adoration. (...) Il est mort, et il est ressuscité le troisième jour, Soleil de justice (Ml 3,20), montrant toute la splendeur qui avait été cachée par les nuages du matin. Il est ressuscité et est monté à la droite de Dieu, pour plaider par ses blessures sacrées en faveur de notre pardon, pour régner et conduire son peuple racheté, et pour déverser sur lui de son côté transpercé les plus grandes bénédictions. Il y est monté pour descendre au moment fixé et juger le monde qu'il a racheté. (...) Il a élevé avec lui la nature humaine (...), car un homme nous a rachetés, un homme a été exalté par-dessus toute créature, faisant un avec notre Créateur, et un homme jugera les hommes au dernier jour (Ac 17,31).

            Cette terre est si privilégiée que notre juge ne sera pas un étranger, mais celui qui est notre semblable, qui soutiendra nos intérêts et sympathisera pleinement avec toutes nos imperfections. Lui qui nous a aimés jusqu'à mourir pour nous est miséricordieusement désigné pour fixer la mesure et la valeur finales de son propre ouvrage. Celui qui a appris par sa propre faiblesse à prendre la défense du faible, celui qui veut récolter tout le fruit de sa Passion, séparera le froment de la paille, en sorte qu'il ne tombera pas un grain à terre (cf Mt 3,12). Celui qui nous a fait participer à sa propre nature spirituelle, de qui nous avons tiré le sang vital de nos âmes, celui qui est notre frère, décidera de ses frères. En ce second avènement, puisse-t-il se souvenir de nous dans sa miséricorde et sa tendre pitié, lui, notre seul espoir, lui, notre seul salut !

 

Méditation de l'évangile du jour par père Gabriel

Souvenez-vous de Noé et de la femme de Loth

Jésus nous avertit : la mort vient sans prévenir, à nous de le savoir. Mais l'heure de l'Espérance, résolue dans la mort, est laissé au jugement du Père. Inutile donc de nous inquiéter ou de recourir aux extra-lucides.

 

.."Souvenez-vous de la femme de Loth ! Celui qui chercherait à sauvegarder sa vie, la perdrait ; et celui qui la perdra, la conservera"

Pour Jésus, les chemins de la liberté chrétienne passent par le choix de la vie éternelle, au risque de nous faire perdre la vie.

Jésus se donne comme le Maître de l'absolu, et du radicalisme, en face du royaume de Dieu toujours à conquérir de haute lutte. Il faut choisir la vraie vie et ne pas imiter la femme de Loth, car elle fut l'exemple de l'attachement qui tue. Elle se retourna pour voir sa maison en flamme, et elle resta pétrifiée. Si elle avait su tout perdre, elle y aurait trouvé la vie.

Les chemins de la liberté chrétienne passent par le détachement.

..."Et comme, Il arriva aux jours de Noé, ainsi en sera-t-Il aux jours du FIls de l'homme"

Semblablement, comme Il arriva aux jours de Loth, Il en sera de même au jour où le Fils de l'homme doit être révélé : "Ce Fils de l'homme qui commande à toutes les époques de l'homme".

"Alors deux se trouveront dans les champs : un est pris et un est laissé ; deux femmes moudront à la meule : une est prise et une est laissée"

"Je vous le dis, cette nuit-là deux seront sur la même couche : l'un sera pris, l'autre sera laissé"

Jésus nous avertit : la mort vient sans prévenir, à nous de le savoir. Mais l'heure de l'Espérance, résolue dans la mort, est laissé au jugement du Père. Inutile donc de nous inquiéter ou de recourir aux extra-lucides.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera.

Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.

On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. Nous avançons dans l’année liturgique, le retour de Jésus est proposé à notre méditation. L’Evangile nous manifeste les différentes étapes qui nous mènent au salut, le terme de notre histoire individuelle et collective. Jésus veut nous rassurer, il bannit de notre cœur toute fausse crainte. La joie de sa rencontre est première en tout. Chercher à sauver ses biens ou essayer d’échapper à cette venue serait une grave erreur. Il nous faut reconnaître nos « idoles » et choisir Dieu en vérité. Tout ce que Dieu nous donne est si merveilleux que cela nous conduit à la contemplation de son Amour. Dieu est éminemment beau, mais le diable-séducteur a les apparences du beau, la véritable beauté est subtile à saisir. "Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ; car ils ne s’égarent peut-être qu’en cherchant Dieu avec le désir de le trouver." Il faut beaucoup de douceur et d’humilité pour être en relation avec Dieu. Dieu qui nous a fait nous attire, mais notre attachement à nos idées propres fait que nous ne pensons pas à Dieu qui vient au moment où nous ne l’attendons pas ! Nous demandons la grâce d’un état de vigilance, un état de prière.

En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière.

Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. En évoquant l’histoire de Noé et de Loth, Jésus ne stigmatise pas la perversion des gens mais il nous reproche de vivre immergés dans le monde présent sans aucun souci du Royaume. Le concile Vatican II nous demande de prêter grande attention aux signes des temps. Si notre grand bonheur est de servir Dieu, celui qui est sur la terrasse, habité par le désir de Dieu le suit immédiatement. Il ne rumine ni son chagrin ni quelques contrariétés. S’il prévoit de bonnes affaires, il ne sera pas concerné par le passage de Dieu. Être disponible à la volonté de Dieu, ne vouloir que lui seul est notre but. « Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. » L’intelligence de l’Évangile nous dit la différence entre « l’icône, » qui en tout nous oriente vers Dieu et « l’idole, » qui retourne tout ce qu’elle touche sur elle même. Notre nature est bonne et tout ce que Dieu nous donne peut servir la grâce pour devenir meilleure. Un bon pain peut être transsubstantié et devenir le Corps de Jésus. Si nous sommes icône de Dieu, nous sommes appel de Dieu, désir de Dieu.

Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. 

 Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. » Beaucoup d’événements nous rappellent que notre vie sur terre ne se prolongera pas indéfiniment. Les maladies et les épreuves nous montrent notre fragilité et nous signalent que notre fin peut survenir à chaque instant. Jésus nous engage à nous montrer responsables, sans aucune peur, dans notre pèlerinage. La routine quotidienne peut voiler notre vue. La vigilance s’accorde bien avec la confiance de la foi : « Mon âme te désire, mon Dieu. Quand viendras-tu vers moi ? » L’Esprit de Dieu souffle pour une envolée plus grande vers Dieu, pour être en attente du Dieu qui vient. Tout dépend en effet de la disposition de notre cœur, si nous n’avons qu’un seul souci, la gloire de Dieu, la volonté de Dieu, alors tout est brûlé à l’autel de Jésus. Nous ne nous laissons pas affecter par les contraintes qui se succèdent au cours d’une journée, mais nous revenons toujours à l’essentiel.

Pière:

Père fait nous la grâce de faire en nous ta volonté, pas seulement pour notre petite personne, pour la mission que tu nous a confié. Amen

Emounawh

12 novembre 2021

 

 

 

 

 

 

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