Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
10 Décembre 2021
Sainte Eulalie
Vierge et martyre à Mérida (✝ 304)
Citée par saint Augustin, nous n'avons d'elle qu'un hymne de l'écrivain Prudence qui chante son supplice en des termes légendaires. Elle eut pour compagne de martyre, sainte Julie de Merida. Elle avait treize ans quand elle fut condamnée à mourir brûlée sur un bûcher, ce qui en fait une des martyres les plus vénérées de la tradition espagnole.
mosaïque de la procession des vierges de Ravenne
A Ravenne, dès le milieu du VIe siècle, dans une procession céleste des mosaïques de l'église Saint-Apollinaire-le-Neuf, apparaît une Eulalie parmi les vierges.
l'hymne latin de Prudence n'est pas le seul texte que l'on ait sur Sainte-Eulalie. Saint Augustin, Fortunat (évêque de Poitiers), Grégoire de Tours la citent... et surtout l'auteur de la fameuse "Cantilène" ou "Séquence de Sainte Eulalie", 29 vers écrits en langue romane vers 881 et qui constitue le premier texte de la poésie française... Ce qui fait de ce texte, hors son caractère hagiographique, un texte de très haute importance historique, linguistique, littéraire et musicologique.
Pour ce qui est de l'Eulalie de Barcelone, rien ne nous incite à la différencier de la première (notez que ces deux martyres datent de la même année!) De même: dans la "Séquence", il est dit qu'Eulalie est présentée à Maximien...
Autant de variantes et de légendes différentes sur le même personnage!
"La Cantilène de sainte Eulalie raconte comment, au cours de la persécution des Chrétiens ordonnée dans tout l'empire romain par Dioclétien, une jeune fille de treize ans appartenant à une riche famille de Mérida refusa de renier sa foi. C'était aller au-devant du martyre qu'Eulalie subit avec un courage exemplaire. Au moment où Eulalie expira, on vit une colombe blanche sortir de la bouche de celle-ci et s'élever vers le ciel. C'est par cette image, suivie d'une prière, que s'achève le texte de la Cantilène." (cantilène de sainte Eulalie et sa transcription - Bibliothèque de Valenciennes)
Un internaute nous indique que "le manuscrit de la cantilène est précieusement conservé dans la bibliothèque de Valenciennes"
À Merida en Espagne, vers 304, sainte Eulalie, vierge et martyre, qui, dans son adolescence, dit-on, n'hésita pas à offrir sa vie pour le Christ.
Martyrologe Romain
Notre-Dame de Lorette
le plus ancien sanctuaire marial international
Sa fête, le 10 décembre, a été l’occasion d’une pensée pour Benoit XVI qui avait confié à Notre Dame de Lorette l’Année de la foi.
Le rayonnement du sanctuaire italien Notre-Dame de Lorette est si grand que le calendrier liturgique catholique romain propose une mémoire liturgique pour célébrer la « Translation de la Sainte Maison de Lorette », le 10 décembre.
Et le 10 décembre, c’est à Marie que le pape François a consacré son tweet, en recommandant à ses followers, sur son comptePape François @Pontifex_fr, de s’en remettre à elle « quand cela va mal ».
L’occasion de rappeler le pèlerinage que Benoît XVI y avait fait, en octobre 2012, 50 ans après la visite historique de Jean XXIII qui a depuis ce jour-là sa statue tout en haut de la colline.
C’était en 1962, le bon pape Jean s’apprêtait à ouvrir le concile Vatican II et souhaitait confier ses travaux à la Vierge Marie. En 2012, Benoît XVI a souhaité entreprendre la même démarche pour confier de nouveau à Notre Dame de Lorette les 50 ans de l’ouverture du concile et l’Année de la foi qu’il allait ouvrir une semaine plus tard (12 octobre 2012).
C’était sa deuxième visite après celle pour le rassemblement des jeunes catholiques italiens, l’Agora des Jeunes de 2007. (zenit).
Comme pour son prédécesseur, Jean-Paul II, qui y avait effectué trois pèlerinages, la maison de Lorette était « une maison faite pour y demeurer, y habiter » mais « pour mieux avancer » dans la vie, pour se rappeler que « nous sommes tous des pèlerins, que nous devons toujours être en marche vers une autre maison, vers la maison définitive, celle de la Cité éternelle, la demeure de Dieu avec l’humanité rachetée”.
Notre-Dame de Lorette est le tout premier sanctuaire marial international consacré à la Vierge : « Ici à Lorette, nous avons l’opportunité de nous mettre à l’école de Marie, de celle qui a été proclamée bienheureuse parce qu’elle a cru », avait souligné Benoît XVI à l’homélie de la messe célébrée sur le parvis de la basilique.
Et de poursuivre : « Marie, qui est la mère du Christ et aussi notre mère, nous ouvre la porte de sa maison, nous aide à entrer dans la volonté de son Fils. C’est la foi, ainsi, qui nous donne une maison en ce monde, qui nous unit en une seule famille et qui nous rend tous frères et sœurs (…) En contemplant Marie, nous devons nous demander si nous aussi nous voulons être ouverts au Seigneur, si nous voulons offrir notre vie pour qu’elle soit une demeure pour Lui ; ou si nous avons peur que la présence du Seigneur puisse être une limite à notre liberté, et si nous voulons nous réserver une part de notre vie qui n’appartienne qu’à nous-mêmes ».
Au cœur de ce sanctuaire, Benoît XVI avait confié à la très Sainte Mère de Dieu « toutes les difficultés que vit notre monde à la recherche de la sérénité et de la paix, les problèmes de tant de familles qui regardent l’avenir avec préoccupation, les désirs des jeunes qui s’ouvrent à la vie, les souffrances de ceux qui attendent des gestes et des choix de solidarité et d’amour. »
L'histoire de la sainte maison déplacée dans les airs par des anges… est devenue un point de repère familier pour les aviateurs qui ont fait de Notre-Dame de Lorette leur sainte protectrice
Bx Anton Durcovici
Évêque de Iași (Moldavie)
Martyr de la foi († 10/12/1951)
Anton Durcovici naît le 17 mai 1888 en Autriche, orphelin de père très tôt, il a vécu en Roumanie à partir de l’âge de sept ans avec sa mère et son frère.
Après avoir commencé ses études à Iași, il les a poursuivies au petit séminaire de Bucarest. Envoyé à Rome en 1906, il y a obtenu deux doctorats (philosophie et théologie) et a été ordonné prêtre le 24 septembre 1910 à St Jean de Latran.
Revenu en Roumanie, il est nommé professeur au séminaire de Bucarest. Il en sera nommé recteur en 1924, fonction qu’il exercera pendant plus de vingt ans.
Le 30 octobre 1947, alors qu’un régime communiste se met en place sous le contrôle de l’Armée soviétique, il est nommé par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) à la tête du diocèse de Iași.
Le 19 juillet 1948, le concordat avec le Saint-Siège était dénoncé tandis qu’à l’initiative des autorités communistes se constituait une ‘Association de prêtres progressistes’. Les prêtres à l’origine de cette initiative furent excommuniés et les évêques catholiques roumains protestèrent auprès du gouvernement. Dans ces années, la plupart des évêques et des centaines de prêtres seront arrêtés.
Mgr Durcovici fut en butte à différentes pressions et vexations. Puis, le 26 juin 1949, alors qu’il devait conférer le sacrement de la confirmation à 650 jeunes gens d’une paroisse de la banlieue de Bucarest, il fut arrêté par la Securitate (la police d’État). Il connut d’abord, pendant près de deux ans, la prison de Jilava (en Roumanie non loin de Bucarest), où il fut interrogé et torturé à de très nombreuses reprises, puis en septembre 1951, déjà très affaibli, il fut envoyé au bagne de Sighet (dans le nord-ouest de la Roumanie), où périrent des dizaines de milliers de Roumains, dont de nombreux religieux.
D’après le témoignage de co-détenus qui ont pu survivre, Mgr Durcovici encourageait à la résistance morale et spirituelle : « Portez la croix du Christ qui se sacrifie pour nos péchés, parce que le jour de la Résurrection viendra aussi pour le peuple roumain si durement éprouvé. »
Mis à l’isolement, jeté nu dans sa cellule, « les traitements impitoyables, le manque d’eau et de nourriture le réduisirent à l’état de squelette » dira le cardinal Amato le jour de sa béatification. Dans les derniers jours de sa vie, il put échanger quelques mots avec un prêtre chargé du nettoyage du couloir. Il lui demanda en latin, pour n’être pas compris des surveillants : « Antonius episcopus fame moritur. Da mihi absolutionem » (L’évêque Anton meurt de faim. Donne-moi l’absolution). Il meurt le 10 décembre 1951, à l’âge de 63 ans.
Son procès en béatification a été ouvert en janvier 1997, peu après la chute du communisme.
Anton Durcovici a été proclamé bienheureux le 17 mai 2014, lors d’une messe célébrée à Iași, par le Card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape François (Jorge Mario Bergoglio) qui, le lendemain, lors de l’Angélus, Place Saint-Pierre, a lui aussi rendu hommage à l’évêque martyr : « Pasteur plein de zèle et courageux, il a été persécuté par le régime communiste roumain et il est mort en prison – il est mort de faim et de soif – en 1951. Avec les fidèles de Iași et de toute la Roumanie, rendons grâce à Dieu pour cet exemple ! »
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