Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
12 Décembre 2021
Saint Corentin
1er évêque de Quimper
Corentin n’est pas venu d’Angleterre en Bretagne, comme la plupart des premiers Saints de cette province de Cornouailles. On met sa naissance au commencement du IVe siècle, époque où la Foi de Jésus-Christ, étant devenue maîtresse de l’empire romain, avait déjà pénétré dans les pays les plus barbares de l’Occident et du Nord.
Ayant été élevé dans la piété, il embrassa l’état ecclésiastique et fut promu aux Ordres Sacrés. Puis il se retira dans un ermitage, en la paroisse de Plouvodien, où Dieu fit de grands miracles pour sa nourriture. Il contracta une étroite amitié avec saint Primel, qui était aussi un solitaire d’une très grande piété ; et il fit sourdre une fontaine à son ermitage, pour l’exempter d’aller chercher de l’eau en un endroit fort éloigné.
Souvent il nourrit des hôtes, venus le voir, par des multiplications surnaturelles, trouvant même du poisson où il n’y en avait point auparavant. Entre autres, il fit un festin à un prince nommé Grallon et à des chasseurs de sa compagnie, avec un morceau de poisson qui n’aurait pas suffi pour rassasier un de ces hommes affamés. Ce prince, en reconnaissance, lui donna un grand espace de terre, où il fit bâtir un monastère qui fut bientôt rempli de très saints religieux. Les enfants nobles y étaient aussi reçus, pour être formés aux sciences humaines et à la piété : de sorte qu’il servit extrêmement à la bonne éducation de la jeune noblesse de Cornouailles et de toute la Bretagne.
Les seigneurs du pays, charmés de la prudence et de la sainteté de Corentin, prièrent le prince de procurer un nouvel évêché à Quimper-Odets et d’en faire nommer saint Corentin premier évêque. Grallon y consentit ; et, ayant fait venir ce saint Abbé, il l’envoya vers saint Martin, archevêque de Tours, dont la juridiction s’étendait sur toute la Bretagne, afin de recevoir de lui la consécration épiscopale.
Saint Corentin mena avec lui à Tours deux excellents religieux, Vennolé et Tudin, pour être bénis abbés de deux nouveaux monastères que le prince voulait fonder. Mais saint Martin, l’ayant sacré, lui dit que, pour la bénédiction des abbés de son diocèse, c’était à lui à la faire ; et il l’envoya ainsi gouverner le peuple que la divine Providence lui avait commis. On lui fit une entrée magnifique dans Quimper ; et on lui donna de quoi fonder un Chapitre de chanoines, pour sa nouvelle cathédrale.
Comme il n’oublia point dans l’Épiscopat qu’il était religieux, de même les exercices de la vie solitaire, qu’il continua toujours de pratiquer, ne lui firent point oublier qu’il était Évêque. Il visita tout son diocèse ; il ordonna de bons ecclésiastiques pour les distribuer dans les paroisses ; il corrigea les abus qui s’étaient glissés parmi les fidèles ; il combattit les restes du paganisme et il s’acquitta de toutes les autres obligations d’un bon pasteur. Enfin, Dieu le retira de ce monde pour lui donner la couronne de l’immortalité.
Son corps fut enseveli avec beaucoup d’honneur dans son église cathédrale, devant le grand autel ; et son convoi fut illustré par plusieurs miracles signalés. Il s’en est fait depuis quantité à son tombeau. Une femme avait promis de présenter de la cire à son église, en reconnaissance d’un insigne bienfait qu’elle avait reçu de son intercession. Elle en apporta en effet ; mais comme elle était prête à l’offrir, elle retira sa main par avarice et ne l’offrit point. Alors cette même main se ferma si fort, qu’il lui fut impossible de l’ouvrir, jusqu’à ce que le Saint, ayant égard à ses larmes, lui apparut par deux fois et la guérit de ce mal qu’elle s’était attiré par sa cupidité. Il apparut aussi à un pauvre homme, que des scélérats avaient enfermé dans un coffre pour le faire mourir de faim et le délivra de cette horrible prison en levant la serrure qui la tenait fermée.
Ses reliques sont maintenant au monastère de Marmoutier-lez-Tours, après avoir été à Saint-Martin de la même ville, où la crainte des Normands les avait fait transporter. La vie de notre Saint est dans Benoît Gonon et dans le P. Alexandre Legrand, de Morlaix. Sa ville épiscopale a pris son nom et ne s’appelle plus Quimper-Odets, mais Quimper-Corentin… jusqu’à ce que la révolution intervienne.
Notre Dame de Guadalupe
'Je suis venu ici pour déposer aux pieds de la Vierge métisse du Tepeyac, Etoile du Nouveau Monde, l'Exhortation apostolique Ecclesia in America, qui rassemble les contributions et les suggestions pastorales de ce Synode, confiant à la Mère et Reine de ce continent, l'avenir de son évangélisation' (homélie du pape Jean-Paul II, le 23 janvier 1999, Basilique Notre-Dame de Guadalupe)Notre Dame de Guadalupe à Fourvière
'J'ai déposé les fruits du premier Synode américain aux pieds de la Sainte Vierge Marie de Guadalupe, sous la protection maternelle de laquelle s'est développée l'évangélisation du Nouveau Continent. Elle est à juste titre invoquée aujourd'hui comme l'étoile de sa nouvelle évangélisation. C'est pourquoi j'ai établi que la fête ou la solennité liturgique qui lui est consacrée, le 12 décembre, soit proclamée comme fête sur tout le Continent américain.' (Jean-Paul II après son voyage au Mexique, le 10 février 1999)
Illustration: Notre Dame de Guadalupe à Fourvière
Message du pape François pour la fête de Notre Dame de Guadalupe du 12 décembre 2013, la patronne de l'Amérique: Lorsque la Vierge est apparue à saint Juan Diego, a-t-il dit en espagnol, 'son visage était celui d'une métisse et ses vêtements couverts de motifs indigènes. Comme Jésus, Marie se fait proche de ses enfants, qu'elle accompagne en mère sur le chemin de la vie'...
Elle apparut à saint Juan Diego le 9 et le 12 décembre 1531.
Mémoire de Notre-Dame de Guadalupe au Mexique, dont une foule immense implore le secours maternel sur la colline Tepeyac près de Mexico, et qu'elle salue avec confiance comme une étoile pour l'évangélisation des familles, des peuples et comme l'assistance des indigènes et des pauvres.
Martyrologe Romain
Je demande à Notre-Dame de Guadalupe d'éclairer les peuples du Nouveau Monde tout au long du troisième millénaire
Jean-Paul II
La fête de Notre-Dame-de-Guadalupe est une festivité qui se fait chaque année depuis 13 ans à la paroisse Sainte-Ambroise du diocèse de Montréal. Organisé par des membres de la communauté, cet évènement est une grande tradition : «La festivité de Notre-Dame-de-Guadalupe est très grande au Mexique. Nous avons la tradition d’aller chaque année chanter à la Vierge dans les rues, mais ici nous ne pouvons pas faire ça, c’est pour cela que nous faisons une messe avant», explique Marcela Martinez, l’une des organisatrices.
Les Mariachis
Ici, à Montréal, les festivités commencent habituellement avec une messe à minuit puis viennent, les «Mariachis» et la fête se poursuit au sous-sol avec un repas et d’autres réjouissances.
Mais qu’est-ce donc que c’est Mariachis : «Ce sont des chansons d’amour, mais à la Vierge», exprime Marcela. «Ce sont des chansons très connues, mais nous les chantons à la Vierge. Au Mexique c’est une tradition. Si ton chum vient pour toi il te chante les Mariachis. C’est la même chose pour la Vierge. C’est une manière de lui montrer de l’amour».
Beaucoup de personnes de la communauté culturelle latino-américaine perpétuent cette tradition ici à Montréal, car «la Vierge est apparue au Mexique, mais c’est l’impératrice d’Amérique». Maintenant, «beaucoup de Québécois» participent aussi aux festivités.
L’histoire de la Vierge de Guadalupe
Marie serait apparue au petit Juan Diego et aurait laissé dans son manteau des fleurs. Lorsqu’il a laissé s’échapper les roses, une image de la vierge était apparue sur son manteau. Cette image ne s’est pas détériorée, et a fait l’objet de nombreuses recherches. On ne sait expliquer comment elle est apparue, à partir de quoi elle est faite et comment elle se conserve. Elle est conservée au Mexique, à la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe, où habituellement 10 millions de personnes se rassemblent chaque année lors des festivités du 12 décembre.
Pourquoi chanter à minuit?
Il n’est pas coutume de voir une messe si tard pour une fête mariale. Cette manière de célébrer la veille de la fête de Notre-Dame-de-Guadalupe qui est le 12 décembre est encore une fois inspirée de la tradition des amoureux, le bien-aimé venant chanter à sa douce ses «mariachis» la veille de son anniversaire. Ainsi, le 11 à minuit, au Mexique, «c’est une grosse grosse festivité. Il y a beaucoup d’artistes qui chantent pour Notre-Dame. Personne ne chante avant minuit, puis à minuit tout le monde se met à chanter «las mañanitas», explique Marcela.
La messe, présidée par Mgr Lépine cette année, sera donc à 23h à Montréal le 11 décembre suivie à minuit des «Mariachis» pour célébrer la fête de la Vierge de Guadalupe. L’évènement se déroulera exceptionnellement en ligne, en direct de la cathédrale, permettant ainsi à un plus grand nombre d’être présent. «Habituellement c’est le Père Javier Lopez qui a l’habitude de célébrer cette messe», mais dans le contexte actuel, Marcela est heureuse que plus de gens puissent profiter de l’événement.
Sainte Adélaïde
Impératrice
(† 999)
Adélaïde, fille de Rodolphe II, roi de Bourgogne, naquit en 931. Dieu lui avait donne pour mère une femme de très grande piété, et à elle-même de très nombreuses dispositions à la vertu. Elle n'avait que seize ans, lorsque Hugues de Provence, devenu roi d'Italie, l'obtint pour son fils Lothaire.
Mais son bonheur conjugal fut de courte durée. Trois ans après, Bérenger, marquis d'Ivrée, se jetait sur les États de Lothaire, le faisait prisonnier avec Adélaïde et leur fille Emma. Menacé de l'intervention de l'empereur de Constantinople, Bérenger fit disparaître Lothaire. Il se proposait de faire d'Adélaïde sa bru ; mais celle-ci s'y refusa énergiquement. Il l'enferma alors dans une forteresse, d'où la courageuse princesse trouva le moyen de s'évader et de se réfugier à Canossa. Le roi de Germanie, Otton II saisit avec empressement cette occasion d'intervenir dans les affaires d'Italie : il mit en déroute les troupes de Bérenger et délivra Adélaïde, assiégée.
Otton conçut alors le projet d'épouser la jeune veuve. Celle-ci, encouragée par le pape Agapit, accepta de devenir reine de Germanie (951). Elle devint impératrice en 972. Oublieuse des graves torts de Bérenger à son égard, elle poussa la générosité jusqu'à obtenir que ses Etats lui fussent restitués.
Comme mère, Adélaïde s'efforça de faire de son fils Otton un prince vraiment chrétien; mais l'inconstance et l'inconduite de ce fils devaient être pour elle la cause de douloureux chagrins. — L'empereur Otton avait obtenu pour ce fils la main de Théophanie, fille de l'empereur de Constantinople. Ce mariage fit de la vie d'Adélaïde un véritable martyre. À la mort d'Otton, son fils lui succéda sous le nom d'Otton II. Lassé de la tutelle de sa sainte mère, il abandonna toute l'influence à son intrigante épouse. Sentant qu'elle était de trop dans cette cour, Adélaïde se retira dans une retraite au pays de Vaud. Mais la voix populaire ne tarda point à réclamer le retour de la sainte impératrice. Otton se rendit à ce désir et rappela sa mère. Peu après cette réconciliation, Otton mourut subitement à Rome (décembre 983), à l'âge de vingt-neuf ans.
Adélaïde ayant fait reconnaître son petit-fils, Otton III, par les princes allemands, reprit auprès de lui le rôle qu'elle avait rempli auprès de son père. De nouveau elle rencontra la jalouse opposition de sa bru, l'ambitieuse régente. «La main de Dieu me frappe, disait Adélaïde, pour me guérir de mes faiblesses, surtout de mon amour-propre et de la séduction du monde.» La mort la délivra de cette bru en 994.
Les seigneurs la prièrent alors d'assurer de nouveau la régence. Malgré ses répugnances, elle s'y résigna: par sa sagesse et son habileté le nouveau règne s'affermit. Mais dès qu'Otton III eut été déclaré majeur (996), Adélaïde se retira en Bourgogne, son pays natal, réconcilia ses deux neveux près d'en venir aux mains, et se fixa a Seltz en Alsace. Après avoir partagé aux pauvres et aux monastères le peu qui lui restait, elle exhala son âme dans le sein de Dieu, le 16 décembre 999, a l'âge de soixante-neuf ans.
J.M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints
Autres Fêtes du Jour
Sainte Abre (IVe siècle)
Saint Alfred le Grand Roi de Wessex puis des anglo-saxons (✝ 899)
Bienheureux Bartolo Buonpedoni prêtre (✝ 1310)
Callixte II Pape (162e) de 1119 à 1124 (✝ 1124)
Bienheureux Conrad d'Offida prêtre franciscain (✝ 1306)
Saints Epimaque et Alexandre martyrs d'Alexandrie (✝ 250)
Saint Finnian de Leinster abbé en Irlande (✝ 552)
Saint Gausbert (✝ 950)
Vble Giovanni Battista Zuaboni prêtre diocésain fondateur de l'institut de la Famille sacrée (✝ 1939)
Saint Grégoire de Terracine(✝ 570)
Saint Israël chanoine du Dorat au diocèse de Limoges (✝ 1014)
Bienheureux Jacques de Viterbe évêque de Naples (✝ 1308)
Saint Jean de Zichna (✝ 1333)
Saints Maxence, Constance, Crescence, Justin et leurs compagnons, martyrs à Trèves (IVe siècle)
Bienheureux Pie Bartosik prêtre franciscain et martyr (✝ 1941)
Vénérable Pio Dellepiane prêtre italien de l'Ordre des minimes (✝ 1976)
Saint Simon Hoa Martyr en Annam (✝ 1840) Saint Spyridon le Thaumaturge évêque de Trimythonte (✝ 348)
Saint Synésius martyr (IIIe siècle)
Saint Théraponte de Monza (✝ 1591)
Saint Vicelin évêque d'Oldenbourg (✝ 1154)